Loupa a écrit : 02 août 2019, 00:26Personnellement, je préfère l'ancienne école disons de la Renaissance plutôt que les « oeuvres d'art » de notre époque, c'est-à-dire celles qui ne semblent sortir que du néant et n'ayant pas de qualités artistiques. Certes, je considère que les gens peuvent avoir différentes visions de la chose... Par exemple... je me rappelle avoir vu quelqu'un dessiner un BicMac et l'aisance de l'artiste était fabuleuse, et même si ce n'est qu'un BicMac, j'étais épousfoullée par sa maîtrise des outils d'art.
Oui, enfin, Arcimboldo (
https://fr.wikipedia.org/wiki/Giuseppe_Arcimboldo j'aime assez personnellement) c'est aussi la Renaissance. Mais c'est autre chose qu'une simple copie du réel ou d'une impression fugitive. On adhère ou pas, mais on comprend ce qu'il cherche. Idem avec Mauritz Escher (
https://en.wikipedia.org/wiki/M._C._Escher je donne la page en anglais parce que celle en français donne très peu d'exemples).
Loupa a écrit : 02 août 2019, 00:26Il me semble qu'il existe une Philosophie des arts, et un écrivain célèbre (et dont le nom m'échappe) (duquel j'ai trouvé le livre dans une librairie indépendante de mon petit coin de pays) a creusé dans ce sillon pour présenter une esthétique de la chose.
Koestler a écrit des choses intéressantes sur le sujet dans
Janus.
Mais j'ai décidément un problème avec la suprématie imposée de l'impressionnisme pour sa période. Les pompiers, Gérôme et compagnie, d'accord, c'est pompier, pompeux, ce n'est pas ce que je préfère, mais je trouve quand même ça bien plus impressionnant (!) et esthétique, et ça raconte vraiment quelque chose. Je me rappelle avoir visité, il y a longtemps, le musée d'Aberdeen. A la place d'honneur, quelques impressionnistes français qui ne m'inspiraient rien, et plus loin des oeuvres de peintres écossais que j'ignorais totalement (et ignore toujours puisque je n'ai pas pris de note) que je trouvais magnifiques.
Toujours de mémoire, le
Canard Enchainé a donné dans un numéro spécial arts une astuce pour lancer un ou une artiste. On prend quelqu'un de raisonnablement doué et original mais comme on pourrait en trouver des centaines, on met ses oeuvres en vente dans une galerie à un prix a priori prohibitif et... on les achète soi-même. On perd la TVA et la marge de la galerie, mais automatiquement la cote est lancée.
Demander du paranormal ou psi répétable, conforme aux critères scientifiques les plus courants, c'est demander les villes à la campagne.