Je sais bien que toute l'attention est portée sur l'élection présidentielle française ces temps-ci, mais il s'est passé ces derniers temps de très vilaines choses au Québec qui devraient inquiéter la France, mais qui semblent avoir déjà avoir tomber dans l'oubli ici même au Québec.
C'est le fait que le PDG d'Air Canada Michael S. Rousseau est venu se vanter d'être né au Québec sans jamais avoir senti le besoin de savoir un seul mot de français tout en ayant toujours été un résident du Québec (Saint-Lambert). J'avais déjà pressenti cette situation depuis longtemps, mais là, c'est tombé dans la face de tout le monde. C'est maintenant officiel que l'unilinguisme anglophone gagne du terrain partout au Québec et au Canada. Que doit faire le fédéral dans une telle situation ? Plaire à la majorité francophone du Québec en le congédiant ou plaire à la majorité canadienne anglophone en le laissant faire à sa guise ? Si vous savez compter le moindrement bien, c'est clair que ce sont les Anglo-Saxons unilingues à qui on va donner raison.
C'est pitoyable de constater que tout le sang versé par les Patriotes dans la guerre de 1837-38 a servi strictement à rien, tout comme l'Acte de la Confédération canadienne, l'Accord du Lac Meech et la loi 101. On ne parle déjà plus de cette grosse controverse dans nos médias et dans nos chaumières. On continue à vivre dans la complaisance et la condescendance, en plus d'élire des traîtres aux élections fédérales.
