Rien au monde ne garantit que "Quand les hommes vivront d'amour..."
Publié : 11 janv. 2024, 02:30
À toutes et à tous,
Vous allez peut être devenir très choqués en lisant le sujet de cette discussion que je viens de lancer. La phrase que je cite est bien sûr le titre de la célèbre chanson québécoise "Quand les hommes vivront d'amour" de notre chansonnier Raymond Lévesque. Qui suis-je pour affirmer que rien ne garantit que quand les hommes vivront d'amour, ce sera la paix sur la terre ? Serais-je un démon pour oser affirmer une chose semblable ?
C'est seulement depuis hier que je ne n'adhère plus à cette fameuse chanson. C'est suite à une lecture que j'ai faite hier, seulement. Il s'agit de 2 livres de bandes dessinées qui sont inspirés de la Mythologie grecque de l'Antiquité. Le premier s'intitule "Oedipe" et l'autre "Antigone" ; ils font parties de la collection "La Sagesse des Mythes" dirigée par le philosophe français Luc Ferry. Je ne sais pas si ces histoires sont fictives ou inspirées de faits vécus.
Dans "Oedipe", celui-ci apprend pour son plus grand désarroi qu'il a tué son vrai père et qu'il s'est marié avec sa vraie mère. Tout ça, sans que ce soit la faute de qui que ce soit. Même pas celle d'Oedipe. Et cette histoire se termine d'une manière très tragique. La leçon que l'on doit en tirer est que dans la Vie, des choses peuvent finir très mal sans que ce soit la faute de quiconque.
Antigone est la fille d'Oedipe et elle se retrouve orpheline beaucoup trop tôt. C'est maintenant son oncle Créon qui est le Roi de la ville de Thèbes. Antigone doit faire une demande très importante à son oncle. Son oncle lui refuse catégoriquement d'acquiescer à sa demande. Ça donne une discussion extrêmement intense. C'est la question à savoir qui a les meilleurs arguments entre les deux. Le suspense est terrible. Mais si le lecteur veut jouer à l'arbitre, il est obligé d'admettre que les arguments sont aussi bons pour un ou pour l'autre, sauf qu'ils sont complètement opposés. C'est l'impasse la plus totale. C'est bien beau dire que chacun doit mettre un peu d'eau dans son vin, mais dans ce cas-ci, c'est complètement impossible à trancher. Leurs besoins sont légitimes. Ils agissent tous les deux de bonne foi. Aucun des deux n'est véritablement méchant. Rien d'immoral ou contraire à l'éthique en vue. Mais ça s'adonne que les deux ont un caractère très fort.
Mais toute cette histoire finit extrêmement mal. Ça entraîne des fins de vies très violentes. Même l'Amour humain et les meilleures intentions ne peuvent empêcher la catastrophe de se produire.
Commencez-vous à comprendre pourquoi je n'adhère plus à ce refrain de la chanson de Raymond Lévesque qui dit ceci :
"Quand les hommes vivront d'amour,
Ce sera la paix sur la Terre,
Les soldats seront troubadours,
Mais nous, nous seront morts mon frère."
Ou les propos des Anges de Bethléem : "Paix aux hommes de bonne volonté !!!
Ou de Socrate : "Les gens vertueux sont des gens heureux."
Vous allez peut être devenir très choqués en lisant le sujet de cette discussion que je viens de lancer. La phrase que je cite est bien sûr le titre de la célèbre chanson québécoise "Quand les hommes vivront d'amour" de notre chansonnier Raymond Lévesque. Qui suis-je pour affirmer que rien ne garantit que quand les hommes vivront d'amour, ce sera la paix sur la terre ? Serais-je un démon pour oser affirmer une chose semblable ?
C'est seulement depuis hier que je ne n'adhère plus à cette fameuse chanson. C'est suite à une lecture que j'ai faite hier, seulement. Il s'agit de 2 livres de bandes dessinées qui sont inspirés de la Mythologie grecque de l'Antiquité. Le premier s'intitule "Oedipe" et l'autre "Antigone" ; ils font parties de la collection "La Sagesse des Mythes" dirigée par le philosophe français Luc Ferry. Je ne sais pas si ces histoires sont fictives ou inspirées de faits vécus.
Dans "Oedipe", celui-ci apprend pour son plus grand désarroi qu'il a tué son vrai père et qu'il s'est marié avec sa vraie mère. Tout ça, sans que ce soit la faute de qui que ce soit. Même pas celle d'Oedipe. Et cette histoire se termine d'une manière très tragique. La leçon que l'on doit en tirer est que dans la Vie, des choses peuvent finir très mal sans que ce soit la faute de quiconque.
Antigone est la fille d'Oedipe et elle se retrouve orpheline beaucoup trop tôt. C'est maintenant son oncle Créon qui est le Roi de la ville de Thèbes. Antigone doit faire une demande très importante à son oncle. Son oncle lui refuse catégoriquement d'acquiescer à sa demande. Ça donne une discussion extrêmement intense. C'est la question à savoir qui a les meilleurs arguments entre les deux. Le suspense est terrible. Mais si le lecteur veut jouer à l'arbitre, il est obligé d'admettre que les arguments sont aussi bons pour un ou pour l'autre, sauf qu'ils sont complètement opposés. C'est l'impasse la plus totale. C'est bien beau dire que chacun doit mettre un peu d'eau dans son vin, mais dans ce cas-ci, c'est complètement impossible à trancher. Leurs besoins sont légitimes. Ils agissent tous les deux de bonne foi. Aucun des deux n'est véritablement méchant. Rien d'immoral ou contraire à l'éthique en vue. Mais ça s'adonne que les deux ont un caractère très fort.
Mais toute cette histoire finit extrêmement mal. Ça entraîne des fins de vies très violentes. Même l'Amour humain et les meilleures intentions ne peuvent empêcher la catastrophe de se produire.
Commencez-vous à comprendre pourquoi je n'adhère plus à ce refrain de la chanson de Raymond Lévesque qui dit ceci :
"Quand les hommes vivront d'amour,
Ce sera la paix sur la Terre,
Les soldats seront troubadours,
Mais nous, nous seront morts mon frère."
Ou les propos des Anges de Bethléem : "Paix aux hommes de bonne volonté !!!
Ou de Socrate : "Les gens vertueux sont des gens heureux."