[France] Nouvelle ministre de l’Éducation nationale

[nikola]

Amélie Oudéa-Castéra est la nouvelle ministre de l’Éducation nationale en France.
Il faut savoir qu’elle est une zozote de première classe.
https://www.challenges.fr/france/amelie-oudea-castera-le-revers-de-la-medaille-dune-ministre-alignee_851434 (activer le mode lecture pour supprimer le bidule).

[Mirages]

Ben si elle parait un peu "spirituelle" au début du portrait, je vois pas trop ce qui dérange dans ses fonctions et ses aspirations, tant qu'elle raisonne correctement dans des situations pratiques, ce que la grande majorité de l'article met en lumière.
Ou alors j'ai loupé un truc peut-être... mais dans l'article vraiment je vois pas. Après je la connais pas du tout, si tu as autre chose, n'hésite pas.

[Dominique18]

La nouvelle ministre de l'éducation nationale commence très fort avec des affirmations concernant la scolarisation de sa progéniture qu'elle est incapable de défendre.
Affirmations reposant sur des mensonges...

https://www.liberation.fr/societe/educa ... 5EYLYE7WM/

https://www.midilibre.fr/2024/01/13/que ... 693830.php

Comme début de stratégie de communication pour s'installer dans ses fonctions, à la tête dun ministère réputé difficile, c'est plutôt mal parti, comme le vrai-faux renouvellement gouvernemental qui colle une ministre inexpérimentée, déjà en charge du ministère des sports et de la charge des futurs jeux olympiques à un poste périlleux.
Ubu roi...

[LoutredeMer]

D'abord, je ne vois pas en quoi elle était obligée de répondre aux journaleux qui lui ont posé la question. "C'est ma vie privée" était la réponse adéquate. On est censé être dans un pays libre non?

Ensuite, beaucoup plus grave, quand on constate qu'elle est nommée en charge du "Ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques", on s'aperçoit qu'il lui manque une chose qui ne lui a pas encore été attribuée dans notre grande démocratie en devenir : la tronçonneuse

Effrayant...

[Dominique18]

D'abord, je ne vois pas en quoi elle était obligée de répondre aux journaleux qui lui ont posé la question. "C'est ma vie privée" était la réponse adéquate. On est censé être dans un pays libre non?

Ensuite, beaucoup plus grave, quand on constate qu'elle est nommée en charge du "Ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques", on s'aperçoit qu'il lui manque une chose qui ne lui a pas encore été attribuée dans notre grande démocratie en devenir : la tronçonneuse

Effrayant...

Effectivement, une tronçonneuse c'est encore le moyen le plus rapide pour scier la branche sur laquelle on est assis.

https://www.marianne.net/societe/educat ... nts-prives

...C’est un document de trente pages. Ce 16 janvier, Mediapart a publié le rapport de l’inspection générale de l’Éducation nationale, daté de juillet 2023, concernant le Collège Stanislas. L’enquête conduite auprès de cet établissement privé catholique sous contrat, situé à Paris et dans lequel la nouvelle ministre Amélie Oudéa-Castéra scolarise ses enfants, pointe notamment des « dérives » dans les cours de catéchisme, dans l’éducation à la sexualité, ainsi que dans l'observation des programmes. Or, le ministère a rechigné à rendre public son contenu. Un silence fréquent dans ce genre de cas. Ce qui relance les critiques sur l'opacité de la rue de Grenelle concernant le contrôle des établissements privés, qu’ils soient ou non sous contrat...

...Pourtant, derrière cette apparente fermeté, comment expliquer que l’Éducation nationale se refuse depuis cet été à rendre publiques les conclusions de l’enquête administrative ? Celle-ci avait été lancée par le directeur de cabinet de Pap Ndiaye en février 2023 à la suite de premières révélations dans la presse exposant des dérives au sein de Stanislas...

Une ministre a parfaitement le droit de disposer d'une vie privée et de procéder à des choix personnels qui ne concernent qu'elle. A condition de regarder la réalité en face, de l'affronter, de s'en donner les moyens et de ne pas continuer à balayer la poussière sous le tapis, quand on est en charge du ministère de l'éducation nationale où institutionnellement, ce n'est pas l'école privée qui devrait être promue mais l'école républicaine laïque avec les valeurs afférentes. Les mensonges en prime n'arrangent pas le tableau.
Un élu, à ce niveau, c'est un représentant institutionnel, avec une éthique dont il ne peut se dispenser. Il perçoit un salaire, des indemnités, des prises en charge,... conséquents généreusement attribués sur des fonds publics. A ce titre, il a un engagement au service de la nation, des citoyens, à qui il doit rendre compte de ses activités et de son intégrité.

La nomination de cette personne à ce poste, avec le cumul de deux ministères et la charge de très lourdes responsabilités est tout sauf sérieux. Cela ressemble à une provocation.

Le cas du lycée Averroès a été traité.
https://www.lemonde.fr/societe/article/ ... _3224.html

Pourquoi pas celui de Stanislas ?
Il est aussi question de contenus pédagogiques litigieux...

[LoutredeMer]

@ Dominique

S'il n'y avait que le collège Stanislas...

Je ne me suis pas vraiment documentée ces temps-ci. Mais mes impressions sont les suivantes :

- l'enquête sur le collège Stanislas remonte à février 2023 et le rapport à juillet 2023. il est pour le moins surprenant que la presse n'ait pas bougé depuis et notamment, n'ait pas mis le précédent ministre de l'Education, soit Gabriel Attal, en face de ses responsabilités... Pour quelles raisons? ... (j'ai mes idées là-dessus).

- En parallèle, l'attention publique a été focalisée en septembre sur l'obligation du non-port de l'abaya à l'école... (cela occupait les foules et la presse, n'est-ce pas?)

- Peu de réactions sur le port de l'uniforme à l'école publique nouvellement préconisé... alors que l'on remplace un uniforme (l'abaya) par un autre...

- la presse se rue sur la nouvelle ministre très récemment nommée qui débarque des sports pour se retrouver en charge de multiples ministères fusionnés... (il ne manque plus que de lui rattacher la santé et la condition féminine... voir dans l'Histoire à quels régimes ces manoeuvres correspondent...)

- la diversion consistant en cette ruée sur une pauvre fille qui vient à l'instant d'être nommée à l'Education, ruée qui cache la forêt de justiciables, d'incompétants et de dinosaures de Sarko et autres, me fait penser à un petit os jeté en pâture pour encore une fois faire diverger les media et l'opinion publique, des problèmes cruciaux.

- J'ajoute que cela me rappelle le déchaînement sur Edith Cresson, rare femme du gouvernement d'alors (en 1991), qui a payé pour tous les autres. A noter aussi que la parité actuelle (7 femmes et 7 hommes au gouvernement ministériel), si on l'examine de près, fait apparaître les ministères clés entre les mains d'hommes, le reste étant tenu par des femmes.

Je passe sur le discours propagandiste récent du président qui se gausse de paroles vides alors qu'il a mis la France à genoux ...

[Dominique18]

@ Loutre

Je rejoins pour bonne partie ton analyse.
Il y a des tas de choses pas claires, genre république bananière.

La ministre actuelle utilisée comme fusible? Pas impossible.
Pour détourner l'attention, la manoeuvre est réussie.
Le retour de "sommités" avec leur stock de casseroles est époustouflant.
Et pendant ce temps, le petit Jordan progresse, progresse,...



L'analyse de Natacha Polony qui te rejoint sur plusieurs points:

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Natacha Polony : "L'éducation impose un combat collectif, pas celui d'un comédien jouant à l'homme d'État"
Édito
Par Natacha Polony
Publié le 17/01/2024 à 6:00

Au sommet de l’État, l’opération Gabriel Attal est réussie : une semaine de plateaux de télévision à disserter sur l'« ascension fulgurante » du « brillant » nouveau Premier ministre. Pendant que l'éducation et l'école espèrent mieux que des belles paroles et attendent toujours d'être placées au centre de toutes les politiques nationales, souligne Natacha Polony, directrice de la rédaction de « Marianne ».
Le constat, les Français l’ont à peu près en tête. Une société tendue, minée par le ressentiment, dans laquelle tous ont bien compris que le mérite et l’utilité commune ne déterminaient ni la richesse ni la reconnaissance. Un pays qui vit sur ses réserves – réserves économiques, patrimoniales, culturelles, réserves de civisme, même – mais qui ne produit plus rien. Et des chantiers en jachère : logement, santé, aménagement du territoire, infrastructures et bien sûr école.

Les Français l’ont en tête, mais ils sont, semble-t-il, les seuls. Au sommet de l’État, le sujet est tout autre : comment éviter de se prendre un gadin aux élections européennes ? DLC (date limite de consommation) du tout nouveau Premier ministre : juin 2024. Rassurons-nous, c’est comme les yaourts, on peut sans risque dépasser un peu la DLC.

L'ÉCOLE PUBLIQUE EN DÉCRÉPITUDE
Et puis, au sommet de l’État, l’opération peut être considérée comme réussie : une semaine de plateaux de télévision à disserter sur l’âge du « brillant » Gabriel Attal, sur son « ascension fulgurante », jusqu’à l’inénarrable délire étymologique de Christophe Barbier (« Gabriel, le bras armé de Dieu »), des heures à commenter le sourire crispé de Gérald Darmanin pour en déduire le dépit du ministre freiné dans ses ambitions présidentielles puis, coup de théâtre, l’entrée en scène de Rachida Dati, qui permet quarante-huit heures d’analyse sur l’état des Républicains et la perspective de l’élection municipale à Paris.

Rarement, les médias auront à ce point œuvré à se décrédibiliser. Rarement on aura vu une telle ferveur dans l’insignifiance. Jusqu’à la polémique autour du pathétique mensonge d’Amélie Oudéa-Castéra, qui a permis d’éclipser à force de rebondissements grotesques (de la part de gens qu’on nous vend certes comme dénués de toute conviction mais grands communicants…) le véritable scandale : l’école publique est dans un état de décrépitude tragique – et la fuite vers le privé en est une des conséquences plus qu’une cause – du fait de la paupérisation des enseignants mais aussi d’une idéologie qui, des années durant, a tiré les élèves vers le bas en bannissant toute notion d’exigence et d’effort, et la nouvelle ministre sera priée de s’occuper de tout cela dans le temps que lui laissera la gestion des jeux Olympiques.

Certes, on a entendu le président de la République : l’école est de son « domaine réservé ». Et même le sémillant Premier ministre : il « emporte avec [lui] la cause de l’école ». L’heure est au « réarmement civique » à l’action, à l’audace… Le ministère de la parole et de l’esbroufe a encore étendu son champ d’application.

Et c’est assez cohérent puisque la principale compétence de Gabriel Attal, jusqu’à présent, a été de distiller avec le sourire du jeune homme bien né les mots qui lui semblaient devoir complaire à l’électorat qu’il visait. Il est toujours étonnant de voir se perpétuer, malgré les promesses de nouveau monde et les coups de boutoir du réel nous signifiant que la fête est finie, ce genre de profil balzacien que viennent seulement colorer quelques teintes nouvelles liées à l’époque.

FUMEUX « CHOC DES SAVOIRS »
Nous rappelions la semaine dernière le rêve de Michel Rocard d’un Premier ministre qui eût été ministre de l’Éducation nationale. C’est-à-dire un ministre de l’Éducation nationale promu au rang de premier des ministres pour mettre l’éducation au centre de toutes les politiques puisqu’elle est le pivot de la République, la condition sine qua non de la paix civile, de la liberté individuelle et collective et de la prospérité de la Nation. Un ministre de l’Éducation nationale imposant à Bercy un investissement massif, lançant un plan de refonte totale de la formation des enseignants autour du rôle premier de l’instituteur, du professeur des écoles, prévoyant, donc, la formation et le recrutement des formateurs – puisque c’est le nerf de la guerre – et promouvant, non pas un très fumeux « choc des savoirs » mais une valorisation desdits savoirs, de leur transmission, du mérite et de la recherche de l’excellence. Ajoutons des conditions de travail décentes pour les enseignants et les moyens horaires d’aider les élèves en difficulté pour que l’émulation ne vire pas à la relégation des plus fragiles.

Évidemment, il faudrait pour cela que le directeur de cabinet du Premier ministre-ministre de l’Éducation nationale ne soit pas un ancien directeur du Trésor, imprégné des dogmes de l’orthodoxie budgétaire à courte vue et prompt à considérer que la richesse du pays dépend de la banque et de l’assurance plutôt que des PME et de la production industrielle. Il faudrait également le courage de combattre tous les lobbies qui ont intérêt à faire de chaque enfant non un citoyen en devenir mais un consommateur abruti ou un influenceur avide. Il faudrait ne pas mener une politique qui fasse de la France la championne du monde des dividendes pendant que des métiers essentiels au bien commun restent sous-payés et précarisés.[/spoiler]

[LoutredeMer]

L'analyse de Natacha Polony qui te rejoint sur plusieurs points:

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Natacha Polony : "L'éducation impose un combat collectif, pas celui d'un comédien jouant à l'homme d'État"
Édito
Par Natacha Polony
Publié le 17/01/2024 à 6:00

Au sommet de l’État, l’opération Gabriel Attal est réussie : une semaine de plateaux de télévision à disserter sur l'« ascension fulgurante » du « brillant » nouveau Premier ministre. Pendant que l'éducation et l'école espèrent mieux que des belles paroles et attendent toujours d'être placées au centre de toutes les politiques nationales, souligne Natacha Polony, directrice de la rédaction de « Marianne ».
Le constat, les Français l’ont à peu près en tête. Une société tendue, minée par le ressentiment, dans laquelle tous ont bien compris que le mérite et l’utilité commune ne déterminaient ni la richesse ni la reconnaissance. Un pays qui vit sur ses réserves – réserves économiques, patrimoniales, culturelles, réserves de civisme, même – mais qui ne produit plus rien. Et des chantiers en jachère : logement, santé, aménagement du territoire, infrastructures et bien sûr école.

Les Français l’ont en tête, mais ils sont, semble-t-il, les seuls. Au sommet de l’État, le sujet est tout autre : comment éviter de se prendre un gadin aux élections européennes ? DLC (date limite de consommation) du tout nouveau Premier ministre : juin 2024. Rassurons-nous, c’est comme les yaourts, on peut sans risque dépasser un peu la DLC.

L'ÉCOLE PUBLIQUE EN DÉCRÉPITUDE
Et puis, au sommet de l’État, l’opération peut être considérée comme réussie : une semaine de plateaux de télévision à disserter sur l’âge du « brillant » Gabriel Attal, sur son « ascension fulgurante », jusqu’à l’inénarrable délire étymologique de Christophe Barbier (« Gabriel, le bras armé de Dieu »), des heures à commenter le sourire crispé de Gérald Darmanin pour en déduire le dépit du ministre freiné dans ses ambitions présidentielles puis, coup de théâtre, l’entrée en scène de Rachida Dati, qui permet quarante-huit heures d’analyse sur l’état des Républicains et la perspective de l’élection municipale à Paris.

Rarement, les médias auront à ce point œuvré à se décrédibiliser. Rarement on aura vu une telle ferveur dans l’insignifiance. Jusqu’à la polémique autour du pathétique mensonge d’Amélie Oudéa-Castéra, qui a permis d’éclipser à force de rebondissements grotesques (de la part de gens qu’on nous vend certes comme dénués de toute conviction mais grands communicants…) le véritable scandale : l’école publique est dans un état de décrépitude tragique – et la fuite vers le privé en est une des conséquences plus qu’une cause – du fait de la paupérisation des enseignants mais aussi d’une idéologie qui, des années durant, a tiré les élèves vers le bas en bannissant toute notion d’exigence et d’effort, et la nouvelle ministre sera priée de s’occuper de tout cela dans le temps que lui laissera la gestion des jeux Olympiques.

Certes, on a entendu le président de la République : l’école est de son « domaine réservé ». Et même le sémillant Premier ministre : il « emporte avec [lui] la cause de l’école ». L’heure est au « réarmement civique » à l’action, à l’audace… Le ministère de la parole et de l’esbroufe a encore étendu son champ d’application.

Et c’est assez cohérent puisque la principale compétence de Gabriel Attal, jusqu’à présent, a été de distiller avec le sourire du jeune homme bien né les mots qui lui semblaient devoir complaire à l’électorat qu’il visait. Il est toujours étonnant de voir se perpétuer, malgré les promesses de nouveau monde et les coups de boutoir du réel nous signifiant que la fête est finie, ce genre de profil balzacien que viennent seulement colorer quelques teintes nouvelles liées à l’époque.

FUMEUX « CHOC DES SAVOIRS »
Nous rappelions la semaine dernière le rêve de Michel Rocard d’un Premier ministre qui eût été ministre de l’Éducation nationale. C’est-à-dire un ministre de l’Éducation nationale promu au rang de premier des ministres pour mettre l’éducation au centre de toutes les politiques puisqu’elle est le pivot de la République, la condition sine qua non de la paix civile, de la liberté individuelle et collective et de la prospérité de la Nation. Un ministre de l’Éducation nationale imposant à Bercy un investissement massif, lançant un plan de refonte totale de la formation des enseignants autour du rôle premier de l’instituteur, du professeur des écoles, prévoyant, donc, la formation et le recrutement des formateurs – puisque c’est le nerf de la guerre – et promouvant, non pas un très fumeux « choc des savoirs » mais une valorisation desdits savoirs, de leur transmission, du mérite et de la recherche de l’excellence. Ajoutons des conditions de travail décentes pour les enseignants et les moyens horaires d’aider les élèves en difficulté pour que l’émulation ne vire pas à la relégation des plus fragiles.

Évidemment, il faudrait pour cela que le directeur de cabinet du Premier ministre-ministre de l’Éducation nationale ne soit pas un ancien directeur du Trésor, imprégné des dogmes de l’orthodoxie budgétaire à courte vue et prompt à considérer que la richesse du pays dépend de la banque et de l’assurance plutôt que des PME et de la production industrielle. Il faudrait également le courage de combattre tous les lobbies qui ont intérêt à faire de chaque enfant non un citoyen en devenir mais un consommateur abruti ou un influenceur avide. Il faudrait ne pas mener une politique qui fasse de la France la championne du monde des dividendes pendant que des métiers essentiels au bien commun restent sous-payés et précarisés.[/spoiler]

Natacha présidente!

[Dominique18]

...Je passe sur le discours propagandiste récent du président qui se gausse de paroles...

Humm...

[Inso]

Humm...

Il me semble qu'à peu près toutes les politiques natalistes ont échouées...

Annexe : Petite étude intéressante qui tente de comprendre pourquoi la natalité a baissé en France dès la fin du 18eme siècle, soit bien avant les autres nations européennes.


EDIT : un petit billet d'humeur sur le "réarmement démographique".

[Inso]

Oh !
Le fils de la ministre Oudéa-Castéra a bénéficié d’un système de contournement de Parcoursup à Stanislas (médiapart)

À mon avis, à Stanislas ils doivent l'avoir mauvaise et en vouloir un max à Macron pour l'avoir choisie comme ministre de l'éducation. Tous les petits trafics marchaient pépouze et là, PAF ! ça pète de partout.

[Dominique18]

Oh !
Le fils de la ministre Oudéa-Castéra a bénéficié d’un système de contournement de Parcoursup à Stanislas (médiapart)

À mon avis, à Stanislas ils doivent l'avoir mauvaise et en vouloir un max à Macron pour l'avoir choisie comme ministre de l'éducation. Tous les petits trafics marchaient pépouze et là, PAF ! ça pète de partout.

Ça fait désordre...

https://www.centrepresseaveyron.fr/2024 ... 710373.php

Avec un sérieux manque de classe...

[Florence]

Oh !
Le fils de la ministre Oudéa-Castéra a bénéficié d’un système de contournement de Parcoursup à Stanislas (médiapart)

C'est à mon avis une des principales raisons pour lesquelles aucune réforme de l'enseignement ne peut fonctionner (et pas seulement en France) : aucun membre du gouvernement, de la haute administration ou des plus prospères sphères de la société n'est jamais confronté aux problèmes et difficultés quotidiens et réels auxquels sont confrontées institutions scolaires et leurs usagers … Ils fonctionnent quasiment tous sur le mode "j'ai une solution à vendre, voici le problème que j'ai inventé pour justifier son application".

Ca me rappelle un article dans Mad Magazine, qui proposait des solutions pour un gouvernement plus efficace; il y était recommandé que les élus soient payés au Smic (parce qu'il n'y a aucune raison pour qu'on confie le budget de l'état à quelqu'un incapable de gérer celui d'un ménage modeste), doivent se déplacer exclusivement en transports publics (c'est leur responsabilité de les faire fonctionner efficacement) et n'aient pas droit à des gardes du corps ou autres protections personnelles (parce c'est leur responsabilité d'assurer la sécurité de tous dans les rues), etc.

À mon avis, à Stanislas ils doivent l'avoir mauvaise et en vouloir un max à Macron pour l'avoir choisie comme ministre de l'éducation. Tous les petits trafics marchaient pépouze et là, PAF ! ça pète de partout.

Tous les escrocs en veulent à ceux qui participent à la dénonciations de leurs turpitudes, c'est pourquoi ils sont en général les premiers à jouer la grande scène de l'indignation vis-à-vis des idiots qui ont eu le mauvais goût de se faire prendre les doigts dans le pot de confiture !

[Dominique18]

Une vidéo de Mediapart où interviennent trois journaliste qui contextualisent les faits en apportant plusieurs preuves, dont les propos de la ministre qui mettent à bas l'entreprise de communication gouvernementale, une sorte de "merchandising". Ils expliquent le sens et la valeur de leur enquête.

https://m.youtube.com/watch?v=kV91hDpjczs

Est abordé et détaillé le fonctionnement (très) particulier du collège-lycėe Stanislas qui a fait l'objet d'une enquête administrative ayant abouti à un rapport circonstancié.
Il apparaît qu'il est impossible, d'après Mediapart, compte-tenu des signalements et preuves accumulés, qui sont parvenus jusqu'au ministère, qu'Attal et Oudéa-Castėra ne soient pas au courant.
Les derniers éléments en date sont les privautés de cet établissement scolaire privé avec Parcoursup (la plateforme nationale de préinscription en première année de l'enseignement supérieur en France). La ministre ne peut pas ne pas être au courant puisque son fils aîné a bénéficié de largesses qu'on ne peut pas qualifier autrement que de privilèges (à considérer comme étant "de classe").

https://www.ouest-france.fr/politique/a ... 58aed58508

[LoutredeMer]

La chasse aux sorcières est ouverte...

[Dominique18]

La chasse aux sorcières est ouverte...

Ce n'est pas à considérer comme une chasse aux sorcières.
Des élus au plus haut niveau de l'état se retrouvent en contradiction formelle par rapport à leurs propos et à l'exercice de leur fonction en refusant de tenir compte d'un rapport d'importance, en n'intervenant pas, tout en se complaisant dans des mensonges les plus éhontés.
Je rappelle que cet établissement n'est pas un établissement privé hors-contrat, mais sous contrat, avec un financement à 75% provenant de fonds publics, et avec l'obligation contractuelle de financement de la collectivité,
soit en ce cas la municipalité de Paris, qui verse annuellement 1.300 000 euros.
Pas de chasse aux sorcières, mais une remise à l'équerre par rapport aux valeurs républicaines et laïques ainsi que l'obligation légale de rendre des comptes.

[LoutredeMer]

La chasse aux sorcières est ouverte...

Ce n'est pas à considérer comme une chasse aux sorcières.

Si. Je l'ai déjà dit : "l'affaire" date de septembre 2023. Elle n'était pas en poste.

Des élus au plus haut niveau de l'état se retrouvent en contradiction formelle par rapport à leurs propos et à l'exercice de leur fonction en refusant de tenir compte d'un rapport d'importance, en n'intervenant pas, tout en se complaisant dans des mensonges les plus éhontés.

C'est clair qu'elle seule nous ment, parmi tous les politiques...

Quant à l'exercice de la fonction, elle au moins, est énarque. Tu devrais aller jeter un coup d'oeil aux cv (via wikipedia) de certains de nos dirigeants actuels en France et en Europe...

[LoutredeMer]

Je rappelle que cet établissement n'est pas un établissement privé hors-contrat, mais sous contrat, avec un financement à 75% provenant de fonds publics, et avec l'obligation contractuelle de financement de la collectivité,
soit en ce cas la municipalité de Paris, qui verse annuellement 1.300 000 euros.

Quel rapport avec l'actuelle ministre?

[Dominique18]

C'est clair qu'elle seule nous ment, parmi tous les politiques...

Quant à l'exercice de la fonction, elle au moins, est énarque. Tu devrais aller jeter un coup d'oeil aux cv (via wikipedia) de certains de nos dirigeants actuels en France et en Europe...
.....
Quel rapport avec l'actuelle ministre?

Qu'elle soit une femme, énarque, ne change rien au problème. A ce niveau de représentation de l'état, et de responsabilité, ce n'est pas l'individu qui prédomine, c'est la fonction.
Elle est ministre, elle fait partie d'un gouvernement, elle a choisi la voie de l'exercice du pouvoir (l'ENA, qu'est-ce que c'est d'autre ?), personne ne l'a forcée.
Mediapart ne se positionne pas contre une personne, mais contre un ensemble de dysfonctionnements.
Elle s'est trouvée au mauvais moment, au mauvais endroit, peut-être, mais la mule était chargée, plus quon6ne le pensait.

[LoutredeMer]

Mediapart ne se positionne pas contre une personne, mais contre un ensemble de dysfonctionnements.

Ce n'est pas ce que j'ai lu de la transcription.

Les dysfonctionnements datent donc de la nomination d'Oudéa-Castera? ...

Je voudrais que tu répondes enfin à ma remarque : pourquoi personne n'a bougé suite au rapport de septembre 2023 sur le collège Stanislas?

[Inso]

La chasse aux sorcières est ouverte...

Je n'ai pas l'impression de voir ici une chasse aux sorcière. Les différents articles que je lis et les posts de Dominique sont davantage centrés sur Stanislas et les deux ministres (Attal et AOC) concernés. Sur la plupart des articles (que j'ai lu du moins), c'est plus la "classe bourgeoise" du gouvernement qu'une seule personne qui est mis en cause.
Si le dossier est assez ancien et a été caché par d'autres (qui ont été promus depuis), c'est tout de même notre ministre de l'éducation qui a mis le feu aux poudres récemment en ayant une communication catastrophique et qui est directement impliquée dans le dossier. Difficile de l'ignorer.
Toujours pour remettre en cause le gouvernement (et non pas une seule ministre), on peut remarquer la différence de traitement entre le collège Stanislas et le lycée Averroès. (cf cet article ou celui-ci).

Quel rapport avec l'actuelle ministre?

C'est la ministre en charge. On attend donc de sa part des déclarations honnêtes, égalitaires et républicaines sur le sujet (comme pour tous les ministres dans leurs domaines respectifs).

[Dominique18]

Mediapart ne se positionne pas contre une personne, mais contre un ensemble de dysfonctionnements.

Ce n'est pas ce que j'ai lu de la transcription.

Les dysfonctionnements datent donc de la nomination d'Oudéa-Castera? ...

Je voudrais que tu répondes enfin à ma remarque : pourquoi personne n'a bougé suite au rapport de septembre 2023 sur le collège Stanislas?

Les dysfonctionnements à l'intérieur de cet établissement scolaire ne sont pas récents. De mémoire, il me semble que le Canard Enchaîné, dans un hors-série qui traitait de la sphère catholique et de ses réseaux d'influence, s'y était intéressé. Le Canard en soulève des lièvres, ce n'est pour autant que toutes les affaires conduisent à une prise en compte, à des investigations avec saisie de la justice... Certains dossiers oui, d'autres restent en souffrance.
Pourquoi personne ne s'est il emparé du dossier "Stanislas"? Je n'en sais rien.
Est-ce que l'arrivée de la ministre à ce poste a été une opportunité orientée ? Je n'en sais toujours rien.
Une coïncidence ? Idem.
Oudéa-Castéra a-t-elle été utilisée par le staff macroniste? Peut-être... je l'ai exprimé.
Si tel est le cas, il faut reconnaître que ceux qui sont derrière ce remue-ménage ne sont pas bien futés, parce que l'ouverture de la boîte de Pandore ne va vraiment pas dans leur sens. Les manoeuvres de communication ainsi que le relookage de la crédibilité sont mortes. Le dernier discours présidentiel, peu inspiré, opportuniste et populiste, ne fait que confirmer l'état des lieux. Entre soi et déliquescence des institutions publiques...

Édit...
Inso parvient à la même analyse.
Ce ne sont pas les personnes à considérer, ce sont les représentations et les fonctions, et ce, quel que soient le genre des individus.
Je ne sais pas à quoi joue la fine équipe macroniste, à part avoir embrayé sérieusement la machine à perdre.

[LoutredeMer]

Si le dossier est assez ancien et a été caché par d'autres (qui ont été promus depuis),

Exactement. Penses-tu qu'il y aurait eu promotion... si le dossier avait été divulgué à l'époque, entre autres, par la presse?

, c'est tout de même notre ministre de l'éducation qui a mis le feu aux poudres récemment en ayant une communication catastrophique et qui est directement impliquée dans le dossier. Difficile de l'ignorer.

Ce qui a mis le feu aux poudres c'est la question qu'on lui a posée sur la scolarisation de ses enfants.

Et penses-tu qu'elle puisse résoudre ce dossier qui traine en d'autres mains depuis presque un an, en moins de 15 jours, depuis la date de sa nomination?

[Dominique18]

Ce qui a mis le feu aux poudres c'est la question qu'on lui a posée sur la scolarisation de ses enfants.

Ce n'est pas tant la question que sa réponse calamiteuse, qui n'a fait qu'enfoncer le clou. Personne ne l'a fait à sa place.
Discours disponible dans la vidéo de Mediapart.
Le collège-lycée Stanislas, c'est l'un des bastions de "l'élite". Cest grisant de pouvoir faire partie de l'élite, on ne va quand même pas cracher dans la soupe.

[LoutredeMer]

Ce qui a mis le feu aux poudres c'est la question qu'on lui a posée sur la scolarisation de ses enfants.

Ce n'est pas tant la question que sa réponse calamiteuse, qui n'a fait qu'enfoncer le clou. Personne ne l'a fait à sa place.
Disponible dans la vidéo de Mediapart.

A-t-on posé la même question aux anciens ministres de l'Education quand ils ont été nommés ou par la suite?