PhD Smith a écrit : 04 août 2024, 15:43Tu en es sûr ?
J'ai eu la flemme de regarder en détail les formules de calcul d'Externo et surtout de son thuriféraire numérique, mais je ne pense pas qu'il y ait de problème (ou alors pas beaucoup). L'idée se résume par le titre ci-dessous :
Tous les référentiels inertiels sont égaux selon Einstein, mais l'un d'eux est plus égaux que les autres selon Lorentz...
...mais on ne dispose (à ce jour) d'aucun fait d'observation permettant de savoir lequel.
Sauf erreur, il s'agit du choix d'un
changement de système de coordonnées dans lequel sont
privilégiées les mesures de distance, de durée et de simultanéité propres à
un référentiel inertiel, choisi arbitrairement, mais considéré comme
le bon référentiel inertiel.
Il s'agit du référentiel dans lequel on estime avoir le droit de déclarer que la vitesse de la lumière y est vraiment, réellement (et non en "apparence") isotrope...
...bref, le référentiel inertiel dans lequel le milieu de propagation des ondes lumineuses serait au repos (1).
Du coup, dans tous les autres référentiels inertiels (les "mauvais référentiels")
- les mètres sont contractés
- les horloges tournent au ralenti
- la lumière ne va pas à la même vitessse "vers l'avant" que "vers l'arrière" (2)
C'est une représentation des transformations de Lorentz sous une forme adaptée à l'
interprétation lorentzienne de la RR. J'ai donné une présentation power point (3) illustrant les effets relativistes (supposés objectifs du coup) perçus par les "bons" observateurs inertiels (les observateurs au repos par rapport à l'éther) en
Relativité de Lorentz.
Puis-je savoir si la lumière est isotrope dans mon référentiel inertiel ?
Pour essayer de le savoir sans passer par la "convention" de simultanéité, un observateur
déplace lentement une horloge d'un point à un autre dans son référentiel inertiel. Par cette méthode
physique, il trouve une simultanéité conforme à celle obtenue en considérant la vitesse de la lumière comme isotrope dans
son référentiel inertiel. Las, c'est vrai aussi
dans tous les autres référentiels inertiels.
Du coup, notre observateur se rabat sur une autre méthode. Notre observateur au repos dans son référentiel inertiel tire, avec sa mitraillette à particules, des particules
instables de durée de vie T dans toutes les directions (à vitesse << c). Il règle alors l'heure des horloges atteintes quand ces particules décèdent, à la date T caractérisant leur durée de vie. Las, là encore, la "convention" (relative) de simultanéité par envoi de signaux lumineux interprétés comme de vitesse isotrope est
respectée dans tous les référentiels inertiels.
Un exemple de modèle de la Relativité Restreinte dans le cadre d'un éther
Un exemple de modèle (avec beaucoup plus de physique qu'une présentation formelle en terme de choix de systèmes de coordonnées pour modéliser, à la lorentzienne, les transformations de Lorentz) me semble intéressant à signaler.
Oscillating Spacetime: The Foundation of the Universe.
Il y a une discussion active sur ce sujet postée sur researchgate en aout 2023
(24 600 lectures, 5400 réponses, 55 followers, 18 recommandations, d'intervenants dont une moitié environ sont des physiciens)
Is spacetime an elastic medium that propagates waves? (35 pages).
Bon... En espérant qu'Exteno/Gemini ne va pas répondre à mon message car sinon je vais me retrouver embrigadé dans des échanges sans fin, avançant à une vitesse désespérément inférieure à celle de la lumière.
(1) En ce qui concerne les mesures et résultats d'observation disponibles à ce jour, on ne peut pas le distinguer des autres...
...et pour cause, la possibilité de distinguer ce référentiel inertiel de ses copains impliquerait une violation d'invariance de Lorentz.
(2) comme dans l'effet Sagnac où la vitesse de la lumière par rapport à l'observaeur tournant vaut c+v dans un sens de rotation et c-v dans l'autre sens, ou encore dans l'espace-temps statique hypertorique pour un observateur en mouvement à la vitesse v dans cette espace qui possèe un référentiel immobile identifiable (par un effet analogue à l'effet Sagnac).
De même, dans l'espace-temps de Schwarzschild, le "bon référentiel" (le bon "éther"), est celui formé des observateurs en chute libre radiale "partis de très haut" à vitesse nulle. Selon les mesures de ces observateurs, la lumière "tombe" (par rapport aux observateurs de schwarzschild) à vitesse c+v et "remonte" à vitesse c-v (avec v = (2GM/r)^0.5 cad, de façon non intuitive, la vitesse v de libération Newtonienne).
Par rapport à ces "bons observateurs"chute libre, c'est bien le mètre des observateurs de Schwarzschild qui sont contractés en direction radiale. Les observateurs de Schwarzschild en conviennent par comparaison entre différence de circonférence 2pi dr et différence de distance radiale dl = dr/(1-v²/c²)^0.5 > dr mesurée par leurs mètres contractés.
De même, ce sont bien les horloges des observateurs de Schwarzschild qui tournent au ralenti. Là aussi, les observateurs de Schwarzschild en conviennent par comparaison du tic-tac ralenti des horloges les plus proches de la sphère de Schwarzschild avec le tic-tac des horloges immobiles "très haut".
(3) J'avais réalisé ce power point de la relativité de Lorentz en 2003, à une époque où j'avais besoin d'un référentiel inertiel privilégié
- pour autoriser une interprétation objective de l'état quantique de la paire EPR corrélées et une interprétation de la mesure quantique comme un phénomène physique objectif, donc une violation de causalité relativiste (au niveau interprétatif) par une mesure réalisée d'un seul côté,
- ET cependant pouvoir aussi y respecter l'invariance de Lorentz des effets relativistes,
- tout en respectant, cependant, un principe de causalité interprété comme objectif lui aussi, relatif à une chronologie absolue.