@ Jodie
Hhhhmmmm...
Il est autour de 8h00...
J'ai fini de "ronfler", je suppose que tu t'y adonnés à ton tour

. Non mais sans blague...
Il faut que je lise le livre pour contextualiser tout ça.
Par rapport à notre environnement, notre organisme perçoit des informations continuelles et il effectue le tri suivant des indices de pertinence, il ne "retient" que ce dont il a besoin pour continuer à exister (signaux, informations,...), le reste il l'ignore, ou l'élimine. Le propre d'un être vivant, c'est d'être, c'est d'agir en ce sens, pas de réfléchir (merci HL).
Cela c'est pour le fonctionnement basique, standard.
L'existence au milieu d'une forêt, d'une jungle urbaine, au sommet d'une montagne, ou dans un sous-marin, induit des situations avec des processus d'adaptation différents et particuliers. Le socle reste le même: survivre et vivre.
Il faut s'ôter l'idée de vouloir contrôler, d'exercer un contrôle à ce niveau, d'avoir la maîtrise des opérations, c'est une illusion. La partie consciente de notre identité, qui nole fait croire, est infime dans la globalité de l'individu.
"Nous sommes notre cerveau." indique Stanislas Dehaene.
Mais le cerveau n'est pas "nous".
Nous ne sommes pas ce que nous pensons (croyons) être.
Nous ne nous appartenons pas. *
On pense en conceptualisant, parce qu'on dispose d'un système qui le permet. Mais ce n'est pas pour autant que parce que pensons, nous sommes maîtres à bord. Nous n'avons accès qu'à une partie de notre être.
Quelque chose dans ce style.
Un fait se produit : la chute d'un arbre avec un nid qui voltige. Il y a 47 témoins de l'événement. Il y aura probablement 47 versions pour les témoignages, avec un certain nombre de convergences et de concordances, parce que chacun des témoins dispose de sa grille de lecture unique, individuelle, de son "décodeur" du monde qui l'entoure et dans lequel il évolue.
La "réalité", le "réel", est pourtant le même pour tous, mais c'est la perception par chacun de cette réalité, de ce réel qui va différer.
Il y a la vision, l'écoute, auxquelles il faut ajouter les sensations et les ressentis émotionnels.
Le fait est "traité" suivant l'équipement dont est doté l'individu, les émotions sont toujours présentes, avec des modes comparatifs qui interviennent en arrière-plan, dont on n'a pas forcément conscience.
Si parmi les témoins, il y a des alcoolisés ou des dopés, ça va encore ajouter des interférences et de nouvelles données avec des distorsions qu'il est intéressant d'étudier parce qu'elles inttoduisent des variables et évitent (en principe) d'avoir trop de conviction affirmées.
Il faut bien saisir la complexité de l'évolution et resituer l'être humain dans cette dynamique.
On peut se poser des questions, pour les réponses rien n'est assuré.
C'est aussi pour cette raison que les travaux avec les IA sont très porteurs car ils agrandissent le champ des possibilités en ouvrant une nouvelle somme de questionnements.
* comme l'indique précédemment ailleurs ABC à Philippe de Bellicsize, les philosophes qui ne sont pas versés dans la connaissance scientifique de haut niveau ne produisent que de la rhétorique qui tourne à vide, et qui n'aboutit à rien, sinon à un simple plaisir de l'esprit bien futile.
"La réalité n'est pas le réel,... le réel est inaccessible...", ça ne veut rien dire, surtout quand l'argumentation est absente ou déficiente

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En prime

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