Mieux que la spiritualité – Dans la tête d’un homme de science
Savoir et ressentir le monde.
Un petit aperçu de ce qui se passe dans la tête d'un scientifique vivant une spiritualité sans croyance. Voir avec cette perspective m’a éclairée sur mes propres craintes de perdre un je ne sais quoi, c’est pourquoi je partage, ça peut toujours servir à d'autres.
Je cite Bruno Dubuc dans sa conversation avec son ami Yvon à propos de cette ‘’peur de pouvoir moins apprécier les beautés de la nature ou de la poésie parce que j’commence à voir un peu ce qui a derrière, dans l’activités de nos circuits nerveux…’’
BD répondant comme suit à l’angoisse de son ami :
''Je comprends ce que tu veux dire. Le ciel orangé à l’horizon, cette ‘’magic hour’’ qui rend tout le monde beau dans la tiédeur du soir, avec le bon feeling que ça créée, on voudrait pas perdre ça pour rien au monde. Et je dois t’avouer que moi aussi j’ai eu cette angoisse-là un bon bout de temps à mesure que je lisais sur le cerveau. Jusqu’à ce que j’entendre Hubert Reeves, qui en connaît un bout sur le Soleil, justement dire que lui aussi, cette question de la compréhension perçue comme une menace à la beauté de l’expérience humaine l’avait assaillie alors qu’il regardait un coucher de soleil durant ses études. Il venait d’apprendre les équations de Maxwell qui décrivent parfaitement bien le comportement des ondes lumineuses et la raison pour laquelle le ciel prend toutes ces teintes rouge et orangé en fin de journée. Et à un moment donné, il a compris que c’était deux plaisirs différents qu’on n’avait pas à opposer l’un contre l’autre : celui de la compréhension du monde, du plaisir intellectuel qu’on peut avoir à grapiller un peu du fonctionnement du grand tout duquel on fait partie; et celui de notre subjectivité, de notre psychologie et de nos affects qui vibrent ou entrent en résonnance, comme disait l’autre, directement avec les beautés du monde. Et on a la chance d’avoir toujours accès à ces deux perspectives.''
Extrait du livre : Notre cerveau à tous les niveaux – Du big Bang à la conscience sociale.
Mieux que la spiritualité – Dans la tête d’un homme de science
Re: Mieux que la spiritualité – Dans la tête d’un homme de science
Par avance, je m'excuse pour ceux et celles qui m'avaient déjà lu dans cette seconde partie, je me suis rééditée, minimum dix fois
Ajout qui dépasse un peu l'idée première de ce sujet, mais bon.
Ce qui m’amène à me rappeler que tout n'est jamais entièrement noir ou blanc et que nous pouvons avoir plus d’une perspective pour nous permettre d’appréhender ce que l’on peut de notre réalité, même si elles ne s’équivalent pas toute, dépendant du contexte. On peut reprocher à des croyants appréciant les sciences de ne pas être à même de privilégier l’une ou l’autre de ces approches. Mais, on peut aussi faire l’inverse, soit reprocher à des scientifiques qui maintiennent certaines croyances, d'être en contradiction avec les principes même de la science qui se base sur les faits. Peut-être aussi existe-t-il des Sceptiques qui conservent des croyances, allez savoir...
Je vous dis ça parce qu'on peut facilement reprocher à un croyant de ne pas ser fié à ce que la science nous dit, ça se comprend, mais plus j'y pense, plus je trouve que un n'empêche pas l'autre.
Je pense que c’est une erreur de vouloir être d'un côté ou de l'autre et pas d'apprendre à apprécier ce que l'on peut aller chercher. Est-ce qu'il n'y a pas pas toujours une intuition derrière une hypothèse ? Mais, elle peut fort bien, au départ, surtout pour ceux qui se basent sur des coyances, ne pas trouver des mots adaptés ou exploitables pour se former dans un langage suffisamment clair qui puisse mener à quelque chose de productif. Ca ne veut pas dire que c'était faux.
Autrement dit, peut-on penser que rien n’est à rejeter entièrement si on ne prend pas partie. Ca m’apparaît une posture, bien plus confortable et ça éviterait des écueils, même dans notre société devenant de plus en plus duelle. Je regarde tout autour de moi et je vois des clans, des idées contraire, dit autrement peu de collabotation.
Je pense aussi que si les gens sont incapables de ne pas prendre partie, c’est parce qu’ils ont peur d’y perdre quelque chose. Peut-être que là aussi, il y a une histoire de sentiment derrière la place qu'on prend dans nos vies, dans nos raisonnements, etc. etc.

Ajout qui dépasse un peu l'idée première de ce sujet, mais bon.
Ce qui m’amène à me rappeler que tout n'est jamais entièrement noir ou blanc et que nous pouvons avoir plus d’une perspective pour nous permettre d’appréhender ce que l’on peut de notre réalité, même si elles ne s’équivalent pas toute, dépendant du contexte. On peut reprocher à des croyants appréciant les sciences de ne pas être à même de privilégier l’une ou l’autre de ces approches. Mais, on peut aussi faire l’inverse, soit reprocher à des scientifiques qui maintiennent certaines croyances, d'être en contradiction avec les principes même de la science qui se base sur les faits. Peut-être aussi existe-t-il des Sceptiques qui conservent des croyances, allez savoir...
Je vous dis ça parce qu'on peut facilement reprocher à un croyant de ne pas ser fié à ce que la science nous dit, ça se comprend, mais plus j'y pense, plus je trouve que un n'empêche pas l'autre.
Je pense que c’est une erreur de vouloir être d'un côté ou de l'autre et pas d'apprendre à apprécier ce que l'on peut aller chercher. Est-ce qu'il n'y a pas pas toujours une intuition derrière une hypothèse ? Mais, elle peut fort bien, au départ, surtout pour ceux qui se basent sur des coyances, ne pas trouver des mots adaptés ou exploitables pour se former dans un langage suffisamment clair qui puisse mener à quelque chose de productif. Ca ne veut pas dire que c'était faux.
Autrement dit, peut-on penser que rien n’est à rejeter entièrement si on ne prend pas partie. Ca m’apparaît une posture, bien plus confortable et ça éviterait des écueils, même dans notre société devenant de plus en plus duelle. Je regarde tout autour de moi et je vois des clans, des idées contraire, dit autrement peu de collabotation.
Je pense aussi que si les gens sont incapables de ne pas prendre partie, c’est parce qu’ils ont peur d’y perdre quelque chose. Peut-être que là aussi, il y a une histoire de sentiment derrière la place qu'on prend dans nos vies, dans nos raisonnements, etc. etc.
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