Nikola dit :
Parce que, de fait, les salariés créent la richesse.
Sans salarié, pas d’entreprise.
Sans patron, si.
C'est faux. Il y a tout un tas de patron qui créent leurs entreprises sans salariés, ont réussi à rendre prospère leurs entreprises avant d'embaucher.
Mais sinon :
Si ils créent (les salariés) les richesses (et en sont majoritairement responsables) alors ils créént également les externalités négatives (et en sont majoritairement responsables).
Tu ne peux pas imputer toutes les choses positives/richesses créées principalement aux salariés et d'un autre côté toutes les externalités négatives associées à ces richesses principalement aux dirigeants. Le pouvoir décision des dirigeants s'applique aussi bien pour les richesses créés que pour les externalités négatives.
Ton discours n'est pas cohérent.
Trouve une seule phrase de moi où j’ai écrit ça.

Dictateur et mafieux, je pourrai retrouver ces termes quand aux autres, je retranscrit juste la perception qui se dégage de tes écrits sur cette thématique.
Inutile de mettre des guillemets autour d’une expression que tu ne sembles pas capable de comprendre
C'est utile car c'est toi qui l'a employé dans la conversation. J'ai compris l'expression vu que je me suis renseigné lorsque tu l'as utilisé pour la première fois. Affirmer qu'il existe tout un tas de raison autre que celui du refus de parvenir pour ne pas vouloir être patron ne devrait pas être suffisant pour te faire affirmer que je ne comprends pas cette expression.
C’est précisément le problème : le pouvoir.
Çà fait partie des inconvénients et risques liés au pouvoir. Celui de se perdre en chemin car le pouvoir à la capacité de corrompre. Risquer de perdre et ou se voir diminuer son humanité, ce n'est pas quelque chose que je trouve enviable personnellement (ce n'est pas cela qui va m'inciter à être patron en tout cas ^^).
Mais l'entreprise et sa pérennité , la concurrence, la pression de l'état, la demande, bref le contexte général peuvent aussi inciter à des décisions froides et logiques qui effectuées de manière répétée conduisent à changer la perception du dirigeant envers les salariés (peut être un mécanisme de protection comme voir plus bas à travers d'autres exemples).
Cette tendance à l’égocentrisme est alimentée par le phénomène dit « d’objectification ». Ce dernier conduit à appréhender une personne à travers ce qui désigne généralement un objet, à savoir sa forme ou son usage. Par exemple, on parle d’objectification sexuelle quand on est conduit à considérer quelqu’un comme un simple moyen d’atteindre notre plaisir. Dans ce cas, cette personne n’est considérée qu’à travers sa plastique (pour ceux et celles qui auraient un doute, cet effet de pouvoir, comme la plupart des effets du pouvoir, touche aussi bien les hommes que les femmes…). Cependant, l’objectification ne s’applique pas seulement à la sexualité. Ne plus voir un SDF dans la rue parce qu’il fait partie du paysage, réduire un patient à sa maladie, ou considérer une personne à travers son physique pour décider de ses compétences et de l’emploi qu’elle peut ou non occuper sont autant de manifestations de l’objectification au quotidien. Par ailleurs, de façon plus dramatique, l’objectification rend compte d’un déni de ce qui caractérise toute personne comme être vivant, à savoir sa subjectivité et son autonomie. Autrui se voit traité comme un instrument à notre service, en notre possession, ou interchangeable. L’objectification conduit ainsi à ne plus écouter autrui et à ne plus lui attribuer de pensées ou de sentiments propres. Or, toute personne ayant du pouvoir se trouve en condition d’objectifier autrui.
L'objectification est en effet partout, j'imagine que celui qui travaille dans les abattoirs également..
Et la société est actuellement organisée de manière à ce que le pouvoir soit confisqué. Il faudrait au contraire le diluer au maximum.
Il n'est pas confisqué. Il faut déjà être conscient de son propre pouvoir.
À ceux qui critiquent les patrons, je leurs souhaite d'investir/prendre des risques, de créer une entreprise prospère à la sueur de leurs front. Leurs propos auront par la suite plus de pertinence/ils auront goutté à la difficulté d'être créateur et patron dans leurs chairs.
Et si ils veulent partager avec de nouveaux salariés embauchés par la suite tout le bénéfice et le pouvoir de décision par conviction, c'est très bien mais il faut accepter que la majorité ne procède pas ainsi/ n'a pas envie et c'est totalement justifié à mon sens.
Une remarque (question/réponse), en France en moyenne, les français épargnent actuellement 16% de leurs revenus. Pourquoi n'investissent t ils pas d'avantage et ainsi avoir potentiellement plus de revenus et donc de pouvoir (d'une certaine manière)?
Car la prise de risque freine. Peut être aussi que la culture de l'investissement en France n'est pas beaucoup développée.
Autre remarque, donnes deux budgets identiques à deux frères, il y a en un, il va te dépenser plus que ce qu'il a et l'autre, tel un écureuil, il va épargner puis investir. A mon sens le second frère si ils augmente ses revenus grâce à, dans un premier temps à la réduction des dépenses (n'a pas profité des mêmes biens et services que son frère qui lui a tout dépenser voir s'est endetté) puis à une prise de risques alors le premier frère ne devrait pas réclamer que le deuxième frère lui partage equitablement l'augmentation de revenus lié à son investissement.
Bref, certains semblent plus cablé que d'autres pour investir, créer et décider.
Diluer éventuellement le pouvoir de décision dans les entreprises, c'est une décision qui revient aux propriétaires de l'entreprise.
Le modèle salarié associé avec un pouvoir de décision égale/dilué (sans personne au dessus) n'est pas un model qui se fait spontanément (ou alors très rarement) alors qu'il n'est pas interdit. C'est un indice qui nous suggère de forts inconvénients potentiels pour l'entreprise (probablement lié à la prise de décision complexe et donc à la création/stratégie et devenir de l'entreprise)