Existence objective vs subjective
Existence objective vs subjective
Salut,
Je souhaite que la thèse que je prépare présentement soit la plus claire possible pour tout le monde et notamment, que les termes que j'utilise aient une acception qui fasse le maximum consensus, afin d'éviter les mésinterprétations, incompréhensions, ambiguïtés et autres contre-sens. Dans cette perspective, je souhaiterais vous poser la question suivante :
D'après vous, "existence" équivaut-il à "existence objective" ?
Pour moi, non.
Par exemple, si jamais j'ai mal au pied, ma douleur, en tant qu'elle me fait mal (je ne parle donc pas des causes, corrélats et effets physiques de cette douleur tels qu'une blessure, une certaine activation cérébrale ou un cri grimaçant, et ce, même si in fine, elle s'identifie à un ou plusieurs de ces paramètres*), n'existe pas objectivement. En effet, personne d'autre que moi ne peut avoir mal à mon pied afin de valider objectivement que j'ai mal à mon pied. Pour autant, je pense qu'on ne peut pas dire simplement que mon mal de pied n'existe pas, même si je suis le seul à le ressentir. Et j'aurais donc tendance à dire que mon mal de pied existe mais subjectivement (il existe, mais uniquement pour moi ; il existe car il est vrai que j'ai l'impression qu'il existe et que l'impression d'avoir mal est la même chose qu'avoir mal réellement).
Qu'en pensez-vous ?
Miky
* Ainsi, pour reprendre l'exemple classique : Hespérus et Phosphorus sont identiques à la planète Vénus mais correspondent à deux accès différents à ce référent commun (respectivement : "le dernier astre à disparaître du ciel le matin" et "le premier astre à apparaître dans le ciel le soir"). Hespérus ou Phosphorus n'existent pas objectivement, mais ils existent subjectivement (il me semble) en tant qu'aspects de la planète Vénus qui peuvent s'offrir à nous. D'ailleurs j'aurais presque pu remplacer mon exemple de la douleur avec cet exemple, au détail près que Héspérus et Phosphorus sont tous les deux subjectifs, alors que dans le cas de la douleur, son ressenti est subjectif tandis que ses causes, effets et corrélats physiques sont objectifs.
Je souhaite que la thèse que je prépare présentement soit la plus claire possible pour tout le monde et notamment, que les termes que j'utilise aient une acception qui fasse le maximum consensus, afin d'éviter les mésinterprétations, incompréhensions, ambiguïtés et autres contre-sens. Dans cette perspective, je souhaiterais vous poser la question suivante :
D'après vous, "existence" équivaut-il à "existence objective" ?
Pour moi, non.
Par exemple, si jamais j'ai mal au pied, ma douleur, en tant qu'elle me fait mal (je ne parle donc pas des causes, corrélats et effets physiques de cette douleur tels qu'une blessure, une certaine activation cérébrale ou un cri grimaçant, et ce, même si in fine, elle s'identifie à un ou plusieurs de ces paramètres*), n'existe pas objectivement. En effet, personne d'autre que moi ne peut avoir mal à mon pied afin de valider objectivement que j'ai mal à mon pied. Pour autant, je pense qu'on ne peut pas dire simplement que mon mal de pied n'existe pas, même si je suis le seul à le ressentir. Et j'aurais donc tendance à dire que mon mal de pied existe mais subjectivement (il existe, mais uniquement pour moi ; il existe car il est vrai que j'ai l'impression qu'il existe et que l'impression d'avoir mal est la même chose qu'avoir mal réellement).
Qu'en pensez-vous ?
Miky
* Ainsi, pour reprendre l'exemple classique : Hespérus et Phosphorus sont identiques à la planète Vénus mais correspondent à deux accès différents à ce référent commun (respectivement : "le dernier astre à disparaître du ciel le matin" et "le premier astre à apparaître dans le ciel le soir"). Hespérus ou Phosphorus n'existent pas objectivement, mais ils existent subjectivement (il me semble) en tant qu'aspects de la planète Vénus qui peuvent s'offrir à nous. D'ailleurs j'aurais presque pu remplacer mon exemple de la douleur avec cet exemple, au détail près que Héspérus et Phosphorus sont tous les deux subjectifs, alors que dans le cas de la douleur, son ressenti est subjectif tandis que ses causes, effets et corrélats physiques sont objectifs.
La zététique appliquée à elle-même : http://metazet.over-blog.com/
"Pour douter, ne faut-il pas des raisons qui fondent le doute ?" (Ludwig Wittgenstein, De la certitude, § 122)
"Esprit : Chacun sait ce que c'est qu'un esprit ; c'est ce qui n'est point matière. Toutes les fois que vous ne saurez pas comment une cause agit, vous n'aurez qu'à dire que cette cause est un esprit, et vous serez très pleinement éclairci." (Le baron d'Holbach, Théologie portative ou Dictionnaire abrégé de la religion chrétienne)
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Re: Existence objective vs subjective
Ca peut d'autant moins correspondre à cause de tes restrictions: "je ne parle donc pas des causes,....". Tu refuses d'envisager ce qui fait l'existence de la douleur pour ne conserver que la dichotomie. On pourrait retraduire la douleur en termes plus objectifs (réseaux de neurones, neurotransmetteurs, etc.), sauf que toi tu élimines d'emblée cette possibilité pour te concentrer sur des "phénomènes" séparés*.Mikaël a écrit :D'après vous, "existence" équivaut-il à "existence objective" ? Pour moi, non.
D'après moi, c'est seulement l'énoncé du problème qui force la dichotomie. C'est clair dans le casdes planètes: l'énoncé (le jeu sémantique) force ou maintient valide la dichotomie entre les deux noms de Vénus.
Bien sûr, comme nos connaissances sont imparfaites, on ne peut pas toujours faire le lien entre l'existence d'un phénomène et le support objectif de celui-ci. Mais, dire que ce n'est pas possible ressemble plus souvent à un argument par l'ignorance (ou par l'incrédulité personnelle).
Jean-François
Re: Existence objective vs subjective
Je ne sais pas si les aspects physiques de la douleur causent, corrèlent simplement ou s'identifient carrément à la douleur subjective. C'est un débat complexe que j'ai déjà eu l'occasion d'aborder ici, mais sur lequel je ne souhaite pas revenir. Pour les besoins de la discussion, je te laisse statuer comme tu l'entends, car cela importe peu par rapport à la question que je pose. Si tu veux toutefois avoir mon opinion sur le sujet, après avoir été à une époque plutôt partisan d'un certain dualisme des propriétés, je penche actuellement pour une identité numérique entre douleur objective (du moins un des aspects de cette douleur objective) et douleur subjective. Mais ceci étant dit, ça ne résout pas mon problème, qui est d'ordre sémantique, et non pas factuel.Jean-Francois a écrit :Ca peut d'autant moins correspondre à cause de tes restrictions: "je ne parle donc pas des causes,....". Tu refuses d'envisager ce qui fait l'existence de la douleur pour ne conserver que la dichotomie. On pourrait retraduire la douleur en termes plus objectifs (réseaux de neurones, neurotransmetteurs, etc.), sauf que toi tu élimines d'emblée cette possibilité pour te concentrer sur des "phénomènes" séparés*.Mikaël a écrit :D'après vous, "existence" équivaut-il à "existence objective" ? Pour moi, non.
Je vois une dichotomie entre deux modes d'accès à la douleur (deux sens du mot "douleur"), pas forcément entre deux types de douleur (douleur ressentie vs douleur physique). Ce n'est pas la réalité qui me pose problème mais comment cette dernière nous apparaît. Or, même si on pense que la douleur objective et la douleur subjective sont identiques, il est évident qu'elle ne nous apparaît pas de la même manière dans les deux cas. Ressentir la douleur subjectivement ne nous apprend rien sur les bases neurophysiologiques de la douleur, observer un EEG d'un cerveau en train d'éprouver de la douleur ne nous fait pas mal.
Pour moi, la "chose", le référent de la douleur subjective n'est donc pas la douleur objective si on entend par cette dernière la douleur telle qu'on peut la mettre en évidence en suivant une méthode scientifique (appelons la "douleur méthodologiquement objective"), mais la douleur objective, si on entend par là : qui existe indépendament de la pensée* (appelons-la "douleur ontologiquement objective"). La douleur méthodologiquement objective a également pour référent la douleur ontologiquement objective, selon moi. Et je ne vois pas d'inconvénient à qualifier cette douleur ontologiquement objective de physique ou de matérielle, du moment qu'il s'agit là aussi de matérialité~physicalité ontologique, intrinsèque, et non pas de matérialité~physicalité telle qu'elle est construite objectivement par la méthode scientifique.
Cette dichotomie est apparente (et donc non valide), je ne dis pas le contraire. Mais c'est donc justement cette apparence qui m'intéresseJean-Francois a écrit :D'après moi, c'est seulement l'énoncé du problème qui force la dichotomie. C'est clair dans le casdes planètes: l'énoncé (le jeu sémantique) force ou maintient valide la dichotomie entre les deux noms de Vénus.

Effectivement, mais je ne dis pas que ce n'est pas possibleJean-Francois a écrit :Bien sûr, comme nos connaissances sont imparfaites, on ne peut pas toujours faire le lien entre l'existence d'un phénomène et le support objectif de celui-ci. Mais, dire que ce n'est pas possible ressemble plus souvent à un argument par l'ignorance (ou par l'incrédulité personnelle).

Miky
* on peut appréhender objectivement ce qui existe subjectivement (ex. : les sciences cognitives étudient objectivement les processus de la pensée) ou subjectivement ce qui existe objectivement (ex. : le sens commun est porteur de préjugés sur la réalité objective)
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Re: Existence objective vs subjective
Précision :
Ma question doit donc être reformulée comme suit :
D'après vous, "existence" équivaut-il à "existence mis en évidence par une méthode objective" ?
Je parle bien sûr d'objectivité méthodologique et non pas ontologique. La douleur ressentie n'existe pas en tant qu'objet construit scientifiquement.Mikaël a écrit :Par exemple, si jamais j'ai mal au pied, ma douleur, en tant qu'elle me fait mal (je ne parle donc pas des causes, corrélats et effets physiques de cette douleur tels qu'une blessure, une certaine activation cérébrale ou un cri grimaçant, et ce, même si in fine, elle s'identifie à un ou plusieurs de ces paramètres*), n'existe pas objectivement.
Ma question doit donc être reformulée comme suit :
D'après vous, "existence" équivaut-il à "existence mis en évidence par une méthode objective" ?
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Re: Existence objective vs subjective
2ème précision :
La pensée existe subjectivement (ma pensée [et c'est trivial] n'existe pas indépendament de ma pensée) et objectivement (ma pensée existe indépendament de la pensée de JF, Denis, Florence, etc.).Mikaël a écrit :* on peut appréhender objectivement ce qui existe subjectivement (ex. : les sciences cognitives étudient objectivement les processus de la pensée)
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Re: Existence objective vs subjective
Salut Mike,Mikaël a écrit :
D'après vous, "existence" équivaut-il à "existence mis en évidence par une méthode objective" ?
Je me demande à quoi te sert tout ce sac de n?uds...
Mis à part ça, il semblerait bien que formulé comme ça la réponse soit oui.
A mon avis ce n'est pas la subjectivité de ce que l'on perçoit* qui est intéressante (après tout, à sens aiguisé égal devrait correspondre une perception égale), mais celle de la sensation et de l'état d'âme dans lequel tu es après la perception. La douleur ou la joie morale, elle, est vraiment TOTALEMENT ET SANS AMBIGUITé subjective. Comment peux-tu mêler les deux à ce point?
Tiens, un petit exemple pour te démontrer que l'âme se fout royalement de ta subjectivité "matérielle":
Il m'est arrivé de m'amuser à une partie de claques avec mes filles. Elles hurlent de rire après une claque sur une cuisse qui peut leur laisser la marque des 5 doigts. Si je devais leur donner une toute petite claque lors d'une remontrance, elles en pleureraient de douleur. Du coup la douleur devient fortement subjective par rapport au côté suggéré positif ou négatif de l'acte.
Voilà, c'est ça la vrai subjectivité qui importe: la joie et la peine, le beau et le laid, le négatif et le positif. Le reste est parfaitement inutile et ne te servira qu'à te faire ta petite branlette intellectuelle quotidienne. Remarque, a bien y réfléchir, c'est peut-être ça qui te donne ta petite dose de joie vitale quotidienne (du moins je l'espère pour toi)...

*je fais bien sûr la distinction de ce que l'on perçoit par nos sens classiques physiques et ce que l'on perçoit par nos sens intérieurs. Ces derniers n'ont évidemment plus aucun rapport avec les sens physiques mais on peut facilement en observer les effets par rapport à "l'état d'âme" (à prendre au sens commun, indépendamment d'une croyance à la survie d'une âme ou non, évidemment).
Ce qui me choque le plus dans tes pensées c'est d'occulter complètement les sens/ressentis intérieurs (totalement subjectifs) qui sont en fait beaucoup plus importants que la subjectivité matérielle (subtile, inutile et pas forcément évidente) que tu essayes veinement de démontrer.
Ghost qui est de retour tout bronzé et en pleine forme!

Dernière modification par Ghost le 19 juin 2005, 14:33, modifié 1 fois.
Notre cerveau, dont le "métier" est de nous bricoler une présence au monde, a tout ce qu'il faut pour nous en bricoler des imitations pas mal réalistes. (28 avril 2008: prise de conscience de Denis que nous ne sommes pas notre cerveau, Rien n'est perdu! )
- groucho_max
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Re: Existence objective vs subjective
Je rejoins la reponse donnee par Jean-Francois: il n'y a pas de dichotomie entre "existence" et "existence objective/existence mise en evidence par une methode objective". Reste a preciser la signification exacte de l'expression "mise en evidence", bien qu'elle ne soit pas, in fine, vitale puisqu'il n'y a qu'en mathematiques ou le flou de ladite expression pourrait susciter quelques interrogations circonstanciees, i.e. il n'y a qu'en mathematiques ou une chose peut se targuer d'exister sans qu'elle soit explicitee - voire explicitable - constructivement.Mikaël a écrit :D'après vous, "existence" équivaut-il à "existence mis en évidence par une méthode objective" ?
groucho max
"La metaphysique est une lanterne accrochee dans le dos qui n'eclaire que le sphincter." (Gustave Choupin in "Membrax contre Turlut")
Salut Mike,
Si tu as lu mon message précédent j'ai juste 3 petites questions à te poser:
1- Est-ce que l'âme (contenu psychique de l'être humain comprenant tous les ressentis moraux) est ontologiquement considérée comme un "être" à part entière dans les études de philo que tu fais?
2- Distingues-tu les sens physiques des sens psychiques/moraux?
3- Si la réponse est oui, pourquoi ne t'emploies-tu pas à étudier "l'être" de l'âme plutôt que "l'être" des choses?
Me semble que tu m'avais déjà répondu "oui", mais je n'ai pas l'impression que ce soit le cas lorsque je lis tes messages.
Ghost
Si tu as lu mon message précédent j'ai juste 3 petites questions à te poser:
1- Est-ce que l'âme (contenu psychique de l'être humain comprenant tous les ressentis moraux) est ontologiquement considérée comme un "être" à part entière dans les études de philo que tu fais?
2- Distingues-tu les sens physiques des sens psychiques/moraux?
3- Si la réponse est oui, pourquoi ne t'emploies-tu pas à étudier "l'être" de l'âme plutôt que "l'être" des choses?
Me semble que tu m'avais déjà répondu "oui", mais je n'ai pas l'impression que ce soit le cas lorsque je lis tes messages.
Ghost
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Re: Existence objective vs subjective
Comme il n'y à aucun rapport entre vos parties de claques et la présence ou l'absence d'une "âme", difficile de savoir pourquoi vous insistez pour placer de l'"âme" là où ce n'est pas nécessaire. Vous les aimez tant que ça, vos chapeaux invisibles?Ghost a écrit :Tiens, un petit exemple pour te démontrer que l'âme se fout royalement de ta subjectivité "matérielle":
Il m'est arrivé de m'amuser à une partie de claques avec mes filles...
Je sais, je n'ai rien compris... et, que vous soyez reposé ou pas, je ne peux pas compter sur vous pour m'expliquer ce qui met en évidence l'"âme" dans votre historiette.
Jean-François
Re: Existence objective vs subjective
L'état d'âme... J'ai voulu démontrer que la souffrance ou la joie morale était indépendante de la souffrance et du plaisir physique.Jean-Francois a écrit : Je sais, je n'ai rien compris... et, que vous soyez reposé ou pas, je ne peux pas compter sur vous pour m'expliquer ce qui met en évidence l'"âme" dans votre historiette.
Jean-François
Dites-moi JF, n'avez-vous jamais éprouvé de souffrance morale? Si c'est le cas, vous êtes envié par 6 milliards d'êtres humains.
Comprenez-vous qu'une souffrance morale ne passe pas par les mêmes sens qu'une souffrance physique? Comprenez-vous que la souffrance morale est une souffrance de l'âme (contenu psy, si vous préférez) et non du corps?
Commençons déjà par ça, après on verra.
Ghost

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Re: Existence objective vs subjective
Jean-Francois a écrit :Comme il n'y à aucun rapport entre vos parties de claques et la présence ou l'absence d'une "âme", difficile de savoir pourquoi vous insistez pour placer de l'"âme" là où ce n'est pas nécessaire. Vous les aimez tant que ça, vos chapeaux invisibles?Ghost a écrit :Tiens, un petit exemple pour te démontrer que l'âme se fout royalement de ta subjectivité "matérielle":
Il m'est arrivé de m'amuser à une partie de claques avec mes filles...
Jean-François
J'ai eu exactement la meme reflexion hier quand j'ai lu le message de Ghost.
C'est incroyable comme les petits esprits-ames se rejoingnent dans leurs perceptions.
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L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.
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Re: Existence objective vs subjective
[quote="ti-poil"
...C'est incroyable comme les petits esprits-ames se rejoingnent dans leurs perceptions.[/quote]
Mouais... Tu ne crois pas si bien dire. Vous êtes la preuve les deux que le sens du discernement n'a aucun rapport avec le savoir intellectuel. Mais je dois reconnaître que Ti-poil a au moins l'avantage d'ajouter "petits" esprits...
Mais, bon, passons...
Ghost
...C'est incroyable comme les petits esprits-ames se rejoingnent dans leurs perceptions.[/quote]
Mouais... Tu ne crois pas si bien dire. Vous êtes la preuve les deux que le sens du discernement n'a aucun rapport avec le savoir intellectuel. Mais je dois reconnaître que Ti-poil a au moins l'avantage d'ajouter "petits" esprits...
Mais, bon, passons...

Ghost
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Re: Existence objective vs subjective
Si tu a bien lu, je n'ai pas crucifie l'ame.Au contraire je lui ai trouve une place transcendant la perception.Ghost a écrit :Mouais... Tu ne crois pas si bien dire. Vous êtes la preuve les deux que le sens du discernement n'a aucun rapport avec le savoir intellectuel. Mais je dois reconnaître que Ti-poil a au moins l'avantage d'ajouter "petits" esprits...ti-poil a écrit : ...C'est incroyable comme les petits esprits-ames se rejoingnent dans leurs perceptions.
Mais, bon, passons...![]()
Ghost
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Re: Existence objective vs subjective
Ah, bon, votre "démonstration" c'est juste un jeu de mot: si l'état d'"âme" influe, c'est que l'âme existe. Vous cherchez à émuler la profondeur des propos de Van Damme?Ghost a écrit :L'état d'âme... J'ai voulu démontrer que la souffrance ou la joie morale était indépendante de la souffrance et du plaisir physique.
Vous devriez vous renseignez (dans les bouquins de Damasio par exemple, "Le sentiment même de soi" ou "Spinoza avait raison"): ce n'est pas parce qu'on peut (parfois) séparer la "douleur physique" d'une "souffrance morale"* qu'on a absolument besoin de passer par la non-explication "âme".
Votre réponse est encore une fois une non-réponse car vous oubliez l'essentiel: me dire comment faire la différence entre ce qui est l'"âme" et ce qui est la manifestation du cerveau dans votre partie de claques.
Jean-François
* Passons sur le fait que vous ajoutez du flou en jouant sur le vocabulaire ("douleur", "souffrance"). En fait, je pense que c'est imppossible. Une "souffrance morale" ne peut se passer d'une impression de "malaise physique" (pré-existante, en plus, même si on n'en est pas forcément conscient).
- HerbeDeProvence
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Re: Existence objective vs subjective
N'empêche que:Jean-Francois a écrit : Vous cherchez à émuler la profondeur des propos de Van Damme?
"T'as pas besoin d'un flash quand tu photographies un lapin qui a déjà les yeux rouges."
ou
"Dans les magasins de lingerie, on ne voit pas de calendriers avec des photos de garage."
ou
"Si tu invites des gens qui ont tous le même groupe sanguin à une fête, mais que tu le leur dis pas, ils vont parler d'autre chose."
ou encore
"Ma femme n'est pas ma meilleure partenaire sexuelle, mais elle fait très bien le ménage."
Et bien moi perso, je trouve ça très drôle et très spirituel.
merci pour ce lien
Re: Existence objective vs subjective
Qu'avez-vous comme ça à partir dans tous les sens? Le sujet concernait la douleur et la subjectivité. Je dis seulement qu'une douleur physique est pratiquement totalement objective alors que celle de l'âme ne l'est pas. Qui vous a parlé d'une âme indépendante du corps physique?Jean-Francois a écrit :Ah, bon, votre "démonstration" c'est juste un jeu de mot: si l'état d'"âme" influe, c'est que l'âme existe. Vous cherchez à émuler la profondeur des propos de Van Damme?Ghost a écrit :L'état d'âme... J'ai voulu démontrer que la souffrance ou la joie morale était indépendante de la souffrance et du plaisir physique.
Vous devriez vous renseignez (dans les bouquins de Damasio par exemple, "Le sentiment même de soi" ou "Spinoza avait raison"): ce n'est pas parce qu'on peut (parfois) séparer la "douleur physique" d'une "souffrance morale"* qu'on a absolument besoin de passer par la non-explication "âme".
Votre réponse est encore une fois une non-réponse car vous oubliez l'essentiel: me dire comment faire la différence entre ce qui est l'"âme" et ce qui est la manifestation du cerveau dans votre partie de claques.
Jean-François
* Passons sur le fait que vous ajoutez du flou en jouant sur le vocabulaire ("douleur", "souffrance"). En fait, je pense que c'est imppossible. Une "souffrance morale" ne peut se passer d'une impression de "malaise physique" (pré-existante, en plus, même si on n'en est pas forcément conscient).
J'ai même pris soin de rajouter ceci: "l'état d'âme" (à prendre au sens commun, indépendamment d'une croyance à la survie d'une âme ou non, évidemment).
Et ceci: "l'âme" (contenu psychique de l'être humain comprenant tous les ressentis moraux).
Vous voulez quoi de plus, que je vous lise les messages à haute voix?

Je savais que votre réponse n'allait pas péter bien haut, mais là vous êtes vraiment raz par terre.
Ghost
Notre cerveau, dont le "métier" est de nous bricoler une présence au monde, a tout ce qu'il faut pour nous en bricoler des imitations pas mal réalistes. (28 avril 2008: prise de conscience de Denis que nous ne sommes pas notre cerveau, Rien n'est perdu! )
umff, je viens de lire quelques idées et exposés de Damasio...
Chui désolé, mais ses théories à sens unique ne sont pas pour moi. Ca doit venir de mes "marqueurs somatiques"... mais... innés! (en fait il s'agit de mon capital émotionnel psychique inné duquel je parle depuis des lustres).
En gros il parle d'émotions primaires innées et émotions secondaires acquises. C'est évidemment au niveau des émotions secondaires soit disant toutes acquises qu'il y a un petit problème. Après tout, dans une certaine mesure, je n'ai rien contre ses "marqueurs somatiques" acquis.
Bien souvent le corps réagit après l'esprit suite à une émotion secondaire INNéE d'origine exclusivement psychique. Mais là, vraisemblablement, il n'a aucune explication rationnelle à nous servir.
Y a encore du boulot...
Ghost
Chui désolé, mais ses théories à sens unique ne sont pas pour moi. Ca doit venir de mes "marqueurs somatiques"... mais... innés! (en fait il s'agit de mon capital émotionnel psychique inné duquel je parle depuis des lustres).
En gros il parle d'émotions primaires innées et émotions secondaires acquises. C'est évidemment au niveau des émotions secondaires soit disant toutes acquises qu'il y a un petit problème. Après tout, dans une certaine mesure, je n'ai rien contre ses "marqueurs somatiques" acquis.
Bien souvent le corps réagit après l'esprit suite à une émotion secondaire INNéE d'origine exclusivement psychique. Mais là, vraisemblablement, il n'a aucune explication rationnelle à nous servir.
Y a encore du boulot...
Ghost

Dernière modification par Ghost le 20 juin 2005, 00:51, modifié 1 fois.
Notre cerveau, dont le "métier" est de nous bricoler une présence au monde, a tout ce qu'il faut pour nous en bricoler des imitations pas mal réalistes. (28 avril 2008: prise de conscience de Denis que nous ne sommes pas notre cerveau, Rien n'est perdu! )
Une souffrance est un gros inconfort
Salut Ghost,
Tu dis :
Même si j'accorde plus d'importance au fond qu'à la forme, je me réjouis pour toi. C'est au moins ça de pris.Ghost qui est de retour tout bronzé et en pleine forme!
Pour le fond, ça viendra peut-être un jour.
Tu dis aussi :
C'est bien évident.Comprenez-vous qu'une souffrance morale ne passe pas par les mêmes sens qu'une souffrance physique? Comprenez-vous que la souffrance morale est une souffrance de l'âme (contenu psy, si vous préférez) et non du corps?
Souffrir d'une peine d'amour (ou d'une insulte), ça ne passe pas par les mêmes canaux nerveux que souffrir d'un coup de marteau sur le pouce.
C'est plus qu'une nuance. Ta distinction est fondée.
Mais il y a quand même des ressemblances.
Dans les deux cas, c'est désagréable. Dans les deux cas, une souffrance est un "gros inconfort" et la grosseur des inconforts est un machin continu.
Par exemple, si l'eau de ton bain est 5° plus chaude que ton optimal, tu éprouveras un léger inconfort physique. Si elle est 60° supérieure, tu éprouveras une forte souffrance physique. Entre les deux, ce sera entre les deux.
Du côté moral, si ta note à un examen est 5% inférieure à ce que tu espérais, tu éprouveras un léger inconfort moral. Si elle est 60% inférieure à ton souhait (donc sous la barre d'échec), ton inconfort moral devient assez heavy pour entrer dans la catégorie des souffrances morales.
Bref, une souffrance est un gros inconfort. Aussi, on éprouve un inconfort quand les choses se passent moins confortablement qu'on aimerait qu'elles se passent.
Si c'est physique, c'est physique. Si c'est moral, c'est moral. Mais c'est fondamentalement le même pattern.

Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.
Re: Une souffrance est un gros inconfort
Salut Denis,Denis a écrit : ...Si c'est physique, c'est physique. Si c'est moral, c'est moral. Mais c'est fondamentalement le même pattern.
Denis
Ouais, bon, tu m'as encore fait tout un speech inutile sur la qualité d'une souffrance, mais je ne t'en veux pas, venant de toi j'ai l'habitude.
J'espère que tu as compris tout de même que mon intervention concernait les sens physiques, les sens moraux ainsi que l'objectivité et la subjectivité d'une souffrance.
Résumé en 3 points:
1- C'est la souffrance morale qui est particulièrement subjective et non celle physique.
2- La souffrance morale passe par d'autres sens que ceux physiques. Elle va dépendre de notre capital moral émotionnel.
3- Contrairement à ce qu'affirme Damasio au sujet des émotions morales secondaires, je soutiens qu'elles sont en partie acquises et en partie innées.
Je suppose que tu es à peu près du même avis que moi, sauf que, comme à l'accoutumé, on n'arrivera pas à s'entendre sur l'origine d'une émotion morale innée.
Ghost qui possède un fond inné d'origine inconnue malgré son bronzage.

Notre cerveau, dont le "métier" est de nous bricoler une présence au monde, a tout ce qu'il faut pour nous en bricoler des imitations pas mal réalistes. (28 avril 2008: prise de conscience de Denis que nous ne sommes pas notre cerveau, Rien n'est perdu! )
Points 1, 2 et 3.
Salut Ghost,
Tu dis :
En effet, je suis pas mal d'accord. Disons, à 70%.Résumé en 3 points:
1- C'est la souffrance morale qui est particulièrement subjective et non celle physique.
2- La souffrance morale passe par d'autres sens que ceux physiques. Elle va dépendre de notre capital moral émotionnel.
3- Contrairement à ce qu'affirme Damasio au sujet des émotions morales secondaires, je soutiens qu'elles sont en partie acquises et en partie innées.
Je suppose que tu es à peu près du même avis que moi, sauf que, comme à l'accoutumé, on n'arrivera pas à s'entendre sur l'origine d'une émotion morale innée.
Concernant ton point 1, je pense qu'il faudrait (comme JF le fait ici), distinguer la souffrance de la douleur.
Que l'on souffre d'un orteil amoché ou d'un orgueil amoché, ça se joue dans le mentalo-subjectif. Autant dans un cas que dans l'autre. La preuve? Quand on dort (sans rêve), on ne souffre pas plus de l'un que de l'autre.JF a écrit :Je considère ici que la souffrance est une émotion, la douleur une sensation. L'émotion est la manifestation d'un retraitement cérébral de la sensation, une forme "supérieure" de traitement.
Concernant ton point 2, bien sûr que, comme tu dis, "la souffrance morale dépend de notre capital moral émotionnel".
Par exemple, certains vont plus souffrir que d'autre de voir un enfant se faire battre par son père (par exemple, se faire fortement claquer les cuisses).
On n'est pas tous également doux-sensible-empathique. C'est le contraire (i.e. qu'on soit tous exactement également doux-sensibles-empathiques) qui serait surprenant. Comme toutes les autres qualités morales, intellectuelles ou physiques, ça se construit multiplicativement (Résultat = Inné x Acquis).
Concernant ton point 3, n'ayant pas lu Damasio, je suspends mon évaluation. Je suis quand même d'accord sur ton "en partie acquises et en partie innées", puisque l'aire d'un rectangle dépend en partie de sa largeur et en partie de sa hauteur. Dépendance multiplicative, pas additive.
Si ton bronzage avait été plus robuste, allant jusqu'à la crémation intégrale, tu aurais pu dire bye-bye à ton fond inné. Ainsi qu'à ta forme acquise.Ghost a écrit :Ghost qui possède un fond inné d'origine inconnue malgré son bronzage.

Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.
Salut tout specialement a Denis,
Bien sur tu auras quelques ti-poils blanc de plus mais sans doute pas plus de comprehension.
Y'a pas moyen. Une sorte de grande roue perpetuelle.

Ouais,sauf que selon la theorie le fond inne pourrait revenir sur ce forum.Denis a écrit :Si ton bronzage avait été plus robuste, allant jusqu'à la crémation intégrale, tu aurais pu dire bye-bye à ton fond inné. Ainsi qu'à ta forme acquise.
Bien sur tu auras quelques ti-poils blanc de plus mais sans doute pas plus de comprehension.
Y'a pas moyen. Une sorte de grande roue perpetuelle.

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L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.
L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.
Le bruit blanc subquantique
Salut ti-poil,
Tu dis :
Une fois décérébré et fondu dans le bruit blanc subquantique, mon fond inné aura bien du mal à se distinguer de celui de ma chatte. Ou du tien.Ouais, sauf que selon la theorie le fond inne pourrait revenir sur ce forum.
Bien sur tu auras quelques ti-poils blanc de plus mais sans doute pas plus de comprehension.
Et s'il revient d'une telle pulvérisation mentale, ce ne sera pas plus un nouveau Denis qu'une nouveau ti-poil. Il sera ce qu'organisera son cerveau à lui. (Inné~génétique) x (Acquis~culturel). Comme tout le monde.
Me semble.

P.S. Ta machine à mouvement perpétuel ne fonctionne qu'esthétiquement, pas physiquement.
Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.
Alors, si j'comprend bien l'inne pourrait revenir dans la matiere est etre reorganise par le cerveau versus l'adn? Suis tu-je bien?Denis a écrit :Une fois décérébré et fondu dans le bruit blanc subquantique, mon fond inné aura bien du mal à se distinguer de celui de ma chatte. Ou du tien.
Et s'il revient d'une telle pulvérisation mentale, ce ne sera pas plus un nouveau Denis qu'une nouveau ti-poil. Il sera ce qu'organisera son cerveau à lui. (Inné~génétique) x (Acquis~culturel). Comme tout le monde.
Mais d'ou vient donc cette energie qui ferait fonctionner cette roue?P.S. Ta machine à mouvement perpétuel ne fonctionne qu'esthétiquement, pas physiquement.
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L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.
L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.
Salut Denis,
Rapidement, j'ai à faire...
Vas jeter un oeil la dessus:
http://www.buddhaline.net/article.php3?id_article=615
A partir du "raisonnement pur" et des "marqueurs somatiques" ça devient intéressant.
Non mais, tu imagines, "le raisonnement pur"! C'est du délire!
Ghost
Rapidement, j'ai à faire...
Vas jeter un oeil la dessus:
http://www.buddhaline.net/article.php3?id_article=615
A partir du "raisonnement pur" et des "marqueurs somatiques" ça devient intéressant.
Non mais, tu imagines, "le raisonnement pur"! C'est du délire!

Ghost

Notre cerveau, dont le "métier" est de nous bricoler une présence au monde, a tout ce qu'il faut pour nous en bricoler des imitations pas mal réalistes. (28 avril 2008: prise de conscience de Denis que nous ne sommes pas notre cerveau, Rien n'est perdu! )
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