Perception du temps
Publié : 02 août 2005, 22:08
Salut,
Ce message s'adresse plus particulièrement mais pas exclusivement à Jean-François.
Je m'interroge sur la perception du temps, de la durée et je n'ai pas réussi à trouver énormément d'informations sur les points suivants.
Y-a-t'il un sens spécifique à cette perception ou celle-ci implique-t-elle uniquement les modalités sensorielles classiques, comme, il me semble, c'est le cas pour la perception de l'espace ?
La perception du temps est-elle liée ou non à la perception de la succession et/ou du changement ? (j'imagine que lorsque l'on a une vie trépidante, le temps passe subjectivement plus vite que lorsque l'on passe ses journées assis à contempler la flamme d'une bougie...)
Lorsque l'on dort, le temps semble s'écouler plus vite que lorsqu'on est éveillé. Y a-t-il une relation continue entre l'écoulement subjectif du temps et le degré d'éveil ? Par exemple :
- veille attentive, le temps passe très lentement
- veille simple, le temps passe lentement
- demi-somnolence, le temps passe assez vite
- somnolence, le temps passe vite
- sommeil, le temps passe très vite
Si oui, peut-on et a-t-on quantifié cette relation ?
Ce qui est suggéré par l'exemple du sommeil vs la vigilance semble contradictoire avec ce qui est suggéré avec la vie trépidante vs la contemplation assise d'une bougie. La vie trépidante semble en effet correspondre à une veille attentive tandis que la contemplation assise d'une bougie semble plutôt correspondre à la veille simple voire à la demi-somnolence. Pourtant la vie trépidante semble passer plus vite que la contemplation assise d'une bougie alors que la veille attentive semble passer plus lentement que la veille simple/demi-somnolence. Comment cela se fait-il ?
Merci par avance pour vos réponses.
Miky
Ce message s'adresse plus particulièrement mais pas exclusivement à Jean-François.
Je m'interroge sur la perception du temps, de la durée et je n'ai pas réussi à trouver énormément d'informations sur les points suivants.
Y-a-t'il un sens spécifique à cette perception ou celle-ci implique-t-elle uniquement les modalités sensorielles classiques, comme, il me semble, c'est le cas pour la perception de l'espace ?
La perception du temps est-elle liée ou non à la perception de la succession et/ou du changement ? (j'imagine que lorsque l'on a une vie trépidante, le temps passe subjectivement plus vite que lorsque l'on passe ses journées assis à contempler la flamme d'une bougie...)
Lorsque l'on dort, le temps semble s'écouler plus vite que lorsqu'on est éveillé. Y a-t-il une relation continue entre l'écoulement subjectif du temps et le degré d'éveil ? Par exemple :
- veille attentive, le temps passe très lentement
- veille simple, le temps passe lentement
- demi-somnolence, le temps passe assez vite
- somnolence, le temps passe vite
- sommeil, le temps passe très vite
Si oui, peut-on et a-t-on quantifié cette relation ?
Ce qui est suggéré par l'exemple du sommeil vs la vigilance semble contradictoire avec ce qui est suggéré avec la vie trépidante vs la contemplation assise d'une bougie. La vie trépidante semble en effet correspondre à une veille attentive tandis que la contemplation assise d'une bougie semble plutôt correspondre à la veille simple voire à la demi-somnolence. Pourtant la vie trépidante semble passer plus vite que la contemplation assise d'une bougie alors que la veille attentive semble passer plus lentement que la veille simple/demi-somnolence. Comment cela se fait-il ?
Merci par avance pour vos réponses.
Miky