
Triste de ton absence je me plais à rêver que tu es près de moi, m’expliquant tout du monde et me montrant la vie.
Tu es plus qu’un amour, tu es ma mère aussi !
Donc, trop obligé, j’écris ici dessous ce que tu m’a appris par tes chants de douceur et d’amour mélangés.
Ode à mon fils Orphée
Voici mon fils tu es
Oui, nous avons baisé
C’était dans un bois noir, le cul dans les épines
Je m’en souviens fort bien de ces grosses aiguilles
Si je regrette un jour de t’avoir trop porté ?
Bien sûr ! tous nous avons un jour tout regretté
Tes rêves d’aujourd’hui demain seront broyés
La vie tue tour à tour ceux qui ont trop laissé
Leur sang se refroidir d’un hivers paraissant
Qui n’a aucune envie d’arrêter son élan
Mon fils va et pourfend de tes mains encore jeunes
Les espoirs si idiots de ceux qui demain meurent
Marche sur leurs cadavres, nourris-toi de leurs âmes
Et n’écoute jamais d’autre chant que ta flamme
Oh mère que penses-tu de mes mots si profonds ? faut-il donc les jeter ou les mettre au fond ? les broyer de tes dents, les haïr à jamais ? y chercher un talent, un vice ou un jouet ?