L'homme est un hybride extra-terrestre !
C'est en tout cas ce que pense avoir démontré Zecharia Sitchin : le connaissez-vous ?... J'ai fait une recherche avec son nom sur ce forum, mais je n'ai pas trouvé grand-chose.
Voici en gros ce que pense ce monsieur : l'Homo Sapiens possède 223 gênes d'origine extra-terrestre, des gênes survenus historiquement dans le génôme par transfert horizontal, contrairement à ce que prétendent les théoriciens de l'évolution soutenant que les gênes se transmettent verticalement (d'une génération à l'autre).
Les scientifiques sont bien embarrassés avec cette découverte et, en anglais, ils nomment même ces gênes les "alien genes" (et on en a la preuve dans un article scientifique paru dans le magazine Nature).
Les scientifiques n'arrivent pas à expliquer l'origine de ces gênes, 35 en particulier. Et par l'étude de l'histoire des planètes, l'astronomie a démontré qu'une planète fantôme composée pour bonne partie d'eau a visité la terre il y a environ 3000 ans, à l'époque des sumériens, et des extra-terrestres auraient implanté certains de leurs gênes dans le génôme de l'homme, afin de l'améliorer par rapport aux autres animaux.
Les summériens savaient tout çà bien sûr, et à cette époque, la religion et la science étaient la même chose puisque la croyance était évidente devant la supériorité technologique des extra-terrestres. Mais après le départ des E-T, la connaissance complète des sumériens s'est détériorée au fil du temps, et la science et la religion se sont diversifiées puis séparées, alors qu'elles forment les parties d'un tout - d'une connaissane perdue.
Quelques preuves d'une intervention extra-terrestre dans notre génôme :
1) Le site de Arts divinatoires qui explique :

2) Le site de Secret Base, qui dit presque la même chose :
Cliquez ici pour voir l'image
Et toutes les références scientifiques sont sur le site de Stichin.
Une bonne nouvelle pour certains zézés !
J'ai été confronté à ces théories sur un autre forum, et malgré l'incongruité généralisée du contenu, l'idée des gênes aliens m'a particulièrement surpris, surtout quand mon interlocuteur m'affirmait que l'Homme n'est pas complètement un animal du fait de ces gênes étrangers (infirmant ainsi fondamentalement la théorie de l'évolution de Darwin concernant l'homme).
Cette preuve que les E-T ont modifié notre code génétique, c'est fumeux !
Note : J'employe le mot fumeux pour souligner un doute de charlatanisme. Loin de moi l'envie de faire l'apologie du tabac, on a vu trop de chutes fameuses.*
Et en creusant un peu la théorie présentée et les "preuves scientifiques", j'ai réussi à dénicher le fameux article de Nature, consultable dans les archives du magazine scientifique.
Ce très long article parle simplement de la fin du séquençage du génôme humain - et évoque la présence de gênes, dont l'origine dans notre branche phylogénétique remonte à la lignée des vertébrés **.
Dans le discours mensonger que j'ai présenté en première partie de ce post, vous noterez d'abord deux trompeuses formules de rhétorique :
décodé notre code génétique : on a donc enfin décodé le code génétique, comme un code ou une énigme dont on aurait trouvé la solution ... bref, pour sous-entendre qu'on a découvert le secret de l'homme et prouvé l'existence des extra-terrestres, il n'y a qu'un pas. En réalité on a commencé à séquencer le génôme humain il y a une dizaine d'années, c'est-à-dire recenser les paires de nucléotides le long de l'ADN (pour simplifier), et ce travail long et méticuleux s'est achevé en 2003.
alien gênes En français, on parle de "gênes étrangers". Mais même le mot "alien gêne" n'est pas employé dans l'article de Nature, pourtant en anglais. En français, "alien" fait imédiatemment penser à "extra-terrestre" .. çà induit un peu en erreur. D'accord, le terme de "gênes étrangers" ou "alien genes" existe en biologie de l'évolution, mais il s'agit simplement pour un organisme d'intégrer dans son génôme une séquence de nucléotides provenant d'un organisme tiers.
Bref, ce transfert horizontal de gênes est connu et étudié, principalement chez les bactéries, qui intègrent plus aisémment de nouveaux gênes à leur ADN.
Voici la conclusion d'une étude de l'INRA à ce sujet :
Code : Tout sélectionner
Les bactéries ont acquis une proportion importante de leur génome à partir d'organismes phylogénétiquement non apparentés. Ainsi, il apparaît que l'impact du transfert horizontal sur la diversité génomique au sein d'une espèce voire d'une souche bactérienne est prépondérant relativement à la variabilité allélique résultant notamment de mutations ponctuelles. La recherche vise à estimer l'impact du transfert horizontal sur la diversification du pool génétique chez les bactéries par l'analyse de régions chromosomiques subissant des événements de remplacement de séquences.
Méfiez-vous de Stichin et de cette histoire de 223 gênes étrangers, mes dons de voyance m'indiquent qu'un jour, un crétin viendra sur ce forum défendre ces idées...
Amicalement,
Hallucigenia
* Elle est de moi celle-là, tous droits réservés, copyright Hallucigenia et tout :p
** Les 43 lignes en question... parmis 120 pages.
Code : Tout sélectionner
Probable horizontal transfer.
An interesting category is a set of 223 proteins that have significant similarity to proteins from bacteria, but no comparable similarity to proteins from yeast, worm, fly and mustard weed, or indeed from any other (nonvertebrate) eukaryote. These sequences should not represent bacterial contamination in the draft human sequence, because we filtered the sequence to eliminate sequences that were essentially identical to known bacterial plasmid, transposon or chromosomal DNA (such as the host strains for the large-insert clones). To investigate whether these were genuine human sequences, we designed PCR primers for 35 of these genes and confirmed that most could be readily detected directly in human genomic DNA. Orthologues of many of these genes have also been detected in other vertebrates.
A more detailed computational analysis indicated that at least 113 of these genes are widespread among bacteria, but, among eukaryotes, appear to be present only in vertebrates. It is possible that the genes encoding these proteins were present in both early prokaryotes and eukaryotes, but were lost in each of the lineages of yeast, worm, fly, mustard weed and, possibly, from other nonvertebrate eukaryote lineages. A more parsimonious explanation is that these genes entered the vertebrate (or prevertebrate) lineage by horizontal transfer from bacteria. Many of these genes contain introns, which presumably were acquired after the putative horizontal transfer event. Similar observations indicating probable lineage-specific horizontal gene transfers, as well as intron insertion in the acquired genes, have been made in the worm genome.
We cannot formally exclude the possibility that gene transfer occurred in the opposite direction—that is, that the genes were invented in the vertebrate lineage and then transferred to bacteria. However, we consider this less likely. Under this scenario, the broad distribution of these genes among bacteria would require extensive horizontal dissemination after their initial acquisition. In addition, the functional repertoire of these genes, which largely encode intracellular enzymes, is uncharacteristic of vertebrate-specific evolutionary innovations (which appear to be primarily extracellular proteins; see below).
We did not identify a strongly preferred bacterial source for the putative horizontally transferred genes, indicating the likelihood of multiple independent gene transfers from different bacteria. Notably, several of the probable recent acquisitions have established (or likely) roles in metabolism of xenobiotics or stress response. These include several hydrolases of different specificities, including epoxide hydrolase, and several dehydrogenases. Of particular interest is the presence of two paralogues of monoamine oxidase (MAO), an enzyme of the mitochondrial outer membrane that is central in the metabolism of neuromediators and is a target of important psychiatric drugs. This example shows that at least some of the genes thought to be horizontally transferred into the vertebrate lineage appear to be involved in important physiological functions and so probably have been fixed and maintained during evolution because of the increased selective advantage(s) they provide.