Salut,
Merci pour les commentaires.
Je dénote un certain scepticisme, ce qui est bien, et un certain mépris de ma position, ce qui est évidement l'objectif de la propagande antifumeur ambiante.
Je n'ai pas fait de «recherche» à proprement parler mais plutôt un travail intensif de lecture, de documentation et de comparaison entre les délarations d'un côté et de l'autre, ce qui est habituellement une bonne façon pour le profane de discerner la vérité. Je me crois un peu moins profane après environ 2500 heures de ce labeur. J'ai lu et parcouru la plupart des sites et une grande partie des études scientifiques (ou pseudo-scientifiques) et statistiques ainsi que des textes légaux ou de réflexion ou de propagande disponibles en français en anglais, en espagnol et en italien.
J'ai adressé des questions aux deux types d'intervenants:
Les pro-choix m'ont
tous répondu sur la base de raisonnements et d'arguments plus ou moins acceptables; habituellement plus que moins mais il y a quelques fanatiques.
Les antis, même les instituts réputés ou les agences gouvernementales, lorsqu'ils m'ont répondu, m'ont invariablement renvoyé à des documents de propagande ou répété leurs affirmations sans égard à la question qui défiait poliment une ou plusieurs de leurs prétentions. Dialogue de sourds.
Les antis n'ont plus rien a voir avec un mouvement citoyen, ils forment aujourd'hui une véritable industrie disposant d'une puissante machine de propagande, dont le budget annuel, tiré des taxes sur le tabac, de dons «charitables» de l'industrie pharmaceutique et, du «Master Settlement Agreement» aux États-Unis équivaut dans plusieurs pays, au bénéfice net de l'industrie du tabac qu'on dépeint encore comme une grande puissance maléfique à abattre. (Maléfique ? -Oui, à mon avis, comme toute entreprise qui cherche le rendement sur les fonds propre avant l'intérêt de ses clients. Puissance ? -Plus grand'chose aujourd'hui devant la machine des «antis».)
Les groupes de défense des fumeurs sont essentiellement des indépendant libres-penseurs sans budget qui ont analysé, comme je l'ai fait aussi, les «preuves» brandies par les antis. Il y en a quelques uns qui émanent des compagnies de tabac et qui prennent surtout des positions non-confrontationnelles axées sur les libertés individuelles.
En somme, les antis affirment sans nuances que des dangers sont prouvés, alors qu'en fait, on ne peut distinguer que de vagues soupçons et en fermant l'oeil sur la majeure partie des études. Les autres s'emploient à détruire ces mythes sur une base rationnelle et analytique, ce qui n'est pas tres difficile.
Puisque les défenseurs des fumeurs n'ont pas de puissance de diffusion, les antis se contentent généralement de les ignorer et continuent de propager leurs prétentions qui, à force d'être répétées par des robes blanches et des services publics, finissent par être acceptées comme des vérités et extrapolées en nombre de cadavres.
Lorsque certains de leurs contradicteurs obtiennent une certaine écoute on les accuse systématiquement d'association avec l'industrie, de démence etc. mais sans jamais réfuter leurs arguments ou même y faire allusion. On compte pourtant des voix dissidentes même parmi des scientifiques réputés pour leur militantisme antitabac !
Ils demeurent convaincus de l'utilité de la lutte au tabagisme et soutiennent le droit des non-fumeurs à ne pas être exposés à la fumée s'ils ne le veulent pas (comme moi d'ailleurs) mais s'objectent a l'absolutisme des prohibitionistes (dominants) et s'insurgent devant la distorsion scientifique employée.
Les risques à long terme associés statistiquement au «tabagisme secondaire» sont trop infimes pour qu'on puisse écarter tous les autres éléments de causalité qu'ils ont en commun (alimentation, alcool, etc) et ne s'appliquent que dans le cas d'exposition intense, à vie, des sujets étudiés.
Le niveau d'augmentation du risque (illustré par une minorité des études) ne correspondrait qu'à 20 ou 30 % sur un risque de mortalité précoce des non-fumeurs qui est de l'ordre de 1% (ou moins) au départ !
Comparez ce 1% ou 1.3% (résultant) au risque de 50% attribué aux fumeurs et vous saisirez le ridicule de cette guerre à la FTA (fumée de tabac ambiante).
L'exposition des sujets dans leurs loisirs ne correspond en fait qu'à 5% du total (95% à la maison)
Les études réalisées sur les lieux de travail sont encore moins éloquentes.
Une fumée de tabac surabondante peut évidemment piquer les yeux, même des fumeurs, et même déplaire aux nez fins dont le nombre a beaucoup augmenté avec la propagande, mais les études réalisées auprès des asthmatiques ne dénote pas cet élément comme l'une des 20 principales causes de crise d'astme.
Le lien que les antis réussissent à faire est un croisement de statistiques trompeur qui illustre que les fumeurs et les gens qui les côtoient sont plus fréquemment asthmatiques que les autres. Cependant aucun lien de causalité n'est démontré.
En fait si l'on observe les courbes deouis 40 ou 50 ans on constate plutôt que les cas d'asthme et d'allergies augmentent concuremment et dans une proportion correspondante à la diminution du tabagisme et de l'exposition à la fumée secondaire qui en découle nécessairement.
Je connais d'ailleurs deux asthmatiques qui m'assurent qu'ils ont moins de crise dastme depuis qu'ils fument; ce qui tend à démontrer au moins que la fumée n'augmente pas l'asthme dans tous les cas. Est-ce une bonne raison de risquer un cancer ?
Ce n'est pas à moi d'en décider pour les autres.
C'est d'ailleurs là le point central de cette campagne imposée désormais par l'O.M.S. à qui les États-Nation ont cédé leur droit de décision en la matière lors de la signature de la «convention cadre de la lutte au tabagisme: le droit de choisir pour soi-même les riques
vs les bénéfices de nos comportements
L'O.M.S. (Organisation Mondiale de la Santé) tire une grande partie de ses finances des entreprises pharmaceutiques et doit aussi être soupçonnée de collusion et de corruption à cet effet, surtout qu'elle fait peu de cas de ceux qui meurent en bas âge dans les pays moins riches et qui pourraient être facilement sauvés par une fraction du budget alloué à sa lutte au tabagisme qui ne peut essentiellement viser qu'a étirer la longévité de ges qui meurent déjà riches et vieux.
Le véritable enjeu qui est masqué par une apparence de débat sur la santé est celui de la liberté de choisir son mode de vie et de s'y adonner paisiblement une fois qu'on est informé du risque. L'État, et surtout un gouvernement supra-étatique non-élu ont-ils le droit de nous imposer ou de restreindre un mode de vie qui ne pose de danger que pour soi ?
On constate également que les interdictions de fumer ne sont pas aussi bénéfiques qu'on le dit pour la santé publique. C'est un peu comme la guerre aux drogues américaine, aujourd'hui exportée partout, l'État ne peut empêcher les citoyens de consommer au-delà d'un certain point. Il ne peut que contribuer à déterminer les circonstances dans lesquelles cette consommation se fait.
Or, dans le cas des interdiction de fumer dans les bars, outre les fermetures et pertes d'emplois, la consommation d'alcool nette
per capita augmente systématiquement de même que les appels d'urgences alors que la consommation des produits du tabac ne diminue que temporairement pour remonter peu après. En déplaçant la consommation vers des résidences on ne fait que réduire la surveillance et le prix des consommations.
Je souhaite que les Français éviteront cette erreur historique nord-américaine d'interdire la consommation du tabac dans tous les lieux publics et qu'ils réussiront à obtenir une législation plus respectueuse de la sant publique et des préférences de chacun malgré l'emprise légale et idéologique de l'O.M.S. ainsi que des vendeurs de nicotine «propre» et d'antidépresseurs, sur leurs élus.
Je m'arrête ici mais je demeure ouvert au débat si quelqu'un veut tenter de défendre une position antitabac ou poser une question.
J'attends toujours...
Joël Demers
« Le danger croît avec l’ignorance et l’apathie »
Visitez :
http://www.cagequebec.ca