Zététique française et Poulpeman : suis-je un zozo ?

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PREUVE OVNI
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Zététique française et Poulpeman : suis-je un zozo ?

#1

Message par PREUVE OVNI » 29 août 2007, 09:42

J'ai reçu ce message de Poulpeman et l'en remercie : et je lui réponds ensuite :

Salut Preuve OVNI,
Ne voit aucune animosité dans ce message, c'est pas mon genre de m'acharner sur les gens qui sont pas d'accord avec moi.
Bon, je suis participant au forum zététique français et, bien que je sache que le forum et ses participants aient leur défauts, tes critiques de la zététique me font tiquer.
Voici un message que je m'appretai à poster :
Citation:
Bon, je reviens sur ce que j'ai dit. A l'époque où tu as débarqué sur le forum zététique j'était pas trop actif et j'ai raté pas mal de trucs interessants...
Petit récapitulatif :
Tu t'es pointé sur le forum zététique en juillet où tu à lancé une vingtaine de nouveaux sujet entre le 9 et le 17 (plus de deux nouveaux sujets par jour).
Ces sujets était aussi variés que sans rapport :
- beaucoup sur les OVNIs et sur les grandes conspirations
- un sur la synchronicité
- un sur les champs gravitationnels dans le cerveau (???), où tu affirmai avoir un ami qui lit dans les pensées.
- un sur les RODs
- un sur les monstres marins, où tu affirmais qu'il existait une biosphère à 100km de profondeur non basée sur la biologie connue.
Et ça c'est juste pour le best-of (voir ici pour le reste : http://www.forum-zetetique.com/forum/fo ... c&offset=0).
J'ai aussi un faible pour ton sujet "10 heures de vidéos OVNI pour convaincre" où tu fais preuve d'une grande arrogance, dès le premier message (qui est ton tout premier message sur le forum).
Avec bien sur à chaque fois un texte de 20 pages et rien d'autres que des vidéos DailyMotion comme "preuves".
Donc :
- soit tu en veux aux zététiciens et t'as voulu te foutre de leur gueule, ce qui justifie amplement la censure de tes posts ou meme le bannissement (as tu été banni ??? ça m'étonnerai...).
- soit t'es un zozo, et un gros morceau.
Alors ? quelle catégorie ?
Pas très sympa, mais j'ai décidé de ne pas le poster (je fais parti de la minorité des gentils zététiciens, héhé).
Ce que t'as fais sur le forum zététique, on s'en fout ici. Et puis ça serait injuste de nuire à la crédibilité d'un membre du forum, dans la mesure où ici les discussions se passent bien.
Mais ce qui c'est passé entre toi et les zététiciens, on s'en fout aussi sur ce forum.
Donc j'ai mis mon message à la trappe. Libre à toi de ne pas aimer les zététiciens, mais ne l'affiche pas trop.
Bonne journée.
Cordialement.
Poulpeman.


Je te remercie de ne pas vouloir me faire passer pour un zozo;
Mais c'est trop tard, car on me considère déjà pour un zozo sur ce forum.
J'ai une logique particulière qui est difficilement compréhensible et qui a conduit l'Armée de l'Air à me faire travailler quand j'étais engagé militaire chez eux sur les supers ordinateurs IBM de l'armée française qui assure toutes les communications intranet et extranet des trois armées et de l'aviation civile.
Et ils m'ont même donné une lettre de félicitations lors de mes études qu'ils m'ont données en informatique et en électronique car j'avais été classé 4 ème sur 400 élèves, bien que je n'avais pas le Bac et qu'il fallait avoir le Bac pour faire ces études.

Concernant les vidéos, j'ai environ 300 vidéos de preuve sur mon site.
Et je suis le seul site sur le Web à faire cela.
On ne peut donc mieux rêver comme preuves.
Ta logique de Poulpeman t'amène à considérer que ce n'est pas une preuve d'ovnis, et donc il faut t'interroger sur ta logique ... Veux-tu que je capture moi-même un ovni et que je t'emmène faire un tour avec pour que tu sois convaincu que cela existe ?
Les zététiciens ont la même logique.

J'ai 2 amis télépathes et je suis moi-même télépathe.
Mais nous ne contrôlons pas cette faculté par des décisions.
En effet ce sont des flash qui arrivent quand nous ne le décidons pas.
Donc je cherche comment cela peut se produire, et j'ai émis une hypothèse sur la captation de modifications gravitationnelles qui pourraient être perçues par le cerveau.
En somme mon idée n'est pas nouvelle : c'est de supposer que le cerveau humain utiliserait la physique quantique pour la télépathie.

La synchronicité a été étudiée par un génie des sciences humaines qui s'appelle JUNG, qui a complété les théories de Sigmund FREUD.
Elle est actuellement étudiée par un génie de l'astrophysique qui s'appelle Hubert Reeves et qui vend son livre sur Amazon.fr
Hubert Reeves a reçu le prix Einstein pour avoir expliquer plusieurs phénomènes dans le Big Bang.
Je suis personnellement atteint par la Synchronicité.
Les psychiatres et les psychanalystes JUNGIENS et qui étudient la synchronicité chez leurs patients ont créé une association mondiale, et des associations nationales dans certains Pays dont la France.

Pour la conspiration des OVNI, j'apporte la preuve formelle que les USA ont des OVNI
Voir le lien suivant :
http://synchronicite.blog4ever.com/blog ... 88917.html


Quant à mon article sur les RODS, j’ai expliqué et je démontre qu’il ne peut s’agir que d’un phénomène optique très complexe à comprendre.
Et mon article est passionnant car des gens très sérieux étudient le phénomène.
Voici l’article :
http://synchronicite.blog4ever.com/blog ... 93802.html


Je n’ai jamais été remis en cause pour mes articles par les modérateurs du forum de la Zététique.
Simplement ce sont les Français qui postent sur ce forum qui m’ont plus ou moins insulté.
Les modérateurs de la Zététique m’ont même proposé de me rencontrer pour faire des expériences sur les facultés télépathiques d’un de mes amis et moi-même, car ce que je leur disais les surprenait.
Puis j’ai fait un article pour critiquer la zététique sur le paradoxe qui consistait à faire un forum sur les ovni et à l’appeler « OVNI et enlèvements imaginaires ».
Je leur expliquais sur cet article qu’il était contradictoire d’être neutre comme ils le prétendent et de mettre le mot IMAGINAIRE qui suppose qu’ils ne sont pas neutres.
Suite à ce message, ils m’ont interdit de forum car ils ont compris que je pouvais par MA logique les déstabiliser, voir tout simplement prouver qu’ils n’avaient pas une logique scientifique et donc sceptique.
En effet quand on veut étudier si un phénomène existe ou non, on écrit pas sur un forum que le phénomène n’existe pas sans avoir de preuves que le phénomène n’existe pas…
Voici le message que je leur ai envoyé et qui m’a valu mon exclusion à vie :
http://synchronicite.blog4ever.com/blog ... 86923.html

Globalement je pense et j’ai toujours pensé que la pensée française du 20 ème et 21 ème siècle sont rétrogrades, et c’est ce qui explique que la France est passée en trois siècles de la première puissance mondiale à la dixième puissance mondiale. (10 ème je crois).

J’ai un ami qui s’appelle Jean Pierre PETIT et qui est un des plus grands scientifiques de la planète car il a découvert la MHD en 1970.
Les scientifiques français étaient tellement cons qu’ils ne lui ont pas donné un sou pour construire des prototypes.
Jean Pierre PETIT est reçu comme un Prince aux USA et les USA ont réussi à mettre des prototypes d’avions qui marchent à la MHD. Et cela à partir des travaux de Jean Pierre PETIT.
Jean Pierre PETIT m’a demandé officiellement de l’aider à reprendre ses recherches sur la MHD et d’engager ensemble la construction d’un prototype aérien et de chercher des sponsors pour le faire en France.
Jean Pierre PETIT était correspondant de presse scientifique dans la revue Science et Vie qui est la plus grande revue scientifique de France, et il a été viré de Science et Vie car il a déclaré publiquement qu’ils faisaient des recherches scientifiques sur les OVNI….
Jean Pierre PETIT n’est pas seulement physicien, mais il est également astrophysicien et mathématicien, et il travaille sur les théories cosmologiques du prix Nobel Sakharov.

Jean Pierre PETIT est considéré par les scientifiques français comme un zozo.
Bien qu’il était directeur de recherche au CNRS, l’organisme de recherche scientifique officiel de France.

Je suis son ami et nous travaillons ensemble sur des recherches qui sont très en avance sur la science officielle.
On le prend pour un zozo.
Et j’ai la réputation aussi d’âtre un ZOZO.

J’ai pulvérisé en 1987, alors que j’avais 35 ans, le record national de l’enseignement en France, alors que j’étais enseignant, en réussissant 100 % d’admission au baccalauréat de mes élèves.
J’avais inventé une nouvelle théorie sur l’enseignement qui permettait de révolutionner l’enseignement.
J’ai du démissionner ensuite car j’ai été frappé soudain d’une dépression nerveuse chronique qui est chez moi génétique.

A l’époque, on me prenait pour un zozo.
Aujourd’hui on me prend pour un zozo.
Demain on me prendra pour un zozo.

C’est mon destin….
Comme c’est celui de Jean Pierre PETIT.
Cela a aussi été le cas de GALILEE à son époque….
La science a les limites des connaissances de son propre temps. L'imagination n'a et n'aura jamais de limites...

PREUVE OVNI
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Re: Zététique française et Poulpeman : suis-je un zozo ?

#2

Message par PREUVE OVNI » 29 août 2007, 09:52

J'ai mené plusieurs expériences quand j'étaais enseignant, dont celle-ci qui est mineure sur le plan
scientifique, mais qui montre le type de loqique que je possède;
c'est une logique ZOZO.


La théorie du Paradoxe dans l’enseignement

A l'attention de Jacque Bert qui est directeur d'école

J’ai été formateur dans une association de formation, sur des publics variés : bacheliers, BTS, cas sociaux, niveaux BEPC et détenus de prison.
Au début je n’enseignais que la Bureautique et le Secrétariat.

Premier paradoxe :
Au fur à mesure, je constatais que les élèves me demandaient que je remplace d’autres enseignants sur leurs matières, bien que je n’étais pas spécialisé sur ces matières. Cela est arrivé que les élèves fassent virer l’enseignant pour que je le remplace.

Second Paradoxe :
Je faisais des tests et j’enseignais pendant une demi-journée une matière qu’enseignait sur le même groupe un autre enseignant. Et systématiquement les élèves demandaient le renvoi de l’enseignant pour que je le remplace.

Troisième paradoxe :
Ma direction s’est mise alors à me confier des formations sur des matières sur les quelles je n’étais pas formé.

Application des paradoxes sur un cas difficile :

Les enseignants de ma structure qui sont spécialisés dans les cas sociaux sont mis sur une formation sur des détenus en prison. Comme la formation est rémunérée, on me dit que ceux qui ont été sélectionnés sont la plus part les chefs des détenus, et qui sont des chefs de gang dans le civil. Et qu’ils ne sont pas motivés pour apprendre, car c’est l’argent qui les intéresse. Et ils font peur à tous les formateurs. Je constaterai ensuite que cela est vrai.

On veut me faire intervenir dans la formation en prison pour leur donner une formation en micro-informatique, mais on m’explique un certain nombre de règles strictes : ne jamais prendre les détenus de haut, ne jamais s’habiller en costume cravate mais en jean passe partout, et bien appliquer les méthodes de l’Education Nationale concernant les petits niveaux : donc leur faire travailler les bases. Et surtout pas leur dire que j’ai été policier privé dans ma vie, ce qui est le cas.

Ayant constaté l’existence de paradoxes dans l’enseignement que je fais, je décide de me rendre à la prison en costume cravate, et j’en rajoute une louche en mettant une veste bleue électrique, des souliers vernis, une chemise rose et une cravate rose.

Arrivé dans le hall interne de la prison, les détenus qui sont dans le hall se mettent à me siffler dans tous les sens, à hurler et à me traiter de sal PD. C’est un vrai concert qui résonne dans toute la prison et les gardiens accourent pour voir ce qui se passe. Je m’y attendais.
Je monte dans la salle de classe de la prison où m’attendent mes 15 détenus.
Je me mets devant le bureau et les regarde froidement et fièrement dans les yeux en bombant le torse.
Silence général, les détenus n’en reviennent pas et ils sont bouche bée.
Je me présente alors et leur explique une partie de ma vie qui est celle où j’ai fait des sports extrêmes, puis je leur explique que j’ai été policier privé et leur raconte quelques anecdotes. Personne ne bronche et tout le monde est profondément concentré par ce que je dis.
Puis je leur explique que je me suis habillé en clown car on m’avait dit que cela était très déconseillé, et que c’est pour cela justement que je me suis habillé ainsi. Et parce que je trouve que c’est très drôle, je compte alors m’habiller ainsi tous les jours et trouver chaque jour un déguisement encore plus drôle.
C’est alors un éclat de rire général. Tout le monde rie aux éclats. Puis les détenus reprennent leurs esprits et me posent mille questions sur ma vie car je sens que je les intrigue. Je sais maintenant que la confiance s’est établi de manière solide. Il s’est passé environ une heure depuis notre rencontre. Premier paradoxe.
Je leur demande s’ils sont satisfaits de la formation, et ils me répondent que la formation les ennuie profondément par ce qu’on fait du français et des mathématiques, et qu’ils n’aiment pas cela.

Le lendemain, je charge seul dans ma voiture les 300 kilos d’ordinateurs qui sont à mon centre de formation contre l’avis de mon directeur, puis je débarque à la prison et remonte seul jusqu’à 4 ème étage le matériel dans la salle des détenus.
Je leur explique que j’ai décidé de prendre mes propres ordinateurs car les ordinateurs de la prison ne sont pas assez puissants. Puis je leur explique que je vais leur faire faire du français et des mathématiques, mais que cela va être beaucoup plus dur que ce qu’ils font en ce moment. Silence total, ils sont bouche bée.
Puis je leur explique qu’ils vont devoir créer eux-mêmes des textes littéraires et des poésies sur des logiciels de traitement de texte, et que leurs documents devront être décorés par des dessins qui seront créés par des logiciels de dessin, et que je veux que non seulement ils maîtrisent les logiciels, mais que leurs textes aient une valeur littéraire et ne comportent pas de fautes d’orthographe, et que ces textes devront être imprimés et envoyés à leurs femmes, leurs enfants, leur famille et leurs amis. Et qu’on en profitera pour faire leur Curriculum Vitae pour chercher du travail avec de nouvelles techniques.
C’est l’explosion de joie, et les détenus me posent mille questions sur ces différentes techniques.
Second Paradoxe : je vais les faire travailler sur des tâches complexes, et cela les enchante. Mais c’est par la création qu’ils vont arriver au complexe. Ils ont compris qu’ils vont devenir les propres acteurs de leur formation.

Mon directeur pour m’emmerder m’oblige à rentrer tous les soirs les 300 kilos d’ordinateurs au centre de formation car il déteste les détenus.
Je rembarque donc les ordinateurs le soir à mon centre de formation, et les ramène le lendemain dans le hall intérieur de la prison. Une partie des détenus sont là qui m’attendent, et m’expliquent qu’ils ne peuvent pas me laisser porter seul les 300 kilos de matériel, et me demandent de ne rien monter moi-même, et qu’ils vont se charger de la montée et de la descente du matériel eux-mêmes et à chaque fois.
Troisième paradoxe : les détenus sont devenus autonomes, et ils prennent des initiatives seuls pour améliorer la formation.

Je leur explique que je vais aussi leur faire faire des mathématiques, mais avec du matériel électrique spécial, et qu’ils vont devoir apprendre la logique booléenne qui fait fonctionner le cerveau des ordinateurs. Et qu’ils devront eux-mêmes créer leurs systèmes logiques avec des outils.
Les détenus me répondent que cela les intéresse vivement, mais que les gardiens et le directeur ne veulent pas qu’on introduise des outils dans la prison. Je vais voir le directeur et lui explique ce que je suis entrain de faire en formation. Il me regarde de façon insistante, puis me dit qu’il est d’accord et que je peux rentrer ce que je veux sans passer à la fouille.
Quatrième Paradoxe : les paradoxes des détenus se communiquent à l’encadrement supérieur de la prison.

Un des détenus veut m’offrir un coup à boire avec sa cannette de soda en cours. Les détenus viennent me voir et m’expliquent que c’est un pervers dangereux, et qu’il essaye de communiquer son sida à tout le monde, et qu’il est trafiquant de drogues dures. Puis plus tard les détenus me préviennent que les enseignants de l’Education Nationale qui interviennent aussi dans la prison ne sont pas d’accord avec mes méthodes d’enseignements et qu’un débat est entrain de se propager dans l’enceinte de la prison et où les détenus remettent en cause l’enseignement de l’Education Nationale depuis que je suis arrivé avec mes méthodes, et que les gardiens font pression sur le Directeur de la prison pour arrêter le va et vient de mon matériel électrique qui comprend entre autre des tournevis, des couteaux, des pinces coupantes, des limes et des scies à métaux. Les chefs et notamment le chef des détenus de la prison qui est dans ma formation me disent qu’ils vont se charger de ma sécurité et qu’ils vont me donner les informations nécessaires pour ne pas se faire piéger par les gardiens de prison et les enseignants de l’Education nationale.
Cinquième paradoxe : Je suis devenu l’homme à abattre car j’ai mon directeur de centre et mes propres collègues qui contestent mes méthodes, ainsi que les gardiens de prison et les enseignants de l’Education Nationale. Les détenus l’ont compris et ont décidé d’assurer collectivement ma sécurité. Mes élèves sont arrivés à la phase terminale de leur autonomie, et ils acteurs et créateurs non seulement de leurs travaux en cours, mais aussi acteurs de l’existence même de la formation et de sa bonne poursuite.

Un peu plus tard, les détenus viennent me voir et me disent qu’ils ont demandé au Directeur le renvoi de tous les enseignants de ma formation et le remplacement de ceux-ci par mois. Le Directeur et tous les enseignants ont accepté. Je deviens donc leur formateur unique et polyvalent.
Sixième paradoxe : Les détenus sont devenus créateurs de leur propre formation en décidant qui devait les former.

La formation va durer 5 mois, et je vais donc passer 5 mois en prison. Et les détenus vont me raconter toute leur vie et tout ce qui se passe dans la prison.
Septième paradoxe : je suis devenu leur confident.

J’arrive un jour en classe et je constate que personne ne parle et que tout le monde a une mise austère. Les détenus m’expliquent qu’un détenu s’est suicidé dans la nuit en se pendant avec ses draps, et que les gardiens ont fermé toutes les cellules, et ont allongé le corps à l’entrée de la cellule. Plusieurs détenus ont donc surveillé la scène par les œilletons. Puis est arrivé le Directeur de la prison et l’aumônier de la prison qui sont restés une bonne demi-heure face au corps allongé par terre. Les détenus les voient plaisanter et même s’esclaffer pendant près d’une demi-heure.
L’un des détenus s’approche de moi et se met à pleurer. Il est maghrébin. Et il me dit que l’aumônier de la prison l’avait convaincu de venir au catéchisme de la prison et que donc ce magrébin était persuadé que la religion catholique était bonne et prêchait l’amour. Et ce magrébin me disait qu’il avait vu lui-même la scène de l’aumônier qui plaisantait et s’esclaffait au pied du mort. Et donc que l’aumônier lui avait menti et qu’il ne pouvait pas retourner au catéchisme. Je ne sais pas quoi lui dire et je reste muet.
Huitième paradoxe : Mes détenus sont les durs de la prison. Je constate qu’ils sont ou qu’ils deviennent très sensibles aux sentiments.

La fin de la formation s’achève et les détenus se rassemblent pour me féliciter de la formation, et plusieurs me donnent leurs adresses et me disent qu’ils seraient enchantés que je vienne les voir une fois qu’ils seront sortis de prison. Le chef des détenus de la prison me dit qu’il s’est fait construire une hacienda en Espagne avec le butin de ses cambriolages, et que je peux passer des vacances chez lui quand je veux.
Neuvième paradoxe : les frontières entre les détenus et le formateur ont totalement disparu. Et à aucun moment les détenus ne m’ont proposé de faire un acte illégal.

Conclusion : l’être humain est profondément paradoxal. Mais il me semble que l’être humain ait besoin de sens à sa vie, pour construire sa vie. Et cela n’est pas paradoxal : c’est la logique humaine.

Ma formation ne sera jamais renouvelée car tout le monde s’y est opposé, sauf l’ensemble des détenus et le Directeur de la prison qui m’ont soutenu avec grande vigueur.

Le Directeur de la prison était homosexuel, et il ne s’en cachait pas dans le milieu carcéral, et s’habillait de la même façon que moi : avec des habits voyants et une cravate rose.
La science a les limites des connaissances de son propre temps. L'imagination n'a et n'aura jamais de limites...

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Poulpeman
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Re: Zététique française et Poulpeman : suis-je un zozo ?

#3

Message par Poulpeman » 29 août 2007, 10:37

Je remet en forme le message en question pour plus de clarté :
Poulpeman a écrit :
Salut Preuve OVNI,
Ne voit aucune animosité dans ce message, c'est pas mon genre de m'acharner sur les gens qui sont pas d'accord avec moi.
Bon, je suis participant au forum zététique français et, bien que je sache que le forum et ses participants aient leur défauts, tes critiques de la zététique me font tiquer.
Voici un message que je m'appretai à poster :
Bon, je reviens sur ce que j'ai dit. A l'époque où tu as débarqué sur le forum zététique j'était pas trop actif et j'ai raté pas mal de trucs interessants...
Petit récapitulatif :
Tu t'es pointé sur le forum zététique en juillet où tu à lancé une vingtaine de nouveaux sujet entre le 9 et le 17 (plus de deux nouveaux sujets par jour).
Ces sujets était aussi variés que sans rapport :
- beaucoup sur les OVNIs et sur les grandes conspirations
- un sur la synchronicité
- un sur les champs gravitationnels dans le cerveau (???), où tu affirmai avoir un ami qui lit dans les pensées.
- un sur les RODs
- un sur les monstres marins, où tu affirmais qu'il existait une biosphère à 100km de profondeur non basée sur la biologie connue.
Et ça c'est juste pour le best-of (voir ici pour le reste : http://www.forum-zetetique.com/forum/fo ... c&offset=0).
J'ai aussi un faible pour ton sujet "10 heures de vidéos OVNI pour convaincre" où tu fais preuve d'une grande arrogance, dès le premier message (qui est ton tout premier message sur le forum).
Avec bien sur à chaque fois un texte de 20 pages et rien d'autres que des vidéos DailyMotion comme "preuves".
Donc :
- soit tu en veux aux zététiciens et t'as voulu te foutre de leur gueule, ce qui justifie amplement la censure de tes posts ou meme le bannissement (as tu été banni ??? ça m'étonnerai...).
- soit t'es un zozo, et un gros morceau.
Alors ? quelle catégorie ?
Pas très sympa, mais j'ai décidé de ne pas le poster (je fais parti de la minorité des gentils zététiciens, héhé).
Ce que t'as fais sur le forum zététique, on s'en fout ici. Et puis ça serait injuste de nuire à la crédibilité d'un membre du forum, dans la mesure où ici les discussions se passent bien.
Mais ce qui c'est passé entre toi et les zététiciens, on s'en fout aussi sur ce forum.
Donc j'ai mis mon message à la trappe. Libre à toi de ne pas aimer les zététiciens, mais ne l'affiche pas trop.
Bonne journée.
Cordialement.
Poulpeman.
Si Dieu existait, il faudrait s'en débarrasser. (Michel Bakounine)
Mon blog : critique de l’idéologie dominante et promotion de la philosophie libertaire

PREUVE OVNI
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Re: Zététique française et Poulpeman : suis-je un zozo ?

#4

Message par PREUVE OVNI » 29 août 2007, 11:46

Merci Poulpeman, cela a été très sympa de m'envoyer ton message en privé d'abord,
ce qui prouve que tu es une personne à qui on peut donner une entière confiance,
ce qui est très rare de nos jours !!!
La science a les limites des connaissances de son propre temps. L'imagination n'a et n'aura jamais de limites...

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Re: Zététique française et Poulpeman : suis-je un zozo ?

#5

Message par Poulpeman » 29 août 2007, 13:24

Salut Preuve OVNI,
PREUVE OVNI a écrit :Merci Poulpeman, cela a été très sympa de m'envoyer ton message en privé d'abord,
ce qui prouve que tu es une personne à qui on peut donner une entière confiance,
ce qui est très rare de nos jours !!!
Sincère ou ironique ? J'arrive pas à savoir... :interro:

Le but c'était de limiter la critique de la zététique : un titre de dossier orienté me parait un peu juste pour engager un procès.
En tout cas je ne voulai pas lancer de polémique. En plus je ne crois pas que ça nous amène à grand chose.

Cordialement.
Si Dieu existait, il faudrait s'en débarrasser. (Michel Bakounine)
Mon blog : critique de l’idéologie dominante et promotion de la philosophie libertaire

PREUVE OVNI
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Re: Zététique française et Poulpeman : suis-je un zozo ?

#6

Message par PREUVE OVNI » 29 août 2007, 14:23

Je ne cherche pas à faire un procès à la Zététique française,
mais un procès à une partie de la logique occidentale dans son entier à travers la zététique
qui veut que certains domaines de la recherche scientifique soient tabous
dans les toutes sphères scientifiques officielles.

Ces domaines tabous sont les suivants :

- Les OVNI existent-ils ?
- Y a t-il une conspiration des USA pour cacher des découvertes sur les OVNI au public ?
- Des extraterrestres existent-ils et en même temps nous ont-ils découverts ?
- Les humains ont-ils d'autres sens que les cinq sens connus ? par exemple des sens paranormaux ?
- Dieu existe t-il ou non ?
- Qu'y avait-il avant le Big Bang : donc y a t-il un avant Big Bang ou non ?
- Y a t-il quelque chose après la mort ou non ?
- Peut-on entrer en relation avec Dieu, dans l'hypothèse où Dieu existe ?
- La vitesse de la lumière peut-elle être variable ?
- Peut-on violer la théorie de la relativité générale dans l'Univers ? par exemple dans les trous noirs ?
- La pensée humaine influe t-elle de façon importante l'équilibre physico-chimique du corps et du cerveau ?
- La religion et la croyance sont des éléments extérieurs à la science ou non ?
- L’enseignement occidental tel qu’il est conçu est-il ou non néfaste pour les enfants ?
- Les théories de JUNG sur l’inconscient collectif et la synchronicité sont-elles exactes ?
- Les théories philosophiques transpersonnelles (alliance des religions et de la science) sont-elles intéressantes ?
- L’analyse freudienne de la pédophilie comme une névrose particulière, un sujet tabou ou non ?
- Et par extension tout ce qui contrarie la logique occidentale ?
- Et par extension la logique scientifique occidentale est-elle dépassable ou améliorable ?
La science a les limites des connaissances de son propre temps. L'imagination n'a et n'aura jamais de limites...

PREUVE OVNI
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Re: Zététique française et Poulpeman : suis-je un zozo ?

#7

Message par PREUVE OVNI » 29 août 2007, 14:26

Merci Poulpeman, cela a été très sympa de m'envoyer ton message en privé d'abord,
ce qui prouve que tu es une personne à qui on peut donner une entière confiance,
ce qui est très rare de nos jours !!!


c'était sincère...
c'est dans ma logique zozo...
On peut me critiquer et si la critique est pertinente j'adore cela....
Car cela me remet en question.
Et j'adore tout remettre en question, moi le premier...

Je suis maso, non ?
ou zozo ?
La science a les limites des connaissances de son propre temps. L'imagination n'a et n'aura jamais de limites...

Jean-Francois
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Re: Zététique française et Poulpeman : suis-je un zozo ?

#8

Message par Jean-Francois » 29 août 2007, 14:59

PREUVE OVNI a écrit :Mais c'est trop tard, car on me considère déjà pour un zozo sur ce forum
C'est vrai que votre mégalo- et votre mythomanie sont orientées sur des sujets zozos. Et, je comprends que cela puisse énerver si on vous prend au sérieux. Si je vous trouve divertissant à lire, au moins à petite dose, c'est sans doute parce que je ne vous tiens pas du tout pour quelqu'un de crédible?
J'ai une logique particulière qui est difficilement compréhensible et qui a conduit l'Armée de l'Air à me faire travailler quand j'étais engagé militaire chez eux sur les supers ordinateurs IBM de l'armée française qui assure toutes les communications intranet et extranet des trois armées et de l'aviation civile.
Et ils m'ont même donné une lettre de félicitations lors de mes études qu'ils m'ont données en informatique et en électronique car j'avais été classé 4 ème sur 400 élèves, bien que je n'avais pas le Bac et qu'il fallait avoir le Bac pour faire ces études
Après le super-détective, voici le super-informaticien, le super-enseignant suivra. Vous aviez âge lors de ces "faits": 6-7 ans?
J'ai 2 amis télépathes et je suis moi-même télépathe
Ici, faut comprendre "-pathe" dans le sens de "malade"?
Quant à mon article sur les RODS, j’ai expliqué et je démontre qu’il ne peut s’agir que d’un phénomène optique très complexe à comprendre. Et mon article est passionnant car des gens très sérieux étudient le phénomène.
D'autant plus "passionnant" que le lien mène vers un machin sur la foudre en boule et non sur les RODs. A ma connaissance, en fait d'explication "complexe", les RODs sont plus souvent qu'autrement des insectes rendus flous par les temps d'exposition et distance focale d'appareils photo ou caméras. Mais, bon, nous ne parlons peut-être pas de la même chose...
J’ai un ami qui s’appelle Jean Pierre PETIT et qui est un des plus grands scientifiques de la planète car il a découvert la MHD en 1970
Il le souhaite certainement beaucoup, mais je pense plutôt qu'il est à peu près inconnu du monde la physique, aux USA comme ailleurs. Moi, je le connaissais pour ses BD (Lanturlu) avant de découvrir l'étendue de sa zozoterie.
Jean Pierre PETIT est considéré par les scientifiques français comme un zozo
Comme un lunatique aux talents sociaux limités, plus probablement.

Sinon, "Directeur de Recherche" ou DR, au CRSNG, c'est le titre que prend un chercheur dans une unité au bout d'un certains laps de temps et un dossier adéquat. Ce n'est certainement pas le signe qu'il dirigeait un laboratoire ou que ses recherches avaient une importance particulière,
Cela a aussi été le cas de GALILEE à son époque….
Pour sa découverte que la terre était ronde? :lol:

Jean-François
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Zététique française et Poulpeman : suis-je un zozo ?

#9

Message par El Kabong » 29 août 2007, 17:01

Salut Preuve Ovni!

T'es un sacré bout-en-train!

Lâche pas! :pouce:

Santé!
Mike Godwin a écrit :Je m'inquiète pour le jour où, dans 10 ou 15 ans, ma fille me demandera : "Papa, tu faisais quoi quand ils ont censuré la liberté de la presse sur Internet ?

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Re: Zététique française et Poulpeman : suis-je un zozo ?

#10

Message par PREUVE OVNI » 29 août 2007, 19:58

Mais non je ne lâcherai pas car je me sens bien dans ma peau car je dis toujours la vérité.

J'ai fait dans ma vie 11 métiers différents, et 6 années de formation accélérées après mes
études au Lycée, et qui sont équivalentes à environ 10 années d'études supérieures.

Mes 11 métiers se sont faits la plus part chez les Numéros uns de leur professions.
Et dans plusieurs métiers je faisais de la recherche.

Donc j'ai une excellente formation professionnelle et scientifique et technique, et une expérience professionnelle.

Jean Pierre PETIT écrivait des articles à Science et Vie. Rien que cette référence devrait te suffire.
Il a réussi avec des moyens de fortune à casser l'onde de surface d'étrave d'un bateau avec un dispositif
électromagnétique vers 1970 et cela a été une première mondiale, et cela l'a fait connaître sur
toute la planête. Et c'est pour cela que Science et Vie l'a fait venir.
Je ne parle pas des autres chose qu'il a faites.
Et il a traduit toutes ses recherches sur la MHD en bandes dessinées.

Je serais curieux, cher modérateur, de savoir quel(s) sont le ou les métiers que vous avez fait,
quelles sont les niveaux de vos études, et quelles sont vos réalisations personnelles dans le domaine
de la recherche et de la science ?
Pouvez-vous nous le dire ?

A vous entendre, vous devez certainement être un chercheur scientifique de très haut niveau ?
sans doute ?


Voila l'article sur les RODS :
http://synchronicite.blog4ever.com/blog ... 93493.html
La science a les limites des connaissances de son propre temps. L'imagination n'a et n'aura jamais de limites...

PREUVE OVNI
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Re: Zététique française et Poulpeman : suis-je un zozo ?

#11

Message par PREUVE OVNI » 29 août 2007, 20:13

Cher modérateur, tu dis :
«Le sujet idéal du règne totalitaire n’est ni le nazi convaincu, ni le communiste convaincu, mais l’homme pour qui la distinction entre fait et fiction ([cad] la réalité de l’expérience) et la distinction entre vrai et faux ([cad] les normes de la pensée) n’existent plus.» (Hannah Arendt)


Cela veut donc signifier que tu as toi-même réussi l'exploit intellectuel de connaître la vérité
dans tous les domaines possibles et imaginables.
Puisque cette citation te cite implicitement comme en étant détenteur de cette capacité.

C'est avec cette logique binaire VRAI ou FAUX que l'on fait des machines logiques,
et c'est avec cette logique que Hitler et Staline ont pris le pouvoir.

En effet dans leur logique il y a VRAI ou FAUX

Tandis que dans ma logique et celle de ceux que j'admire,
il y a VRAI, FAUX, et JE NE SAIS PAS.......

Les Seules personnes qui ne font plus la distinction entre le VRAI et le FAUX
sont d'après les définitions de la Psychiatrie moderne en dehors de la réalité,
ce qui veut dire qu'ils sont atteints d'une psychose.
C'est gens ne sont pas dangereux pour la société car ils ne perçoivent plus
le réel, et donc ne peuvent pas le maîtriser et le contrôler, et donc ne peuvent
plus agir sur le monde et la société.

Au pire ils peuvent tuer leurs voisins ou se suicider...

Avec ta logique binaire, on peut tuer des millions de gens....
La science a les limites des connaissances de son propre temps. L'imagination n'a et n'aura jamais de limites...

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#12

Message par Denis » 29 août 2007, 23:02


Salut Preuve Ovni,

À JF, tu dis :
Cela veut donc signifier que tu as toi-même réussi l'exploit intellectuel de connaître la vérité dans tous les domaines possibles et imaginables. Puisque cette citation te cite implicitement comme en étant détenteur de cette capacité.
ÉNORME strawman.

Je suis pas mal certain que si on demandait à JF : « Connais-tu la vérité dans tous les domaines possibles et imaginables ? », il répondrait "NON", comme toute personne sensée.

Si un jour je rencontre un cinglé qui répond "OUI", je me fais fort de le détordre là dessus. Il me suffira de le questionner sur le contenu du tiroir du haut de ma commode, ce qui est, incontestablement, un domaine possible et imaginable.
Preuve Ovni a écrit :dans ma logique et celle de ceux que j'admire, il y a VRAI, FAUX, et JE NE SAIS PAS.......
Lâche-moi avec ton classement bébête à trois paliers.

Le mien, qui va continûment de 0% à 100%, en a une infinité.

:) Denis
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Re: Une infinité de paliers

#13

Message par Jean-Francois » 29 août 2007, 23:27

PREUVE OVNI a écrit :Voila l'article sur les RODS
Merci, j'ai ainsi pu constater qu'aucune démonstration "qu’il ne peut s’agir que d’un phénomène optique très complexe à comprendre" ne s'y trouvait. La plus plausible des explications reste celle des insectes (et de l'incompétence de ceux qui crient aux ovnis sur la base de tels artefacts, mais c'est un autre problème).
Jean Pierre PETIT écrivait des articles à Science et Vie. Rien que cette référence devrait te suffire
Je m'incline, que dis-je: je me prosterne. Vous m'ouvrez même les yeux: pourquoi les chercheurs publient-ils dans des revues scientifiques alors qu'il existe Science et Vie, quel gaspillage!
Pouvez-vous nous le dire ?
Je vous ai envoyé ces informations par télépathie (ie, j'y ai pensé très fort)... vous les avez perçues?

Mais, attention, je ne suis pas digne de votre vindicte. Comme vous l'avez remarqué, le seul adversaire qui soit digne de votre immense QI est Antoll "Maître du Monde" MA.
A vous entendre, vous devez certainement être un chercheur scientifique de très haut niveau ?
Faut être un "chercheur de haut niveau" pour mettre en doute ce qui paraît "trop" pour être vrai?
Cela veut donc signifier que tu as toi-même réussi l'exploit intellectuel de connaître la vérité dans tous les domaines possibles et imaginables
Bien sûr que non ("non ça ne veut pas signifier" et "non, je ne connais pas la vérité dans tous les domaines possibles et imaginables"). Ca ne fait rien: je demeure époustouflé par votre (dé)raisonnement.

Jean-François
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Re: Zététique française et Poulpeman : suis-je un zozo ?

#14

Message par PREUVE OVNI » 29 août 2007, 23:49

Tu dis :
Je suis pas mal certain que si on demandait à JF : « Connais-tu la vérité dans tous les domaines possibles et imaginables ? », il répondrait "NON", comme toute personne sensée.

C'est évident que Jf ne pense pas cela de façon consciente et je le sais.
Mais JF porte en drapeau une sentence qui dit une contrevérité : En effet l'abscence de distinction entre le VRAI et le FAUX n'est pas le comportement de la dictature, mais celle de la psychose.
JF aurait du dire, c'est de vouloir faire passer le FAUX du VRAI volontairement en sachant tromper qui conduit à la dictature.
En s'inspirant d'une théorie qui dit une contrevérité et qui énonce une loi binaire, JF traduit en en fait inconsciemment son mode de compréhension binaire : FAUX ou VRAI.
En effet je n'ai JAMAIS entendu JF dire par exemple d'un mystère que je soulève : JE NE SAIS PAS.
Donc JF a toujours la VERITE qu'il croit avoir, et qui en en fait une vérité comme on la concevait au Moyen Age, c'est à dire où le doute, où le JE NE SAIS PAS n'était pas encore pratiquée. :evil: :evil: :evil:

Tu dis :
Lâche-moi avec ton classement bébête à trois paliers.
Le mien, qui va continûment de 0% à 100%, en a une infinité.

Oui je t'accorde qu'il y a une infinité de solutions, ce qui fait la richesse de la pensée humaine;
Mais tu sais, en citant les trois types de logique, tout le monde avait compris, sauf toi peut-être ? ;)
:ouch: :ouch: :ouch:
La science a les limites des connaissances de son propre temps. L'imagination n'a et n'aura jamais de limites...

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Re: Zététique française et Poulpeman : suis-je un zozo ?

#15

Message par PREUVE OVNI » 30 août 2007, 00:11

Tu dis :
Merci, j'ai ainsi pu constater qu'aucune démonstration "qu’il ne peut s’agir que d’un phénomène optique très complexe à comprendre" ne s'y trouvait. La plus plausible des explications reste celle des insectes (et de l'incompétence de ceux qui crient aux ovnis sur la base de tels artefacts, mais c'est un autre problème).

Je fais paraitre :
Que pouvons nous apporter comme remarques à propos de ces observations:

Elles correspondent à un "objets physiquement réel", puisque capturées sur bandes magnétiques ou films argentiques et observées parfois par plusieurs témoins. Les prises de vues sont faites à l'extérieur, ce qui élimine les reflets dans une vitre. L'observation visuelle au moment de la prise de vue élimine la possibilité que ce soient des RODS ou " élémentaires " (ORBS en anglais), deux catégories d'observations faites par des illuminés qui prennent réellement des vessies pour des lanternes.
Les RODS sont de très petits insectes qui passent très près de la lentille de la caméra. Le fonctionnement particulier du capteur CCD fait que l'insecte est exposé lors de son déplacement sur plusieurs de ses positions consécutives, donnant l'impression d'un long bâton blanc (d'où le terme RODS), bordé de petites pattes qui son en fait les ailes qui tantôt sont repliées, tantôt déployées. Aucun photographie de RODS n'existe, puisque leur existence ne tient qu'à une particularité des CCD. On pourrait ainsi voir également apparaître des RODS sur des photos prises par des appareils digitaux. José Escamilla est l'inventeur des Rods, suite au visionnement au ralenti d'un reportage télévisé sur les sauts en parachutes effectués dans des gouffres au Mexique (http://www.roswellrods.com).

Jamais personne n'a pu vraiment à ma connaissance expliquer en quoi avait de particulier le fonctionnement des CDD qui explique ce phénomène, dont on constate que quelle que soit la vitesse de l'insecte et la vitesse d'obturation de l'appareil photo ou vidéo, on a toujours à peu près des apparences identiques des insectes et des rapports en vidéo entre la longueur de l'objet et les intervalles entre les objets qui se ressemblent, d'une part, et d'autre part en quoi la spécificité des CDD diffère t-elle de la photo argentique pour obtenir ces effets....
Si vous avez des explicationbs, alors elles seront les bienvenues !!! :D :D :D



Tu dis :

Citation:
Jean Pierre PETIT écrivait des articles à Science et Vie. Rien que cette référence devrait te suffire
Je m'incline, que dis-je: je me prosterne. Vous m'ouvrez même les yeux: pourquoi les chercheurs publient-ils dans des revues scientifiques alors qu'il existe Science et Vie, quel gaspillage!

Je dis :
Il faut savoir que Science et Vie est le plus gros tirage en revue scientifique en France et que c'est un peu la Bible de la science en France puisque la revue existe je crois depuis bientôt 50 ans.. Et donc tu n'étais peut-être pas né...
Et science et vie ne travaille qu'avec des correspondants en pointe dans leurs domaines....

Mais comme il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre, tu vas bien sur me sortir de ton chapeau magique un nouveau paradoxe, non ??? :ouch: :ouch: :ouch:
La science a les limites des connaissances de son propre temps. L'imagination n'a et n'aura jamais de limites...

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Je lis ce qui est écrit

#16

Message par Denis » 30 août 2007, 01:07


Salut Preuve Ovni,

Tu dis :
Denis a écrit :Lâche-moi avec ton classement bébête à trois paliers.
Le mien, qui va continûment de 0% à 100%, en a une infinité.
Oui je t'accorde qu'il y a une infinité de solutions, ce qui fait la richesse de la pensée humaine;
Mais tu sais, en citant les trois types de logique, tout le monde avait compris, sauf toi peut-être ? ;)
:ouch: :ouch: :ouch:
Moi, quand je lis un machin, je lis ce qui est écrit, pas "ce que ça deviendra après correction".

Sinon, on joue au fou.

:) Denis
Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.

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Re: Zététique française et Poulpeman : suis-je un zozo ?

#17

Message par Jean-Francois » 30 août 2007, 01:11

PREUVE OVNI a écrit :Elles correspondent à un "objets physiquement réel", ....
Ah, je n'avais pas vu ça comme une démonstration qu'il y avait un mystère (d'autant que vous dites: "Le fonctionnement particulier du capteur CCD fait que l'insecte est exposé lors de son déplacement sur plusieurs de ses positions consécutives, donnant l'impression d'un long bâton blanc (d'où le terme RODS), bordé de petites pattes qui son en fait les ailes qui tantôt sont repliées, tantôt déployées") mais la démonstration qu'il s'agit bien d'insectes.

Pour les particularités du fonctionnement, du CCD je ne peux vraiment vous aider. Je ne peux que offrir des pistes de réflexion:
- la sensibilité des capteurs est supérieure à celle de la plupart des pellicules. (En passant, êtes-vous certains qu'on ne puisse photographier de "rods" sur pellicule traditionnelle?)
- différentes interfaces électroniques (horloges, amplis, etc.) sont nécessaires pour digitaliser l'image, mais elles ne fonctionne pas forcément sur la même fréquence, ce qui segmente le processus d'acquisition.
on constate que quelle que soit la vitesse de l'insecte et la vitesse d'obturation de l'appareil photo ou vidéo, on a toujours à peu près des apparences identiques des insectes...
Ce n'est pas vrai. Regardez cette photo et comparez avec celle-ci, ce sont les mêmes insectes. Cela montre bien que l'apparence des "rods" dépend pas mal de la vitesse de l'insecte. Le truc c'est qu'à des vitesses basses, l'insecte est facilement identifiable comme tel.
La vitesse d'obturation aussi joue un rôle: si elle est très rapide, cela revient au même que si l'insecte va lentement. Je ne connais pas la fréquence de prise de vue de la plupart des caméras, mais je ne serais pas étonné que si les intervalles se ressemblent ce soit à cause de fréquences similaires.
Il faut savoir que Science et Vie est le plus gros tirage en revue scientifique en France et que c'est un peu la Bible de la science en France puisque la revue existe je crois depuis bientôt 50 ans.. Et donc tu n'étais peut-être pas né..
Effectivement, je n'étais pas né. Mais, je sais que S&V est une revue de vulgarisation scientifique, pas une revue scientifique dans laquelle sont publiés des travaux originaux, évalués par un comité de pairs. La Recherche est déjà d'un calibre supérieur sur le plan scientifique.
Mais comme il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre, tu vas bien sur me sortir de ton chapeau magique un nouveau paradoxe, non ???
Comme celui du menteur? Oh, non.

Jean-François
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Re: Zététique française et Poulpeman : suis-je un zozo ?

#18

Message par PREUVE OVNI » 30 août 2007, 04:07

Tu dis :
Effectivement, je n'étais pas né. Mais, je sais que S&V est une revue de vulgarisation scientifique, pas une revue scientifique dans laquelle sont publiés des travaux originaux, évalués par un comité de pairs. La Recherche est déjà d'un calibre supérieur sur le plan scientifique.


Moi :
Ah bon ? tu ne savais pas que dans les revues de vulgarisation, on vulgarisait les publications que font les scientifiques entre eux ???? :ouch: :ouch:

ET Bééééé, t'es comme un nouveau né, dis donc, il faut tout t'apprendre alors... ? :a7: :a7:
Et dis, les modérateurs, ils vous embauchent en quelle classe pour devenir modérateur chez eux ??? :a8: :a8:

:a2: :a2: :a2: :a2: :a2:
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Re: Zététique française et Poulpeman : suis-je un zozo ?

#19

Message par PREUVE OVNI » 30 août 2007, 04:13

Et au fait, vous les modérateurs qui savaient tout, et encore mieux, :grimace: :grimace: :grimace:

que se passe t-il quand on casse la vague d'étrave d'un bateau ? :a4:
(Vous saviez que JP PETIT avait fait çà dans les années 1970 ???)

Deuxième question simple :
A quelle vitesse vont les torpilles sous marines françaises, et celles des russes ? :a3:
(c'est connu au moins pour les russes)
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Re: Zététique française et Poulpeman : suis-je un zozo ?

#20

Message par PREUVE OVNI » 30 août 2007, 04:35

Jean-Pierre Petit
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.


Si vous venez d'apposer le bandeau, merci d'indiquer les points à vérifier en page de discussion.Si le bandeau a été apposé sous l'ancien système, vous pouvez discuter sur cette page.

Jean-Pierre Petit est un scientifique français né le 5 avril 1937 à Choisy-le-Roi. Il a été directeur de recherches au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), mécanicien des fluides et physicien des plasmas ; il a également proposé une théorie cosmologiste.

Il a notamment travaillé sur les systèmes de propulsion électromagnétique (magnétohydrodynamique, MHD). Il s'est fait connaître auprès du grand public lors de l'affaire ummo où son statut de scientifique fut souligné par les médias. Ses travaux ufologiques ont été vivement critiqués par des organisations de sceptiques (ce qui ne préjuge pas de la validité de ses travaux antérieurs).

Sommaire [masquer]
1 Biographie
1.1 Son parcours scolaire et professionnel
1.1.1 Physique des plasmas et MHD
1.1.2 Astrophysique et cosmologie
1.1.3 Topologie
1.1.4 Vulgarisation par le dessin
1.2 En dehors du champ professionnel
2 Notes
3 Œuvres
3.1 Travaux scientifiques
3.2 Livres
3.3 Bandes dessinées
3.4 Médias
4 Liens internes
5 Liens externes



Biographie [modifier]

Son parcours scolaire et professionnel [modifier]
À l'issue de ses études secondaires effectuées au lycée Carnot de Paris, il obtient le baccalauréat et entre en classe préparatoire scientifique au lycée Condorcet. Il intègre alors Supaéro où il se passionne pour la mécanique des fluides. Il obtient son diplôme d'ingénieur en 1961.

Dans les années 1960, il est employé durant six mois au centre d'essai de la Société d'étude de la propulsion par réaction (SEPR, future SEP) en qualité d'ingénieur d'essai dans un centre situé à Istres où on procède à la mise au point des moteurs des premiers missiles nucléaires intercontinentaux MSBS. Il préfère intégrer le monde de la recherche et entre en 1965 en qualité d'ingénieur de recherche à l'Institut de mécanique des fluides de Marseille, laboratoire associé au CNRS. Il y effectue ses premières recherches en magnétohydrodynamique (MHD). En 1972, il est titularisé au CNRS après avoir passé sa thèse. En 1974, Jean-Pierre Petit abandonne officiellement la recherche expérimentale en MHD et entre à l'Observatoire de Marseille où il se reconvertit dans la recherche théorique en astrophysique. Néanmoins, il continue en parallèle ses recherches expérimentales sur les aérodynes MHD, jusqu'en 1987.

Convalescent après de nombreux mois d'hospitalisation suite à un accident du travail en octobre 1976 (rupture d'élingue d'un électroaimant de 250 kg), il devient entre 1977 et 1983 sous-directeur du Centre de calcul de l'Université de Provence où il crée le Centre informatique d'enseignement. Il y développe avec les étudiants du département de philosophie des logiciels de CAO, tels que Superpangraphe et Screen commercialisés en 1978. Sa bande dessinée d'initiation à la CAO intitulée Pangraphe, accompagnée de programmes en BASIC, paraît en 1984 chez P.S.I.

Il est retraité du CNRS depuis avril 2003.


Physique des plasmas et MHD [modifier]
Jean-Pierre Petit est l'un des pionniers en recherche expérimentale sur la magnétohydrodynamique (MHD), spécialiste en "MHD-gaz" (alliant physique des plasmas, mécanique des fluides et électromagnétisme) à nombre de Reynolds magnétique élevé (pan de la MHD bien connu, à l'œuvre par exemple en astrophysique et dans les plasmas thermonucléaires) et faible (MHD dite des plasmas froids, moins documentée en raison de ses implications de nature stratégique).

En 1967, il présente au 7e colloque international de MHD, tenu à Varsovie, les résultats d'expériences de production MHD d'électricité en situation hors d'équilibre (quand la température électronique est sensiblement plus élevée que la température du gaz d'essai), où il développe une première méthode d'annihilation de l'instabilité électrothermique découverte par le chercheur russe Evgeny Velikhov en 1964.

En 1972, il rédige sa thèse Applications de la théorie cinétique des gaz à la physique des plasmas et à la dynamique des galaxies, dont le jury est présidé par l'astrophysicien académicien Évry Schatzman, et qui présente deux volets :

L'un pose les bases de la théorie cinétique des plasmas hors d'équilibre et fait l'objet de publications dans des revues scientifiques à comité de lecture.
L'autre est une application de la théorie cinétique des gaz à la dynamique des galaxies. Il reprend ainsi les travaux du mathématicien indien Chandrasekhar en donnant à ces développements une écriture matricielle compacte.
À partir de 1975, il obtient différents résultats sur des accélérateurs MHD à écoulement externe :

Dans le cadre d'expériences menées en milieu aqueux : expérimentation d'un accélérateur pariétal ; annihilation d'une vague d'étrave devant un obstacle cylindrique, par les forces de Lorentz. Ce travail constitue une analogie hydraulique des ondes de choc dans l'atmosphère permettant d'envisager la possibilité du vol supersonique sans bang en air dense.
Dans le cadre d'expériences effectuées dans de l'air à basse pression, en régime d'effet Hall élevé : créations de courants spiraux ; confinement pariétal ; annihilation de l'instabilité de Velikhov par confinement magnétique inhomogène.
Ces travaux seront présentés en 1983 au 8e colloque international de MHD à Moscou, et feront l'objet de notes aux "Comptes rendus à l'Académie des sciences" (CRAS) de Paris, présentées par le mathématicien académicien André Lichnérowicz.

En 1987, l'ingénieur de l'ENSAM Bertrand Lebrun passe sa thèse de doctorat sous sa direction, dont le sujet est l'annihilation des ondes de choc dans un écoulement gazeux supersonique (développement d'une méthode de résolution des équations de Navier-Stokes en présence d'un champ de forces MHD, par la méthode des caractéristiques). Ces travaux sont communiqués aux 9e et 10e colloques internationaux de MHD en 1986 et 1992, et publiés dans l'European Journal of Mechanics en 1989.


Astrophysique et cosmologie [modifier]
À partir de 1972, Jean-Pierre Petit se consacre à la recherche théorique en astrophysique à l'Observatoire de Marseille. Il poursuit tout d'abord, avec son directeur l'astronome Guy Monnet, des travaux représentant une application de sa thèse concernant la théorie cinétique des gaz à la dynamique des galaxies, qui donnent lieu à plusieurs communications[1].

Il commence par la suite une ébauche de modèle cosmologique atypique : la théorie des univers jumeaux[2]. Ce modèle propose une vision radicalement différente de l'univers, en opposition frontale avec les orientations communément admises aujourd'hui (2006) en cosmologie : ainsi elle s'oppose à l'existence de la matière noire, de l'énergie noire, de l'inflation cosmique et des trous noirs, mais suppose l'existence d'une « matière gémellaire » invisible exerçant un effet gravitationnel répulsif sur la matière ordinaire. Il indiquera que ce modèle présente des similitudes avec des travaux antérieurs d'Andreï Sakharov[3] dont il ignorait l'existence à l'époque, ceux-ci ayant été traduits tardivement en français et en anglais. Jean-Pierre Petit attestera cependant que ses propres travaux ont été initiés par des courriers anonymes dont l'origine est la même que ceux de l'affaire Ummo[4]. Bien que ce modèle ait donné lieu à plusieurs articles publiés dans des revues scientifiques à comité de lecture[5], jusqu'à ce jour le modèle gémellaire de l'univers n'a eu qu'un écho très discret dans les publications cosmologiques [6].


Topologie [modifier]
Jean-Pierre Petit travaille également avec le mathématicien Bernard Morin et cosigne avec lui un article traitant du retournement de la sphère. Il y présente une variante du retournement du tore. L'article paraît dans le numéro de janvier 1979 de la revue Pour la Science, et en parallèle aux CRAS de Paris, toujours via André Lichnérowicz. Dans les années 1980, il enseigne également la sculpture à l'École d'art d'Aix-en-Provence. Dans son atelier sera réalisée une maquette de la surface de Boy d'un mètre et demi de diamètre qui sera exposée dans la salle π du Palais de la Découverte durant 25 ans. Il publie -toujours aux CRAS et via Lichnérowicz- avec Jérôme Souriau (fils du mathématicien Jean-Marie Souriau) une note donnant la représentation paramétrique de la surface de Boy.


Vulgarisation par le dessin [modifier]
Les premières bandes dessinées de Jean-Pierre Petit, intitulées Le Voyage du Maxiflon et Le Secret du Maëlstrom, sont publiées au début des années 1970 dans le journal de Spirou sous le pseudonyme Lartie Shaw. Sous l'identité de Mylos, il dessine une série de planches satiriques publiées dans le magazine hebdomadaire français L'Express. Il commence la rédaction des "Aventures d'Anselme Lanturlu", longue série de "bandes dessinées scientifiques", dont les premiers ouvrages paraissent en 1979 aux Éditions Belin.

Ces albums, positionnés depuis en téléchargement gratuit dans le cadre de l' association Savoir sans Frontières (créée par Jean-Pierre Petit dans le but explicite de financer via des dons la traduction de ses bandes dessinées dans divers langues).



En dehors du champ professionnel [modifier]
Il se fait connaître du public en publiant ses propres ouvrages de vulgarisation (livres et BD) et en apparaissant dans les médias. Il est entre autres, consultant scientifique pour le documentaire Koursk : un sous-marin en eaux troubles de Michel Carré.

Jean-Pierre Petit s'investit en dehors du champ professionnel dans la dénonciation de ce qu'il présente comme des projets d'armes futuristes issues du rapprochement entre l'armée et les scientifiques, à l'usage du complexe militaro-industriel. Dans une optique plus positive, suite à la percée des laboratoires Sandia fin 2005 avec la Z-machine (3 milliards de degrés), il tente, d'attirer l'attention des scientifiques, des politiques, des milieux écologiques et du public sur la possibilité salvatrice de la fusion nucléaire par striction magnétique aneutronique, propre car ne générant pas ou peu de déchets radioactifs.

Il s'intéresse aussi fortement à l'égyptologie, domaine dans lequel il a récemment proposé des idées nouvelles sur les méthodes de construction des pyramides.

Jean-Pierre Petit, favorable à l'hypothèse extra-terrestre des OVNI, publie à partir des années 1990 de nombreux livres consacrés à l'ufologie en général et à l'affaire Ummo en particulier, dont il étudie les aspects depuis 1974 (cf. bibliographie plus bas) et rédige quelques préfaces d'ouvrages similaires[7]. Il prétend entre autres que les sujets scientifiques abordés dans les lettres ummites sont assez novateurs pour l'avoir directement inspiré dans ses recherches en magnétohydrodynamique et en cosmologie, et qu'il aurait même fait partie un temps des destinataires.


Notes [modifier]
↑ Travaux fondés sur une solution elliptique de l'équation de Vlasov couplée à l'équation de Poisson débouchant sur les équations de Friedmann, présentés au colloque international sur la dynamique des galaxies spirales tenu à l'IHES de Bures-sur-Yvette du 16 au 20 septembre 1974 ; et travaux représentant une réécriture de la cosmologie newtonienne (initiée en 1934 par Milne et McCrea) via la théorie cinétique des gaz permettant de retrouver le modèle des univers tournants d'Heckmann et Schücking, publiés en deux notes aux CRAS de Paris.
↑ Voir par exemple le site de Jean-Pierre Petit, et note 6 ci-dessous.
↑ Voir Andreï Sakharov, Œuvres scientifiques, Économica (1984), ISBN 2715710909.
↑ Voir J.-P. Petit, On a perdu la moitié de l'univers, Hachette (coll. Poche, 2001), ISBN 2012789358.
↑ Voir par exemple J.P. Petit, An interpretation of cosmological model with variable light velocity, Modern Physics Letters A3, 1527 (1988) ; J.-P. Petit, Twin universes cosmology, Astrophysics and Space Science, 226, 273 (1995) ; P. Midy & J.-P. Petit, Scale invariant cosmology, International Journal of Modern Physics, D8, 271 (1999), gr-qc/9909086 Voir en ligne.
↑ liste des travaux de Jean-Pierre Petit cités sur la base de données SPIRES dédiée à la physique des hautes énergie et la cosmologie, [1].
↑ Vague d'OVNI sur la Belgique - Un dossier exceptionnel, tome 1, SOBEPS, 1991 et Éditions du Ricochet, 1993 (ISBN 2-96-000070-6) ; Ummo, de vrais extraterrestres !, Jean Pollion, Éditions Aldane, 2002 (ISBN 2-94-004511-9)

Œuvres [modifier]

Travaux scientifiques [modifier]
[ Dérouler ]Publications (revues à comité de lecture, colloques scientifiques et publications internes)

Travaux en magnétohydrodynamique

Jean-Pierre Petit, Jacques Valensi, Jean-Paul Caressa, Caractéristiques électriques d'un convertisseur utilisant comme fluide de conversion un mélange binaire de gaz rares, avec ionisation hors d'équilibre, International Conference on MHD Electrical Power Generation, International Atomic Energy Agency, Varsovie, Vol. III, 24-30 juillet 1968
Jacques Valensi, Jean-Pierre Petit, Etude théorique et expérimentale des phénomènes accompagnant la mise hors d'équilibre dans un générateur à cycle fermé, Compte rendu 66-00-115, Institut de Mécanique des fluides, Université d'Aix-Marseille (15 mars 1969)
Jean-Pierre Petit, Jacques Valensi, Taux de croissance de l'instabilité électrothermique et paramètre de Hall critique dans les générateurs MHD à cycle fermé lorsque la mobilité électronique est variable (Rate of growth of electrothermal instability and critical Hall parameter in linear generators with a closed cycle when the electron mobility is variable), Comptes-Rendus de l'Académie des Sciences de Paris, Série A, tome 269, pages 365-367, 1 septembre 1969
Jean-Pierre Petit, J.S. Darrozes, Une nouvelle formulation des équations du mouvement d'un gaz ionisé dans un régime dominé par les collisions (New formulation of the equations of motion of an ionized gas in collision dominated regime), Journal de Mécanique, vol. 14, n° 4, pages 745-759, 1975
Jean-Pierre Petit, Convertisseurs MHD d'un genre nouveau (New MHD converters), Comptes-Rendus de l'Académie des Sciences de Paris, Série B - Sciences Physiques, tome 281, n°11, pages 157-160, 15 septembre 1975
Jean-Pierre Petit, Maurice Viton, Convertisseurs MHD d'un genre nouveau. Appareils à induction (New MHD converters : induction machines), Note présentée par M. André Lichnérowicz le 8 décembre 1976 aux Comptes-Rendus de l'Académie des Sciences de Paris, tome 284, pages 167-179, publiée le 28 février 1977
Jean-Pierre Petit, Perspectives en magnétohydrodynamique, rapport de conjoncture CNRS pour le compte du CNES, 200 pages (1979)
Jean-Pierre Petit, Michel Billiotte, Maurice Viton, Accélérateur à courants spiraux (Magnetohydrodynamics - Spiral-current accelerators), Comptes-Rendus de l'Académie des Sciences de Paris, Série B - Sciences Physiques, tome 291, n°5, pages 129-131, 6 octobre 1980
Jean-Pierre Petit, Michel Billiotte, Méthode pour supprimer l'instabilité de Velikhov, Comptes-Rendus de l'Académie des Sciences de Paris, pages 158-161, 27 avril 1981
(en) Jean-Pierre Petit, Is supersonic flight without shock wave possible? (analogic results in hydraulics), 8th International Conference on MHD Electrical Power Generation, Moscou (1983)
(en) Jean-Pierre Petit, Cancellation of the Velikhov instability by magnetic confinment, 8th International Conference on MHD Electrical Power Generation, Moscou (1983)
(en) Jean-Pierre Petit, Spiral electric currents with high appearent Hall parameter confinment, 8th International Conference on MHD Electrical Power Generation, Moscou (1983)
(en) Jean-Pierre Petit, Bertrand Lebrun, Shock wave cancellation by Lorentz forces action around a model imbedded in a supersonic flow, 9th International Conference on MHD Electrical Power Generation, Tsukuba (1986)
Bertrand Lebrun, Annihilation MHD des ondes de choc autour d'un profil lenticulaire immergé dans un courant d'argon chaud supersonique (Shock wave annihilation around a flat wing in hot supersonic gas flow), thèse de doctorat sous la direction de Jean-Pierre Petit, université de Poitiers (1987) & Journal de Mécanique, France (1987)
(en) Jean-Pierre Petit, Bertrand Lebrun, Shock wave annihilation by MHD action in supersonic flows. Quasi-one dimensional steady analysis and thermal blockage, European Journal of Mechanics, B/Fluids, 8, n°2, pages 163-178, 1989
(en) Jean-Pierre Petit, Bertrand Lebrun, Shock wave annihilation by MHD action in supersonic flows. Two-dimensional steady non-isentropic analysis. Anti-shock criterion, and shock tube simulations for isentropic flows, European Journal of Mechanics, B/Fluids, 8, pages 307-326, 1989
Bertrand Lebrun, Approche théorique de la suppression des ondes de choc se formant autour d'un obstacle effilé placé dans un écoulement d'argon ionisé, thèse d'énergétique sous la direction de Jean-Pierre Petit, université de Poitiers, n° 233 (1990)
(en) Jean-Pierre Petit, Bertrand Lebrun, Theoretical analysis of shock wave anihilation with MHD force field, 11th International Conference on MHD Electrical Power Generation, Pékin, Proceedings, vol. III, Part. 9 - Fluid dynamics, art. 4, pages 748-753, 12-16 octobre 1992
(en) Jean-Pierre Petit, MHD shock wave cancellation, Congrès International de MHD, Commissariat à l'énergie atomique (CEA), Cadarache (1992)

Travaux en astrophysique

Jean-Pierre Petit, Applications de la théorie cinétique des gaz à la physique des plasmas et à la dynamique des galaxies, mémoire de thèse de sciences physiques, université d'Aix-Marseille (1972) ; publié dans le Journal de Mécanique français et le Journal des ingénieurs de Minsk, Russie.
(en) Jean-Pierre Petit, Guy Monnet, Elliptical Solutions of the Vlasov Equation, Colloque international CNRS La Dynamique des galaxies spirales, IHES, Bures-sur-Yvette, 16-20 septembre 1974 ; Colloques internationaux du CNRS, n°241, édité par L. Weliachew, Paris, éditions CNRS, p. 391, 1975
Jean-Pierre Petit, Guy Monnet, Entropie maximale et cosmologie de Friedman (Maximum entropy and Friedman's cosmology), Comptes-Rendus de l'Académie des Sciences de Paris, série A, Sciences Mathématiques, vol. 280, n°18, pages 1245-1248, 12 mai 1975
Jean-Pierre Petit, Guy Monnet, Entropie maximal et univers tournants (Maximum entropy and rotating universes), Comptes-Rendus de l'Académie des Sciences de Paris, série B, Sciences Physiques, vol. 280, n°23, pages 733-735, 16 juin 1975
Jean-Pierre Petit, Univers énantiomorphes à temps propres opposés (Enantiomorphic universe with opposite time arrows), Comptes-Rendus de l'Académie des Sciences de Paris, série A, tome 263, pages 1315-1318, 23 mai 1977
Jean-Pierre Petit, Univers en interaction avec leur image dans le miroir du temps (Univers interacting with their opposite time arrow fold), Comptes-Rendus de l'Académie des Sciences de Paris, série A, tome 284, pages 1413-1416, 6 juin 1977
(en) Jean-Pierre Petit, An interpretation of cosmological model with variable light velocity, Modern Physics Letters A, vol. 3, n°16, pages 1527-1532, novembre 1988
(en) Jean-Pierre Petit, Cosmological model with variable light velocity: the interpretation of red shifts, Modern Physics Letters A, vol. 3, n°18, pages 1733-1744, décembre 1988
(en) Jean-Pierre Petit, Maurice Viton, Gauge cosmological model with variable light velocity. Comparizon with QSO observational data, Modern Physics Letters A, Vol.4, n°23, pages 2201-2210, 10 novembre 1989
(en) Jean-Pierre Petit, The missing mass problem, Il Nuovo Cimento B Vol. 109, pages 697-710, juillet 1994
(en) Jean-Pierre Petit, Frédéric Landsheat, Pierre Midy, Twin Universe Cosmology, Astrophysics and Space Science, n°226, pages 273-307, février 1995
(en) Jean-Pierre Petit, Frédéric Landsheat, Pierre Midy, Is spiral structure to the interaction between galaxies and shadow galaxies? (1996)
(en) Jean-Pierre Petit, Pierre Midy, Scale Invariant Cosmology, International Journal of Modern Physics D, vol. 8, n°3, pages 271-289, juin 1999
(en) Jean-Pierre Petit, Frédéric Landsheat, Pierre Midy, Twin matter against dark matter, International Conference on Astrophysics and Cosmology « Where is the matter? », Marseille (25-29 juin 2001)
(en) Jean-Pierre Petit, Pierre Midy, Scale Invariant Cosmology II – Extra dimensions and the redshift of distant supernovae, International Journal of Modern Physics D, vol. 12, n°4, pages 597-638, avril 2003
(en) Jean-Pierre Petit, Gilles D’Agostini, Frédéric Henry-Couannier, Twin universe model and negative energy particles: I-Matter, antimatter and geometry, II-The twin universe model: a solution to the problem of negative energy particles, III-The twin universe model plus electric charges and matter-antimatter symmetry (février 2005)
(en) Jean-Pierre Petit, Frédéric Landsheat, Pierre Midy, Is spiral structure to the interaction between galaxies and shadow galaxies? (1996)

Travaux en topologie

Bernard Morin, Jean-Pierre Petit, Le retournement de la sphère, Publications de l'IRMA, 34/D-04, septembre 1978
Jean-Pierre Petit, Le retournement non trivial du tore (a new version of the eversion of the 2-torus), présenté par le professeur André Lichnerowicz, Comptes-Rendus de l'Académie des Sciences de Paris, série 1, tome 293, pages 269-272, 5 octobre 1981
Jean-Pierre Petit, Jérôme Souriau, Représentation analytique de la surface de Boy, note aux Comptes Rendus de l'Académie des Sciences de Paris, série 1 - 269, tome 293, 5 octobre 1981




[ Dérouler ]Articles non publiés (preprints)

Travaux en astrophysique

(en) Jean-Pierre Petit, Pierre Midy, Repulsive dark matter, preprint (1998)
(en) Jean-Pierre Petit, Pierre Midy, Matter ghost matter astrophysics. 1 : The geometrical framework. The matter era and Newtonian approximation, preprint, Astronomy and Astrophysics (1998)

(en) Jean-Pierre Petit, Pierre Midy, Matter ghost matter astrophysics. 2 : Conjugated steady state metrics. Exact solutions, preprint, Astronomy and Astrophysics (1998)
(en) Jean-Pierre Petit, Pierre Midy, Matter ghost-matter astrophysics. 3 : The radiative era : The problem of the "origin" of the universe. The problem of the homogeneity of the early universe, preprint, Astronomy and Astrophysics (1998)
(en) Jean-Pierre Petit, Pierre Midy, Matter ghost matter astrophysics. 4 : Joint gravitational instabilities, preprint, Astronomy and Astrophysics (1998)
(en) Jean-Pierre Petit, Pierre Midy, Matter ghost matter astrophysics. 5 : Results of numerical 2d simulations. VLS. About a possible schema for galaxies, preprint, Astronomy and Astrophysics (1998)
(en) Jean-Pierre Petit, Frédéric Landsheat, Matter ghost matter astrophysics. 6 : Spiral structure, preprint, Astronomy and Astrophysics (1998)
(en) Jean-Pierre Petit, Pierre Midy, Matter-ghost matter astrophysics. 7 : Confinment of spheroidal galaxies by surounding ghost matter, preprint, Astronomy and Astrophysics (1998)
(en) Jean-Pierre Petit, Pierre Midy, Questionable black hole (Introduction text) & (fr) Introduction à Des doutes sur l'existence des trous noirs (preprint)
(en) Jean-Pierre Petit, Interstellar travel problem (preprint)


Livres [modifier]
Les Progrès des mathématiques (collectif d'auteurs sous la direction de Kenneth Appel), Pour la Science, Paris, 1981 (ISBN 2-902918-14-3) (chapitre Le retournement de la sphère de Jean-Pierre Petit et Bernard Morin, pages 32–45)
L'informatique – Premier contact, CÉDIC/Nathan, Paris, 1983, (ISBN 2-7124-0608-7)
Pangraphe – Dessins en trois dimensions – Programmes en BASIC pour Apple I, PSI, Lagny-sur-Marne, 1984 (ISBN 2-86595-157-X)
Enquête sur les OVNI – Voyage aux frontières de la science,Albin Michel, Paris, 1990, (ISBN 2-226-04120-6) librement téléchargeable ici[2],
Enquête sur des extra-terrestres qui sont déjà parmi nous — Le mystère des Ummites, Albin Michel, Paris, 1991 (ISBN 2-226-05515-0) + J'ai lu, Paris, 1993 (ISBN 2-277-23438-9)
Le mystère des Ummites – Une science venue d'une autre planète ?, Albin Michel, Paris, 1995 - (ISBN 2-226-07845-2)
Les enfants du diable – La guerre que nous préparent les scientifiques, Albin Michel, Paris, 1995 (ISBN 2-226-07632-8) librement téléchargeable ici[3]
On a perdu la moitié de l'univers (préface de Jean-Claude Pecker), Albin Michel, Paris, 1997 (ISBN 2-226-09393-1) + Hachette Littératures, Paris, 2001 (ISBN 2-01-278935-8)
Ovnis et armes secrètes américaines – L'extraordinaire témoignage d'un scientifique, Albin Michel, Paris, 2003 (ISBN 2-226-13616-9) + Librairie générale française, Paris, 2005 (ISBN 2-253-11494-4)
L'Année du contact – D'autres intelligences sont-elles à l'œuvre dans l'univers ?, Albin Michel, Paris, 2004 (ISBN 2-226-15136-2)

Bandes dessinées [modifier]
Publiées :

Les aventures d'Anselme Lanturlu, voir Anselme Lanturlu
Le voyage du maxiflon, journal Spirou, 1969
Le Secret du Mælström, journal Spirou, 1971
Non publiées :

Les mille et une nuits scientifiques, 1995
La bible en bande dessinée :
L'Ancien Testament : la folle histoire de Dieu
Le Nouveau Testament : Jesus de Nazareth

Médias [modifier]
Presse :
L'effet Coanda - Des soucoupes volantes au bureau d'étude, Science & Vie, n° 683, août 1974, pages 68-73
Les Russes sur le point de gagner le bataille de la MHD, Science & Vie n° 685, octobre 1974, pages 62-63 et 66-67
Le vol des insectes vu par la mécanique, Science & Vie, mars 1975, pages 48-53 et 144
Un moteur à plasma pour ovnis, Science & Vie, n° 702, mars 1976, pages 42-49
Le retournement de la sphère, Pour la Science, 1979
Expériences d'amateur - Pour construire et comprendre un accélérateur magnétohydrodynamique, Pour la Science, n° 31, mai 1980, pages 115-117
Ovni présence - GEPAN : une manip de trop, Bulletin AESV, n° 29, mars 1984
Deux ou trois choses que je sais de Sakharov, Quadrature, n°3, mars/avril 1990
Jean-Pierre Petit, le physicien supersonique par Pierre Lagrange, Sciences et avenir, n° 584, octobre 1995, pages 34-35
La raison d'état et la science, Science Frontières, n° 52, pp. 16-21, mai 2000
La Z-machine : La plus grande découverte depuis l'invention du feu - trois milliards et demi de degrés en laboratoire, La Grande Époque, n° 81, 17 juillet 2006
Après la bombe sale, la bombe thermonucléaire propre !, La Grande Époque, 31 juillet 2006
Pyramides, vers la fin du mystère ?, Revue du palais de la découverte, n° 343, Décembre 2006
Vidéo :
Propulsion MHD et univers jumeaux, extrait vidéo de Chercheurs d'ovni, soirée Thema, Arte, 17 mars 1996
Ces armes venues d'ailleurs, 18e festival Science Frontières, Cavaillon, janvier 2002
Les colères des hommes, 19e festival Science Frontières, Cavaillon, janvier 2003

Liens internes [modifier]
Anselme Lanturlu
Convertisseur MHD
Théories d'une vitesse de lumière variable
Univers parallèle

Liens externes [modifier]
Site web de Jean-Pierre Petit
Site web de l'association Savoir Sans Frontières (traduction et diffusion des ouvrages de Jean-Pierre Petit)
Page RRO consacrée à la carrière ufologique de Jean-Pierre Petit
Site web de Jean-Pierre Petit consacré à l'étude des OVNI
Interview de Jean-Jacques Velasco à propos de Jean-Pierre Petit
La science a les limites des connaissances de son propre temps. L'imagination n'a et n'aura jamais de limites...

PREUVE OVNI
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Re: Zététique française et Poulpeman : suis-je un zozo ?

#21

Message par PREUVE OVNI » 30 août 2007, 04:44

Wikipédia:Pages à vérifier/Jean-Pierre Petit
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

< Wikipédia:Pages à vérifier
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A première vue, cet article me parait convenable. Serait-il possible de savoir où se situe le problème SVP?

[19.01.2006]-C'est un article qui va vite en besogne. Si on lit bien les livres de Petit, on apprend notamment qu'il n'est pas l'inventeur de la théorie des univers jumeaux, mais que celle-ci a été échafaudée par le physicien Sakharov, et que moultes développements de cette théorie lui ont été soufflés par des textes ummites (cf. enquête sur les ummites, enquête sur les ovnis), dont on ne sait pas encore s'ils étaient authentiques ou une mystification d'origine soviétique. Quant à sa mise au banc de la communauté scientifique, elle a plusieurs origines dont la principale n'est pas le ridicule de Shatzman mais son trop grand intérêt pour le phénomène OVNI, ce qui, de la part de maints scientifiques, ne peut que jeter un discrédit profond sur la science et le CNRS. Quelque avis de M. Petit serait bienvenus pour écrire sa biographie.

Je ne connaissais pas le bonhomme, même s'il est passé faire des présentations "off" à mon école :-) J'ai un peu essayé d'arranger le début de l'article... ClementSeveillac 1 février 2006 à 22:50 (CET)
[4.02.2006] Je pense que cet article n'est pas du tout de la qualité de ce que j'attends de Wikipedia. Manifestement un auteur confond Wikipedia avec une tribune en ligne. Plusieurs affirmations sont fausses. 1) JPP n'est pas un scientifique, même controversé. 2) JPP n'a pas inventé de théorie au sujet de la MHD, même lui ne le revendique pas, pourquoi un zélote le ferait-il pour lui? 3) On ne démontre rien avec un brevet, comme déjà dit c'est un acte légal pas scientifique, il existe des brevets sur l'énergie libre, la télépathie, etc.. 3) Quelle trace y a t-il de ce brevet? 4) Comment peut-on parler de "moisson scientifique" de JPP, alors qu'il n'y a aucune trace de cette moisson dans la littérature scientifique, à moins que de confondre forums sur les Ovni avec travaux scientifiques.


Si Jean-Pierre Petit a écrit quelque chose on ne trouve pas trace de ses travaux dans Citeseer. Personne ne l'a donc cité comme ayant produit un texte intéressant. Citeseer n'est pas en cause, j'y retrouve bien le nom d'un collègue qui n'est pourtant pas une célébrité.

Ce qui est factuel c'est que JP Petit est un amateur de polémique et qu'il est attiré par des idées que rejette le commun des mortels et aussi qu'il a fait une grande quantité d'annonces très extraordinaire. Ca peut être vérifié sur son site WEB jp-petit.com.

Je n'est rien contre un article sur JP Petit, mais: 1) JP Petit ne peut pas être présenté comme un scientifique. En effet un scientifique ça publie plusieurs papiers par an. S'il y a 37 ans de recherche effective , ça ferait beaucoup de papiers!

Au moins un de ces papiers aurait dû être cité si JPP faisait partie de la communauté scientifique (des gens reconnus pour la valeur de leur travaux). Ca ne peut pas passer inaperçu. JPP ne fait donc pas partie de cette communauté et ne peut prétendre au titre de scientifique.

Etre scientifique ce n'est pas un grade, c'est quelque chose de dynamique, qui se mérite et qui peut se perdre si on reste éloigné des travaux et communications de la communauté plusieurs années.

Certes il possède un doctorat, mais il dit lui-même qu'il a mis quelques mois à l'obtenir au lieu de quelques années, et que c'était une façon de fuir l'institut de la mécanique des fluides à Marseille (ou d'en être viré de façon astucieuse).

2) Il faut aussi que Wikipedia sache se protéger contre les auteurs "pas très sérieux". Est ce qu'il ne serait pas possible de faire procéder à un vote sur le contenu ou d'interdire la modification aux personnes qui ne seraient pas digne de confiance suivant un système à la E-bay?


Je ne suis pas d'accord. Un scientifique est quelqu'un qui a une culture scientifique (cf son doctorat, qui ne s'acquière pas à la légère en France me semble t'il). Cet article a besoin d'etre ré écrit mais sûrement pas par quelqu'un qui confond le verbe être avec le verbe avoir. De plus vous dîtes "En effet un scientifique ça publie plusieurs papiers par an" or la valeur d'une personne ne se mesure pas à son nombre d'articles il me semble. L'article a besoin d'être amélioré en se basant sur des faits et non pas des mythes c'est vrai, il faudrait donc quelqu'un connaissant bien l'homme et ce qu'il a fait qui puisse rester neutre.


BIOGRAPHIE COMPLETE DE JEAN-PIERRE PETIT : http://www.rr0.org/PetitJeanPierre.html

Tout d'abord, mon Petit Larousse définit un scientifique comme un « spécialiste d'une science, des sciences », et le TLF comme « Celui ou celle dont l'activité relève de la/d'une science ».
D'autre part, je viens de faire une petite recherche sur les travaux scientifiques et j'ai rempli en conséquence la partie Travaux scientifiques de l'article. La liste, déjà longue et pourtant incomplète, prouve si besoin est que JPP mérite bien le qualificatif de scientifique. Elle démontre aussi que le texte ci-dessus n'est que pure calomnie et que l'anonyme 86.195.166.95 est soit un intriguant, soit quelqu'un incapable de se servir d'un moteur de recherche. Je rétablis donc le qualificatif dans l'article. — Xavier, 22 août 2006 à 18:28 (CEST)
Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A ... erre_Petit »
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Re: Zététique française et Poulpeman : suis-je un zozo ?

#22

Message par PREUVE OVNI » 30 août 2007, 04:49

:a6:
http://rr0.org/personne/p/PetitJeanPierre/


Jean-Pierre Petit
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Petit
Après ses études à l'Ecole Nationale Supérieure de l'Aéronautique ("Supaéro"), Jean-Pierre Petit (JPP) parvient à décrocher une invitation à passer 1 année au James Forrestal Center de Princeton, dirigé à l'époque par le professeur Bogdanoff. Un jour de 1961, quand il arrive au laboratoire, tout le monde est parti déjeûner. Ignorant délibérément les pancartes restricted area, authorized persons only, Petit explore les halls, les uns après les autres. Il tombe sur une machine en construction de 9 m, mue par un "turbopropulseur" central (probablement l'Avrocar, dont le programme sera par la suite abandonné). Petit inspecte la machine sous toutes ses coutures, monte dedans même. Lorsque Bogdanoff revient de son déjeûner, Petit lui dit que la "soucoupe" ne peut pas fonctionner : le coussin d'air sur lequel elle évoluera sera trop instable. Bogdanoff s'étrangle : il s'agit de recherches ultra-secrètes, menées sous contrat avec l'USAF. Petit est aussitôt prié de faire ses valises. Se retrouvant sans un sou dans les rues de New York, il gagne sa vie en exploitant un autre de ses talents : le dessin. Il les vend aux passants, et finit par gagner assez d'argent pour payer son billet de retour. Il redébarque au Havre (France) la même année. Petit © Yves Bosson / Agence Martienne

Alors sursitaire du service militaire, Petit devance l'appel national. Ses études à Supaéro, qui comprennent une formation militaire, lui permettent d'entrer comme sous-lieutenant. En principe destiné à être pilote de chasse en Algérie, il préfère reconcer après avoir entendu les récits d'anciens élèves qui lui décrivent l'horreur de cette guerre. Il est alors affecté aux transmissions et au chiffre à Fribourg (Allemagne). Mais le chiffre est loin d'être sa spécialité et dès son arrivée, il demande à prendre la direction du centre militaire de vol à voile, une de ses passions.

Une fois dégagé de ses obligations militaires, Petit ne retourne pas tout de suite vers la recherche. Sa mésaventure de Princeton à laissé des traces. Il continue à dessiner et publie dans le journal Spirou 2 bandes dessinées (le Voyage du Maxiflon et le Secret du Mælström) qui lui permettent d'arrondir ses fins de mois.

MHD acte 1 : Premières expériencesIl finit tout de même par descendre dans le Midi pour réintégrer la recherche, et est embauché par un centre d'essai de fusées à poudre, la Société d'Etude de la Propulsion par Réaction (SEPR, qui deviendra plus tard la SEP). Mais il s'ennuie vite. Lorsque, au bout de quelques mois, la direction envisage de l'affecter à la mise au point du MSBS (le missile nucléaire destiné à être tiré à partir de sous-marins), il préfère démissionner.

C'est dans les années 1960s que Petit commence à travailler sur la MHD, dans le cadre d'un projet expérimental du laboratoire de mécanique des fluides du CNRS, à Marseille. Il y rencontre Bernard Zappoli, docteur ès Sciences et spécialiste reconnu dans le domaine, mais ne connaissant pas la MHD selon Petit (peu de connaissance de la physique des plasmas notamment). Cependant les événements de 1968 lui font abandonner : Petit décide d'abandonner la recherche expérimentale — et donc de quitter le laboratoire — et de s'investir de plus en plus dans la théorie pure. Il reste au CNRS, apprend la théorie cinétique des gaz et l'astrophysique. En 1972, il soutient sa thèse d'Etat — dont la rédaction a commencé en secret — sur la théorie des plasmas stellaires et galactiques.

En 1974 il intègre l'Observatoire de Marseille du CNRS, où il fait la connaissance de l'astronome Maurice Viton [Petit 1991]. Cette année-là un expert en théorie cinétique des gaz écrit dans un rapport sur les travaux de thèse de Petit : Ce travail révèle des méconnaissances profondes dans ce domaine. Il doit réviser son point de vue après que ledit travail ait été publié à la fois en URSS et aux États-Unis, dans d'excellentes revues. En 1975 Petit contraint même la revue française qui l'a pris comme référé, le Journal de Mécanique (devenu The European Journal of Physics) dont le directeur est Paul Germain (secrétaire perpétuel de l'Académie), à publier ces travaux, en France, pour faire bonne mesure.

Les UmmitesEn 1975 Viton, intéressé par la question ovni, montre à Petit une vingtaine de pages photocopiées de lettres dont les auteurs se présentent comme étant des extraterrestres venant d'une planète appelée Ummo. Dans un premier temps, Petit est amusé et pense à un canular d'universitaires. Par la suite cependant il creuse le dossier, et lui accorde une autre envergure : les documents semblent non seulement contenir des idées en avance sur leur époque, mais de surcroît totalement inexploitées, sans aucune trace dans la littérature scientifique : Petit ne trouve par exemple nulle part de l'idée d'un engin volant à vitesse supersonique en air dense sans que celui-ci ne provoque d'onde de choc (c'est à dire de bang supersonique). Les lettres mentionnent l'utilisation de champ magnétiques oscillants et même une propulsion MHD (bien que cette idée s'impose aussi par voie logique).

Intrigué, Petit entreprend rapidement d'obtenir près d'un millier de pages de ces documents. Quelques mois après les avoir lus, il se met à les concrétiser sous forme de calculs et d'expériences qu'il mène dans une cave avec Viton, qui permettent de dégrossir les problèmes de la MHD dans les gaz. Peu après Petit rédige les premiers articles présentant les résultats de ses expériences, en particulier sur la mécanique des fluides : une propulsion MHD est présentée, pouvant expliquer certaines observations d'ovnis. Ces articles paraissent dans des publications scientifiques de haut niveau, tels [Petit 1975] [Petit 1994] [Petit/Landsheat/Midy 1995] [Petit 1988_16] [Petit 1988_18] [Petit 1989].

C'est cette année-là que Petit fait la connaissance de Pierre Guérin.

MHD acte 2 : Le GEPAN (1976-1977)La maquette de JPP © Yves Bosson / Agence Martienne
En 1976 Petit rencontre Auguste Meessen lors des Deuxièmes journées internationales d'information sur les OVNI, à Poitiers. Ce dernier est très intéressé par les travaux de Petit ssur la MHD. Peu après, à l'Automne, Claude Poher demande au DERMO (Département d'Études et de Recherches sur les Micro-Ondes) de Toulouse de prêter à Petit et ses collègues du CNRS une installation capable de créer un champ magnétique d'intensité 1 tesla (10000 gauss). Lors du déchargement de l'appareil à Marseille, une élingue lâche et l'appareil de 250 Kg glisse sur Petit, et lui brise les reins. Petit part à l'hôpital pour 6 mois, et le nouveau directeur du DERMO fait rapatrier l'appareil. Têtu et convalescent, Petit remonte un laboratoire dans un petit local contigu à son appartement d'Aix-en-Provence. Il y fait plusieurs découvertes, qui donnent lieu à des publications et à des communications dans des congrès internationaux de MHD [Petit 1983]. C'est dans ce laboratoire de fortune qu'est réalisée la première annihilation de l'instabilité de Vélikhov, clef du fonctionnement des machines discoïdes, dont Petit a publié le principe en 1975. La maquette de JPP © Yves Bosson / Agence Martienne

Cependant Viton est toujours valide, lui. Fort des directives que Petit lui adresse de sa chambre, il parvient grâce à l'appareil à annihiler la vague créée par l'étrave d'une maquette de 7 mm de diamètre, placée dans un courant d'eau acidulée. En 1977 le GEPAN est créé et suite à ces premiers résultats, son directeur Claude Poher réclame à haute voix à leurs organismes de tutelle l'affectation officielle de Viton et Petit à des recherches consacrées aux ovnis. Il devient rapidement clair, pour la petite bande de scientifiques du CNRS intéressés par l'étude des ovnis, que le sujet est très mal vu par l'organisme. Certains d'entre eux, menacés de sanctions par leur direction scientifique, sont contraints à l'abandon. Ils doivent rapidement prendre leurs distances avec le GEPAN.

MHD acte 3 : La Défense et monsieur P. (1977-1978)A cette époque Poher demande alors à G. P. d'intervenir. Les ovnis, comme les manips de Petit, d'annihilation de la vague d'étrave, semblent le passionner : il est prêt à se mettre en quatre pour que les choses avancent. Comme il est devenu déjà évident que Petit et ses amis n'auront aucune chance d'obtenir un sou pour des recherches liées aux ovnis, quelles qu'elles soient, il lui dit, dans sa chambre d'hôpital de la Ciotat : Ne pourriez-vous pas appeler cela autrement, banaliser ces recherches ? Petit répond : J'y ai réfléchi. En mettant la soucoupe dans un carter, on pourrait peut-être en faire une pompe à vide MHD. G. P. est d'accord : Va pour la pompe à vide. Faites-moi un projet de contrat. Cette année 1977, un contrat du Ministère de l'industrie leur permet alors de bénéficier d'une enveloppe de 200000 FF.

Les recherches vont durer 2 ans. Petit travaille avec du matériel de fortune dans une cave, sans fenêtre.

En 1978, G. P. insiste pour lui présenter des scientifiques. Un jour débarquent 2 jeunes officiers, ingénieurs militaires de la DRET. Il n'y a pas de suites apparentes. Bien que G. P. soit polytechnien, Petit considère qu'il ne comprend pas ses idées. Au cours d'un dîner luxueux offert par G. P., ce dernier demande : Maintenant que vous avez une idée pour supprimer l'onde de choc devant une machine volante, quel système allez-vous imaginer pour la propulser ? Pour Petit c'est comme si G. P. disait : Maintenant que vous avez inventé un rotor pour sustenter votre hélicoptère, quel système allez-vous utiliser pour assurer sa mise en translation ? Un jour, Petit lui demande : Que feriez-vous si vous apparteniez aux services secrets français, par rapport à nos travaux ? G. P. répond Eh bien, je m'arrangerais pour vous donner, de façon détournée, quelques moyens pour travailler, tout en restant soigneusement à couvert et je vous surveillerais du coin de l'oeil.

Leur montage, en tant que pompe à vide, ne tient pas ses promesses, mais produit cependant plusieurs communications aux Comptes Rendus de l'Académie des Sciences de Paris. Ils réussissent en particulier à enrouler des courants électriques en spirale, ce qui démontre la faisabilité de ce qu'à publié Petit à l'Académie des Sciences de Paris en 1975. Mais l'accident de travail de Petit l'a laissé quelque peu invalide et il traîne la patte dans le labo.

Pour que les choses avancent, G. P. décide donc de mettre directement en relation l'universitaire Michel Billiotte (qui travaille avec Petit) avec ses amis de la DRET, dans l'optique d'un autre contrat, l'argent du premier ayant été dilapidé de manière peu efficace. Sans doute parce qu'il fait plus confiance à Billiotte, G. P. ne juge pas nécessaire d'informer Petit du projet. Cependant Petit, lorsqu'il finit par l'apprendre, reste quelque peu déconcerté. En effet, en dépit de son état physique assez délabré, il pense qu'il aurait pu rendre quelques services à un projet basé sur ses propres idées. Il monte alors à Paris pour rencontrer le général-sponsor qui s'occupe de ce projet de contrat, et lui propose ses services. Celui-ci confirme à Petit l'existence du projet, mais se refuse à en parler, car il est déjà classé secret-défense (ce qui explique peut-être pourquoi G. P. et Billiotte ne l'ont pas tenu au courant). Cependant la DRET commence à se sentir inconfortable. G. P. et Billiotte transportent alors le projet dans un autre laboratoire, à Marseille, dont le directeur semble prêt à coopérer. Mais, là aussi, la chose finit par se savoir : une jeune journaliste de l'AFP, avertie par Petit, téléphone au directeur en lui demandant : Est-il vrai que votre laboratoire va lancer un programme de recherche sur les ovnis, sous la direction de M. Billiotte ? Ne voulant pas d'ennui, le directeur arrête le projet.

Pendant environ 2 ans, G. P. va consacrer ses efforts à aider d'autres gens.

Cependant en 1979, ces premiers fonds sont épuisés. Petit contacte alors le GEPAN, en proposant ses idées de MHD. Il lui adresse un rapport de 200 pages, intitulé Perspectives en magnétohydrodynamique, contenant une masse d'idées "brutes". Selon le témoignage de G. P., le général Rouvillois., un polytechnicien, ingénieur militaire, qui a fait Supaéro avec Petit, au titre de son "école d'application", entre à cette époque, enthousiaste, dans le bureau du général Carpentier, directeur de la DRET, en brandissant ce rapport et en disant : Maintenant que nous avons les idées de Petit, pourquoi nous embarrasser de lui ? Cette année-là), Petit publie les 3 premiers ouvrages de la série des Aventures d'Anselme Lanturlu (éditions Belin).

MHD acte 3 : GEPAN et expériences au CERT (1978-1980)Entre-temps, Poher a quitté la direction du GEPAN. Billiotte se retrouve en vacances et Petit essaie alors de collaborer avec le successeur de Poher à la tête du GEPAN : le polytechnicien Alain Esterle. Petit rédige un projet de 200 pages, intitulé «Perspectives en MHD», qui contient des douzaines d'idées brutes. Il est transmis à la Direction Générale du CNES par Esterle (et à l'armée, par l'intermédiaire du général Rouvillois et de G. P., qui s'intéresse donc toujours aussi activement aux ovnis). Le GEPAN, quià l'époque a le statut d'un département du CNES, dispose alors de crédits propres relativement importants. Petit, qui vient de Supaéro, met en contact l'école et Esterle.

Mais G. P. juge que l'affaire n'est pas mûre. Petit convient avec Esterle de renforcer son équipe avec un mécanicien des fluides, et le CNES embauche un jeune chercheur, Bernard Zappoli, docteur ès sciences, mécanicien des fluides et élève de Petit, pour s'occuper, à Toulouse, de recherches de MHD. Confiant dans les compétences dont se réclame Zappoli (qui en fait n'a jamais effectué le moindre travail en MHD), Esterle passe contrat avec 2 laboratoires de Toulouse, dépendant du CERT, dont le DERMO (Département d'Etude et de Recherche sur les Micro-Ondes), dirigé à l'époque par le professeur Thourel, très lié avec l'armée, pour tenter de concrétiser une des idées trouvées dans le rapport fourni par Petit. Il s'agit de l'extension, dans un gaz froid, du thème de la suppression du sillage turbulent, réussie par Petit et Viton en 1976 dans des expériences d'hydraulique. Toujours dans l'ombre, G. P. patronne ce nouveau projet.

Cependant Petit se sent écarté du projet. Téléphonant à Zappoli, il lui dit :

Il semble que vous soyez en train de monter là-bas un projet de contrat sur cette expérience. Depuis des semaines, tu me tires les vers du nez. Ne serait-il pas Plus simple que je monte à Toulouse et que nous rédigions cela ensemble ?

C'est impossible, l'armée s'y oppose et ne veut pas que tu sois mêlé à ce projet.

Mais que vient faire l'armée dans tout cela ?

L'armée fait ce qu'elle veut. Et dans ce cas précis, elle ne veut pas.

Mais qu'allez-vous faire sans moi ? C'est idiot, vous allez vous planter !

Écoute, si la DRET a envie de développer ces recherches, elle le fera, avec ou sans toi.

Vous n'avez pas idée des difficultés que vous allez rencontrer.

Nous saurons nous débrouiller en nous passant éventuellement de tes services. Ou tu acceptes ce simple statut de collaborateur extérieur que le CNES te propose, ou on se passera de toi. Mais tu ne pourras être co-responsable des recherches. C'est un statut que le CNES refuse de te donner.

Dans ces conditions, ma position est trop inconfortable, car ce sont mes idées et mes travaux.

Nous les développerons sans toi. Tu n'as pas le choix. C'est à prendre ou à laisser.

Alors, c'est simple : je laisse.
Les mois passent. Zappoli se retrouve seul responsable scientifique de cette affaire. La manip est montée à Toulouse, au CERT. De puissants moyens sont mis en oeuvre. On construit en particulier une source micro-ondes au DERMO. Zappoli a vite des ennuis sur le plan scientifique.

Les idées de Petit ne sont pas "piégées". La MHD qui est une discipline déconcertante, pleine de chausse-trappes, et requiert des masses de connaissances annexes, de l'imagination, peut-être du talent. L'équipe toulousaine se plante lamentablement, 10 ans après l'équipe que Valensi avait, à l'IMFM, mis sur l'idée que Petit avait su, lui, concrétiser expérimentalement.

Le CNES cherche alors à embaucher un véritable spécialiste de physique des plasmas, l'ingénieur Henri Bondar, un officier de l'armée de l'air, ancien élève de l'école de l'air de Salon-de-Provence. C'est par ce dernier que Petit a en main le rapport décrivant les déboires de Zappoli. Découvrant ce qui n'est autre qu'une lamentable tentative de pillage scientifique, choqué, il prévient Petit et lui remet en mains propres le rapport qui décrit la gabegie menée par Zappoli et Esterle. Il payera d'ailleurs fort cher cette réaction d'honnêteté intempestive et devra plus tard quitter l'armée.

Petit est furieux, pensant que, s'il avait été au cour de ces recherches, il aurait pu résoudre en quelques jours les problèmes dans lesquels Zappoli s'est enlisé [Petit 1990, p. 90].

On peut se demander comment de tels amateurs ont pu conduire le CNES dans une aventure aussi lamentable. Mais à l'époque il n'y a personne de compétent en MHD, ni au CNES, ni sans doute au sein de la recherche militaire elle-même. N'oublions pas que la France est restée hors jeu pendant plus de 10 années, Petit ayant été le seul à poursuivre des recherches dans ses caves successives. La fonction du GEPAN se dégage maintenant clairement, en tant que structure destinée à capter les idées et les travaux scientifiques issus du secteur civil, pour aller ensuite fertiliser la recherche militaire. Cela, G. P. le sait, dès le départ, alors que Petit, qui l'ignore, mettra des années à le comprendre. Mais après le scandale déclenché par l'initiative d'Esterle, le GEPAN n'a plus de raison d'être et disparaît. Soucieux de ne pas voir se rééditer une telle mésaventure, le CNES limite soigneusement la marge de manouvre du SEPRA, dont la tâche doit désormais se limiter aux enquêtes et à l'archivage des données.

Gabegie au GEPANUn an après cet échec, Petit a donc communication de ce rapport par Bondar, décrivant par le menu ces mésaventures de physicien. Il est consterné. Selon lui, Zappoli s'y est très mal pris, et s'il avait été au fait de ces recherches, il n'aurais jamais fait une telle erreur. Un générateur beaucoup moins puissant aurait été suffisant et des économies auraient été faites. Faute de pouvoir assurer un suivi de cette expérience, il ne pouvait conseiller Zappoli. S'il avait été informé de ses difficultés, il aurait pu les résoudre en une semaine, avec un montage qui n'aurait coûté que quelques milliers de francs ! Mais, quand il fut informé de cet échec par Bondar, l'expérience avait déjà été démontée.

Encore une fois, G. P. était à l'origine de cette entreprise hasardeuse. L'erreur de tous ces gens a toujours été de croire que, parce que des idées étaient clairement présentées dans un rapport, avec de jolis dessins à l'appui, il était facile de les mettre en pratique. De plus, les gens du GEPAN avaient été abusés par l'apparente facilité des expériences de simulation hydrauliques que Petit a faites en 1976 avec Maurice Viton [Petit 1990]. Ils avaient remonté cette manip à Sup-Aéro et avaient été fort satisfaits des résultats, très spectaculaires. Ils ont alors pensé que, dans les gaz, cela devait être aussi aisé. En fait c'était totalement différent. Petit et ses collègues avaient fait cette expérience en hydraulique à Marseille en utilisant un gros électroaimant. "GEPAN : une manip de trop"

Au même moment, Petit rend public le contenu du rapport que lui a transmis Henri Bondar, dans un numéro spécial de la revue OVNI-Présence, dirigée par Pery Petrakis. Le titre était : "GEPAN : une manip de trop" et la photo de la soucoupe, avec ses rayons tronqués, figurait sur la couverture, en couleur. Ce numéro affola le CNES qui dissout aussitôt le GEPAN, par peur du scandale, et envoya Esterle et Zappoli méditer dans différents «placards». Polytechnicien, Esterle s'en tirera sans mal.

Mais Zappoli est prié de se faire oublier, lui qui avait dit au CNES : Cette manip, j'en fais mon affaire ! Le public sait donc maintenant pourquoi le GEPAN a disparu soudainement. En fait, avant sa dissolution, celui-ci disposait d'un budget relativement important, avait littéralement la bride sur le cou, et ne devait rendre compte de ses activités qu'une fois par an devant un conseil scientifique chargé de contrôler ses activités. Or, quelques mois plus tôt, lors de sa dernière réunion, ledit conseil avait recommandé que soit effectuées des "modélisations", sans préciser de quoi il pourrait s'agir. Esterle, qui se sentait dès lors mandaté pour de telles recherches, avait voulu jouer cette affaire seul, pour en tirer gloire, et le directeur scientifique du CNES de l'époque, René Pellat, qui appartient d'ailleurs à ce conseil scientifique, n'a pas été mis au courant. Quand il l'apprend, il (un authentique spécialiste des plasmas, cette fois) entre dans une rage folle, et va à Toulouse inspecter ce travail d'amateurs. Il fait démanteler l'expérience et décide que tout doit être stoppé.

La revue OVNI-Présence disparaît quelques années plus tard et est remplacée par Phenomena, toujours sous la houlette de Petrakis. Le lecteur sera sans doute étonné par le ton résolument différent de cette nouvelle revue. Mais Petrakis n'a pas les mains libres. Lorsque Petit souhaite publier un nouvel article dans OVNI-Présence et révéler de nouvelles histoires pas très honorables, celui-ci lui déclare : Je ne peux pas continuer. Tu comprends, je suis Grec et je pourrais avoir des ennuis pour acquérir la nationalité française. Une situation évidemment difficile pour un jeune rédacteur en chef.

MHD acte 4 : Suite des recherches au CNRSAu début des années 1980s, Petit a toujours ce laboratoire de fortune à Aix, dont les activités assez curieuses ont pour effet de perturber la réception des téléviseurs de ses voisins. Il rencontre alors Pierre Papon, nouveau Directeur Général du CNRS, et réussit à l'intéresser à mes recherches. Petit travaille expérimentalement sur de redoutables problèmes d'instabilité d'ionisation, de Vélikhov, qu'il commence à résoudre en 1983, dans sa chambre de bonne aixoise. Cette année-là ses travaux sont présentés au congrès international de MHD de Moscou.

C'est le début de la thèse de doctorat de l'ingénieur Bertrand Lebrun sur les aérodynes discoïdaux capables d'évoluer en air dense à vitesse supersonique. L'intermédiaire entre Papon et Petit est Michel Combarnous, directeur du département Sciences Physiques de l'ingénieur, au CNRS. Grâce à lui, Petit obtient une bourse de thèse pour Lebrun. Ces travaux se concrétisèrent par une communication au 9ème colloque international de MHD de Tsukuba, Japon (la suite des travaux sera communiquée au 10ème colloque international de MHD de Pékin, en 1991).

1986 : MHD acte 5 : La manip de RouenCette nouvelle débouche sur un nouveau projet de contrat, toujours grâce à Combarnous. Lebrun et Petit ont entièrement calculé une manip d'annihilation d'onde de choc, dans une soufflerie un peu particulière, crachant de l'argon à 10000° C, qui existe à Rouen (Petit en a utilisé une semblable à l'Institut de Mécanique des Fluides de Marseille, dans les années 1960s).

Le nouveau contrat de plus de 1 million FF lourds, doit donc associer ce laboratoire de Rouen, le Ministère de la Recherche et les Militaires, qui tiennent une fois de plus donner un coup de main (le Ministre de la Recherche, Hubert Curien, tient à ce que G. P. soit associé au projet). En fait ceux-ci vont demander à ce que Petit n'ait pas de responsabilités dans la conduite de ces recherches. A terme, ce projet va être à d'autres personnes, et G. P. a déjà prévu leur embauche pour constituer l'encadrement. On estime probablement que, dans la mesure où Petit a fourni les idées de départ et effectué les calculs ad hoc, d'autres peuvent prendre le relais.

L'expérience est un nouvel échec : les tuyères MHD des Rouennais explosent les unes après les autres. Petit apprend de Claude Thénard, maître de conférence à l'université de Rouen et directeur des recherches , que l'armée aurait doublé toutes ces recherches dans ses laboratoires secrets. C'est le contact de Thénard à la DRET, un certain Bradu, qui lui aurait fourni cette information.

1987 : Petit jette l'éponge de la MHD pour la cosmologieEn 1987 Petit arrive à la conclusion que ces choses le dépassent un peu et qu'il est peut-être préférable pour lui de se tourner vers des recherches où l'on ne tenterait pas sans cesse de "l'aider" : la cosmologie théorique, toujours en exploitant les "tuyaux" de ces mystérieux ummites. Un jour ilmet des dizaines de kilos de dossiers, de calculs et de notes sur la MHD dans une poubelle, pour faire de la place chez lui. 15 ans de travail partis en fumée.

Bernard Fontaine, un responsable du CNRS, le prévient d'ailleurs obligeamment que leurs efforts de théoriciens n'intéressent personne en haut lieu et que le mieux que Lebrun aurait à faire, sa thèse de doctorat soutenue, serait de se tourner vers l'industrie privée (c'est ce qu'il fera d'ailleurs, fondant à Paris une petite entreprise de sous-traitance informatique). Petit déclare donc à Lebrun : Je n'ai plus d'argent pour te payer. Je vais abandonner la MHD. Mets ta Mae West, notre bateau coule et nous sommes aux postes d'abandon. Il ne reste plus qu'à conclure cette thèse et à fermer la boutique. Tu te chercheras un job dans le privé, n'importe où. Puisqu'on ne veut pas de mes services, je vais me recycler en cosmologie théorique. La soutenance a lieu à Poitiers, en 1987. Combarnous, président du jury de thèse, est assez ennuyé par l'intérêt très vif porté par l'armée aux résultats et les conséquences de ces recherches, qu'il avait trouvé très intéressantes. Mais l'armée est toute puissante, sauf, Petit l'espère, en cosmologie théorique. Ces nouvelles recherches vont remporter un succès non négligeables.

1987 : Un bienfaiteur propiceAlors que Lebrun rédige encore sa thèse, Petit lance un "appel à sponsor" dans le magazine Actuel (article de Patrice Van Eersel). Un homme se manifeste, un certain Dubuisson, qui dirige une grosse société d'usinage, Sofimétal, à Paris. Petit lui explique que les "fruits industriels" de la MHD seraient sans doute pour le demi-siècle à venir. Dubuisson déclare qu'il n'en a cure, que sa société a réalisé récemment de gros bénéfices, ce qui l'incitait à jouer les mécènes. Il se mit aussitôt à payer Lebrun rubis sur l'ongle, 7000 F par mois, pour qu'il puise rédiger sa thèse, sa bourse étant épuisée.

Petit remarque cependant, alors qu'il visite l'entreprise, qu'on y usine des tourelles de chars. Cela dure une année. Un jour, en lui rendant visite, son chef d'atelier leur dit : Nous avons eu ces jours-ci la visite d'un homme qui vous connaît bien : G. P.. Lorsque Petit sollicite Dubuisson pour une reconversion de son sponsoring sur un plan plus modeste (édition de livres, calculs en cosmologie et astrophysique), celui-ci se montra soudain beaucoup moins généreux. Petit baisse à dessein ses demandes, mais il refuse de financer le simple achat d'une photocopieuse.

Les circuits de recherche semblent parfois assez déconcertants, surtout quand l'armée décide d'apporter son aide quelque peu sélective. Mais il faut changer de type d'activité. En 6 mois, Petit produit des travaux de cosmologie théorique, qui sont publiés [Petit 1988_16] [Petit 1988_18] [Petit 1989]. Ils ont un certain succès et lui permettent de le faire réintégrer in extremis l'observatoire de Marseille.

La seconde et dernière rencontre de Petit avec des représentants de la DRET se situe à Rouen en 1988. Selon Thénard, l'Armée tient le tenir écarté de toute responsabilité scientifique dans cette opération. La convention est néanmoins signée et Petit se rappelle très bien la réaction du responsable financier du laboratoire, Monsieur Trinité, à qui le Professeur Valentin, son directeur, avait demandait son avis après lecture du projet de contrat : - Oh, ça va : le bateau coule normalement.... Le bourse de Lebrun se trouve alors épuisé peu de temps après. Petit avertit alors l'équipe de Rouen qu'il abandonnera immédiatement et définitivement la MHD si un moyen quelconque n'était pas trouvé pour lui permettre de continuer à travailler avec lui. Ils sont complêtement abandonnés, sur le plan financier, alors que G. P. pousse pour faire engager un chercheur belge, rétribué sur l'argent de ce contrat avec un salaire, ahurissant pour l'époque, de 23000 FF nets (d'autant plus que personne ne percevait de quelle manière cet homme, vues ses compétences, aurait pu se rendre utile dans ce projet). Les Rouennais convoquent alors la DRET en demandant pour Lebrun un bourse DRET de 7000 FF/mois. G. P. est présent à cette réunion. Cinq délégués de la DRET y participent. Il n'y a aucune réponse officielle. Un collègue du CNRS, Bernard Fontaine (devenu aujourd'hui un responsable en pleine ascension, au CNRS), que ses fonctions de chercheur à l'Institut de Mécanique des Fluides de Marseille mettent en contact étroit avec la DRET, transmet à Petit simplement, une "réponse négative" part téléphone : La DRET a dit non. Ton thésard devra se trouver un emploi dans le privé. Comme il a fait une thèse avec toi, il est inutile qu'il essaye de rentrer au CNRS ou qu'il espère trouver une place dans un quelconque labo de recherche français. Petit avertit alors immédiatement Thénard de son abandon immédiat et définitif de la MHD. La manip de Rouen périclite d'autant rapidement que Petit ne donne plus de conseils scientifiques et techniques. Les responsables n'en sont pas tout de suite conscients [Petit 1990, pp. 116 à 118] où l'on trouve la reproduction intégrale d'un rapport rédigé à l'issue d'une convocation au laboratoire de Rouen du "Comité de suivi (de la manip de MHD), en date du 27 avril 1988, quelques mois après la démission de Petit : Monsieur Thénard signale que Monsieur Petit ne désire plus faire de recherche en MHD et a donc envoyé sa démission au Comité de suivi. Le Comité en prend acte. Monsieur Fontaine (déjà cité) signale que le mauvais état de santé de Monsieur Petit est la cause principale de sa démission (Mensonger. Comme c'est lui qui a oralement transmis à Petit la réponse négative de la DRET, il a été le premier averti et connait mieux que personne les causes de cette démission). Dans la suite du rapport on lit Destruction de deux veines d'essai (les Rouennais ne savaient pas coller le plexiglass), Destruction du circuit haute tension alimentant les bobines de Helmoltz destinées à créer le champ magnétique, les causes exactes de cet incident n'étant pas connues (la MHD demande de l'expérience). A la fin du rapport, on lit Ainsi Monsieur Thénard pense que cette nouvelle équipe est solide et que la démission de Monsieur Petit n'est pas une raison suffisante pour arrêter cette manipulation. Monsieur P. approuve (...) et fait part de son soutien. Cet avis est aussi partagé par tous les membres de la réunion.

Papon et Combarnous ont été remplacés au CNRS et Petit ne peut plus bénéficier de leur appui. Il reçoit une lettre de la nouvelle Direction Générale du CNRS, qui disait : Nous mettons fin à votre affectation à l'observatoire de Marseille. Vous serez désormais géré comme chercheur isolé. Petit a été fort avisé d'assurer ses arrières, en 6 mois seulement. S'il avait su comment les choses allaient tourner, il aurait opté, dès le début, pour le papier crayon. C'est l'ultime liberté du chercheur.

Dès lors Petit n'a plus aucun crédit, pas un centime, mais il s'en passe. Pour ses travaux, un financement serait d'ailleurs sans intérêt, sinon pour aller dans des congrès ou acheter quelques livres et du papier. Bien sûr, de gros moyens de calcul seraient les bienvenus, surtout depuis que Frédéric [Petit 1995] a quitté son premier labo, à l'étranger. Chaque nuit il pouvait aisément détourner 10 % de la puissance de calcul de l'ordinateur gérant un accélérateur de particules, pour faire nos simulations numériques sur les galaxies. La manip de Rouen, pour reprendre le mot de Combarnous, était "de la physique de pointe faite avec du matériel de récupération". Petit est convaincu que, correctement conduite, l'expérience d'annihilation d'onde de choc en gaz chaud, à Rouen, aurait pu marcher au premier essai. G. P. est sans doute le principal responsable de cette regrettable issue, lui qui n'a jamais voulu croire que, sans Petit, ces recherches n'aboutiraient jamais.

Il reste ce fantôme, le SEPRA. Le public n'y a vu que du feu et est resté ignorant de tous les dessous.

Le professeur Auguste Meessen, dans le numéro de Novembre 2000 de Inforespace, la revue la SOBEPS, publie un article de 14 pages où il s'efforce de signaler, «à l'attention des scientifiques», des erreurs conceptuelles graves qui auraient entaché tous mes travaux de cosmologie et d'astrophysique depuis 8 ans, et qui auraient échappé aux spécialistes et aux experts des grandes revues scientifiques internationales, où ils ont été publiés. Petit considère que Meessen s'est planté, n'ayant pas réellement assimilé ses travaux, et qui cite ses écrits, extraits soit de ses livres, soit de ses publications scientifiques, en les interprétant à sa manière, de façon erronée. Quand Petit découvre l'article, il se demande comment il a pu écrire quelque part que l'antimatière possédait une masse négative. Mais les textes originaux étaient différents et il n'a jamais écrit cela.

En fait Petit pense que les gens ont une tendance naturelle à essayer de contenir un sujet d'étude dans le champ de leur propre compétence. C'est ce que font en général les ufologues, qui tentent de donner un crédit à une discipline obscure nommée «ufologie». Dans ce cadre, le plus vague possible, il ne reste guère que le paranormal où tout un chacun peut se sentir à l'aise. Le drame de tous ces gens, ufologues standards ou ufologues-savants, c'est que j'ai poussé la barre très haut, en MHD, puis en cosmo-astro. Il ne fallait pas s'attendre à ce que des études scientifiques liées aux ovnis puissent se faire avec une science d'arrière-garde. Les études émanant d'ufologues-savants restent de qualité très médiocre. Prenez par exemple [Hill 1995] : l'auteur, aujourd'hui à la retraite, était mécanicien des fluides. On le voit en photo, juché sur une plate-forme sustentée par jets de gaz. C'est gentil, mais cela ne va pas très loin. Par la suite, cela a donné naissance aux plates-formes d'observation de l'US Army. On se rappelle le système avec lequel James Bond échappait à ses ennemis, dans un film. A l'époque, dans les années 1960s, c'était top secret, mais ces gadgets font aujourd'hui sourire. Hill a aussi connu la brillante équipe qui avait travaillé sur le projet AVRO, lequel déboucha sur la soucoupe volante, bien terrestre celle-là, en 1961. Cette machine fut très loin de combler les espoirs de ses concepteurs. Dans l'émission sur ARTE (1996), le réalisateur put dénicher d'incroyables images d'archives montrant cet engin, lui aussi top secret, aux essais. Il se révélait très instable, évoluait au ras des pâquerettes, et manquait de faire un cheval de bois au franchissement d'une simple butte de terre. Mais les pilotes de cet engin «ultra-secret» figurent, avec Hill, sur une photo reproduite dans l'ouvrage cité. C'était «le bon temps». Des pilotes qui avaient sans doute dû signer une convention de secret, pour un appareil qui est à l'avion furtif supersonique moderne ce que la bicyclette est à une formule 1. C'est là le summum du travail de Hill, qui analyse «scientifiquement» certains aspects du phénomène ovni. Tout repose alors sur un mystérieux «champ de force». Hill remarque bien que celui-ci doit pouvoir permettre de recoller les filets d'air derrière une machine volante, et même de supprimer les ondes de choc. Mais il n'explique pas la nature de ces forces mystérieuses, ce qui signifie qu'il ignore totalement la MHD en général, et nos travaux de 1975-1987 en particulier. Ça n'est que de la pseudo-science, mais les ufologues seraient bien incapables de s'en apercevoir. A noter au passage que Meessen n'est pas très compétent en la matière. Ce qui est divertissant, c'est que ce dernier revendique avec une naïveté touchante, la paternité de l'idée d'une propulsion et d'une sustentation MHD, en précisant qu'il avait aussi songé dès 1973 que cela pourrait être intéressant, «parce que la force électromagnétique agit dans le même sens, sur les charges négatives (électrons) et les charges positives (molécules ionisées)». Ce qu'il a l'air d'ignorer c'est que sa brillante idée se trouvait déjà exposée en long, en large et en travers dans de nombreux ouvrages, datant du début des années 1960. En 1967, un excellent ouvrage de Sutton et Sherman, paru aux éditions prestigieuses Marc Graw Hill, aux USA, fournissait toutes les équations, résultats de calcul et d'expériences variées, liées à cette propulsion MHD (les premières expériences furent faites à la fin des années 1950 et le concept date vraisemblablement de l'avant-guerre). Jamais Meessen ne publia quoi que ce soit de construit sur le sujet, sinon dans la revue «ufologique» de la SOBEPS, et ses idées dans le domaine restèrent bien primitives. Je ne sais d'ailleurs pas s'il en est vraiment conscient. Voilà donc ce premier tour d'horizon «OVNI-Science», assez déprimant.

Petit pense que l'expérience d'annihilation d'onde de choc, que nous avions proposée avec Lebrun, a été réalisée avec succès au début des années 1980s, au Lawrence Livermore Laboratory (Californie), dans un cadre top secret. Mais le but n'est pas essentiellement de comprendre comment les ovnis fonctionnent : un engin qui pourrait filer en air dense, au ras des toits, à vitesse supersonique, serait un redoutable missile de croisière. Ceux qui existent actuellement sont subsoniques et ne dépassent pas les 900 km/h. Je sais que c'est cela qui intéressait la DRET.

L'intérêt de l'armée fut confirmé en 1995 [Petit 1995] [Petit 1995_2]. Mais, à mon avis, les ingénieurs militaires français, dans ce domaine, n'ont pas les compétences des Américains et surtout des Russes, lesquels étaient les leaders en MHD dans les années 1960-1970 [Petit 1995_2]. Ça n'est pas de la recherche lourde, et la technologie est celle de la fin des années 1960s (nos expériences de MHD en milieu liquide correspondaient à une technologie des années 20). Au-delà, l'expérience en air froid est une autre paire de manches. Je ne sais pas si aujourd'hui les Américains en sont venus à bout, mais les Français, sûrement pas.

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Mais, en France, sa position d'empêcheur de chercher en rond lui vaut quelques difficultés. Une des idées centrales ummites est la structure gémellaire de l'univers. Seul précédent connu dans ce domaine : Andréï Sakharov, le prix Nobel soviétique. Ses recherches sur le sujet inquiètent, car, à terme, elles pourraient rendre possibles les voyages interstellaires. Petit bâtit alors un modèle à 2 univers en interaction, et les résultats sont immédiats. Cela explique la structure à grande échelle du cosmos, pourquoi les galaxies n'éclatent pas (une "anti-galaxie", dans l'univers "jumeau", leur sert de corset invisible) et aussi pourquoi certaines galaxies ont une structure spirale (elles "frottent" sur leur anti-galaxie adjacente). Le modèle fait un tabac dans toutes les directions et les publications se succèdent à un rythme affolant. Le filon exploité par le scientifique est donc fécond.

En 1990, il écrit un premier livre, [Petit 1990], qui, entre autres, aborde la fameuse vague belge qui a eu lieu quelques mois plus tôt.

1991 : Une confession qui choqueEn 1991, Petit sort de son silence et met les pieds dans le plat en publiant [Petit 1991], divulguant son intérêt pour l'affaire Ummo et son impact sur ses recherches. Le livre se vend bien et lui ouvre les portes des média. L'Ummo commence à faire du bruit sur le vieux continent. Les associations ufologiques y vont toutes de leur commentaire. Les scientifiques sont beaucoup plus acides et "violents". Le CNRS, lui, est confronté à une situation inédite : un de ses directeurs de recherche — le grade le plus élevé de la hiérarchie des chercheurs — cosmologiste brillant et atypique, affirme publiquement que l'essentiel de son travail lui a été inspiré par des courriers d'origine extraterrestre. Le 10 Septembre, une semaine après la sortie en France de son livre Petit reçoit une convocation de la Direction du CNRS, disant en substance : Afin de préciser les rapports entre vos activités de chercheur et la publication de livres à fort impact médiatique, vous êtes prié de vous présenter à nos services dans les plus brefs délais.

Le règlement interne du CNRS ne prévoyant pas d'éventualité de cette nature, Petit n'est pas sanctionné. Le directeur du CNRS de l'époque déclare même : Si M. Petit veut croire aux soucoupes volantes, nous n'y voyons aucune objection, dans la mesure bien entendu où cette attitude ne nuit pas à son travail scientifique. Les déclarations de Petit font grand bruit, et le public découvre soudain l'ampleur de "l'affaire Ummo" - ces centaines de lettres, la plupart d'une haute tenue scientifique, qu'un petit groupe d'initiés prétendait recevoir régulièrement depuis près de quarante ans.

A l'époque les recherches sur la MHD battent alors leur plein dans le monde. L'industrie s'intéresse au rendement, théoriquement bien supérieur à celui de centrale thermiques conventionnelles. De multiples équipes s'engagent dans cette aventure : en France, le CEA construit le générateur Typhée, à coup de milliards. Cependant, les premiers obstacles techniques apparaissent. Les gens ne comprennent pas bien le phénomène, en particulier les ingénieurs du CEA. Le rendement s'effondre, et partout, c'est la a consternation. Le CEA songe alors au "simulateur" du minuscule labo de Marseille et octroie un petit contrat. Le directeur saute dessus, mais avant l'arrivé de Petit, non seulement personne n'a la moindre idée pour faire quoi que soit, mais aucun des chercheurs ne comprend ce qu'est cette mystérieuse "instabilité de Vélikhov". Petit a trouvé une "démerdante" pour contourner l'instabilité de Vélikhov, la prendre de vitesse. Ses collègues, Bernard Fontaine et Georges Inglesakis sont sceptiques. Mais dans les mois qui suivent le climat du laboratoire se dégrade rapidement. Les rêves d'une application industrielle du procédé (qui est en fait impossible, mais seul Petit le sait), déchaînent les passions, les ambitions. Le directeur du slaboratoire ôte à Petit la direction du projet pour confier la gestion de ce contrat de recherche à l'obéissant Bernard Fontaine. Hélas celui-ci, au cours d'une fausse manoeuvre, détruit à son insu un élément clef de la machine complexe imaginée par Petit.

1993 lettres ummites

En Décembre 1994, il est invité à une émission sur TF1. Il y est attaqué par ses confrères et d'autres scientifiques. On lui indique que cette fameuse affaire Ummo est certainement un canular de scientifique ou une manoeuvre d'intoxication du KGB qui se serait servi des travaux de Sakharov.

En 1995, il publie [Petit 1995], son dernier livre sur le sujet. On le voit quelque fois dans des émissions légères sur TF1 ou France 2. La meilleure à laquelle il participe est une soirée thématique, sur Arte, consacrée aux ovnis. Il est de plus en plus amer, fatigué, lassé de voir par qui le phénomène ovni est traité "officiellement". De plus, la levée de boucliers dont il est la cible est en train de nuire à sa carrière même si son responsable hiérarchique lui confirme sa confiance. En effet, le CNRS garderait-il un fou dans ses rangs, dans ses labos ? De plus, s'agissant d'une structure de l'état, on voit mal le gouvernement français attribuer des budgets à des illuminés !

au milieu des années 1990 en mathématiques.

1996 : Retraite ufologiqueDepuis un certain temps déjà, Petit reçoit même des lettres à son domicile privé. L'affaire Ummo continue mais Petit, désormais, refuse de s'exprimer à ce sujet, à la télé ou ailleurs. C'est ce qu'il indique dans sa lettre aux membres du GESTO (sa petite cellule de travail) datée de Novembre 1996. Ses travaux, eux aussi, progressent dans l'ombre.

En 1996 les éditions Belin vendent 250 exemplaires pour chaque titre de sa collection "Les Aventures d'Anselme Lanturlu". 140 en 1997. De plus la maison d'édition, qui monte les prix au fur et à mesure que les ventes baissent, a refusé 4 albums : Le Logotron, Joyeuse Apocalypse, Opération Hermès et le Chronologicon. Petit, qui détient les droits pour l'édition des ses ouvres sur support numérique (CD) décide de produire désormais ses albums lui-même.

Cette année 1996, Petit est invité sur Arte pour discuter avec d'autres scientifiques, dont Auguste Meessen. Lors de l'émission ce dernier déclare que le fort effet Doppler enregistré par les F-16 en chasse d'un ovni en Belgique pouvait être du à l'effet d'un écho sur des masses d'air turbulent et humide. Sur le moment Petit est perplexe. Consulté, E. Schweicher, professeur de Micro-Ondes à l'Ecole Royale Militaire belge, l'est aussi. C'est le mathématicien Jean-Marie Souriau, voisin aixois et ami de Petit, tranche : "On mesure fort bien la vitesse de l'écoulement sanguin par effet Doppler, en analysant l'écho en retour sur les cellules sanguines. Imagine que tu envoies des ultrasons sur des haricots en train de virevolter dans l'eau bouillante d'une casserole. Tu enregistreras un effet Doppler, mais l'effet sera un simple élargissement de raies. Globalement cela ne donnera jamais l'impression que la casserole s'enfuit. Meessen a dit un ânerie." Peu après, le 2 Février, Auguste Meessen lui écrit pour lui signaler des problèmes scientifiques dont il souhaiterait discuter avec lui.

En 1998 il réalise que ses recherches d'astrophysique et de cosmologie théorique, basées sur la théorie des groupes, sont devenues trop sophistiquées pour être comprise de ceux qui sont censés être les spécialistes de ces disciplines. Inversement, il remporte un succès croissant auprès des mathématiciens et des géomètres.

En Juin 1998 il ouvre son site internet.

2000 : MHD, le retourEn Décembre 2000, Petit décide de reprendre ses études sur la MHD.

En Avril 2003, Petit est admis en retraite du CNRS. Il commence à évoquer une autre possibilité pour l'affaire Ummo : après une apparition plus qu'étrange chez Farriols, il envisage qu'elle puisse être une manipulation, une expérience, non pas de la part d'autres humain, mais d'une autre race extraterrestre comme les fameux "petits gris".

En 20 ans, Petit a publié plus de 30 ouvrages, dont certains ont été traduits en 7 langues. Il est notamment auteur des publications suivantes :

Convertisseurs MHD d'un genre nouveau (Comptes Rendus de l'Académie des Sciences de Paris, 15 Septembre 1975, t. 281, pp. 157-159) traduit New MHD converters.
Convertisseurs MHD d'un genre nouveau. Appareil à induction avec Maurice Viton (Comptes Rendus de l'Académie des Sciences de Paris, 28 Février 1977, t. 284, pp. 167-179) traduit New MHD converters : induction machines.
[Petit 1977-05] Univers énantiomorphes à temps propres opposés (Comptes rendus de l'Académie des Sciences de Paris, 23 Mai 1977, Série A., t. 263, pp. 1315-1318) traduit Enantiomorphic universe with opposite arrows.
[Petit 1977-06] Univers en interaction avec leur image dans le miroir du temps (Comptes Rendus de l'Académie des Sciences de Paris, 6 Juin 1977, Série A., t. 284, pp. 1413-1416) traduit Univers interacting with their opposite time arrow.
Hydraulic simulation of shock wave annihilation & Annihilation of the Velikhov instability by magnetic confinment, Spiral electric currents with high appearent Hall parameter confinment (8ème Congrès International de MHD, Moscou 1983).
Annihilation MHD des ondes de choc autour d'un profil lenticulaire immergé dans un courant d'argon chaud supersonique, thèse de doctorat de B. Lebrun, (Poitiers, 1987 & Journal de Mécanique, 1987, France) traduit Shock wave annihilation around a flat wing in hot supersonic gas flow.
[Petit/Lebrun 1987] Shock wave cancellation by Lorentz forces action around a model imbeded in a supersonic flow avec B. Lebrun (9ème Congrès International de MHD, Tsukuba 1987).
[Petit 1988_16] An interpretation of cosmological model with variable light velocity (Modern Physics Letters A. Vol 3, N°16, Décembre 1988, pp 1527-1532).
[Petit 1988_18] An interpretation of cosmological model with variable light velocity : the interpretation of red shifts (Modern Physics Letters A. Vol 3, N°18, décembre 1988, pp 1733-1744).
Gauge cosmological model with variable light velocity. III: Comparison with QSO observationnal data (Modern Physics Letters A. Vol 4, N°23, décembre 1989, pp 2201-2210).
Petit, J.-P.: Enquête sur les OVNIs, voyage aux frontières de la science. Albin Michel 1990, ISBN 2-226-07645-2. Traduit The UFO case.
Enquête sur des Extra-Terrestres qui sont déjà parmi nous, Albin Michel 1991, ISBN 2-226-05515-0
au Japon (Editions Tokuma)
traduit About extraterrestrials who may be among us.
[Petit/Lebrun 1991] Shock wave cancellation by Lorentz Force field avec B. Lebrun (10ème Congrès International de MHD, Pékin 1991).
MHD shock wave cancellation (Congrès International de MHD, Research of Nuclear Energy (CEA), Cadarache, 1992)
The missing mass problem (Il Nuevo Cimento B, Vol. 109, Juillet 1994, pp 697-710. 14 pages)
[Petit/Landsheat/Midy 1995] Twin Universe Cosmology (Astrophysics and Space Science, Février 1995, 35 pages)
Matter shadow matter astrophysics avec F. Landsheat et P. Midy (1995)
Le mystère des Ummites, Albin Michel 1995, ISBN 2-226-07845-2 — Petit a le malheur d'être scientifique et de se passionner pour les ovnis publiquement, au contraire de ses prudents confrères. Petit se passionne en particulier pour les Ummites, extraterrestres hypothétiques et mystérieux qui visiteraient la Terre depuis quelques décénnies. Les Ummites (où ceux qui se font passer pour les Ummites) émettent d'ailleurs depuis cette époque de nombreux textes, dont certains d'un très haut niveau scientifique. Petit déclare avoir été inspiré par les Ummites et leurs révélations lors de ses découvertes personnelles (relatives à la cosmologie gémellaire ou à la Magnéto-Hydro-Dynamique, qui est une réelle découverte scientifique majeure du siècle). Seul face à tous, l'auteur passe une bonne partie de son ouvrage à se justifier par rapport aux attaques et contradictions dont il se sent (peut-être à raison) est la victime, ce qui nuit malheureusement à l'objectivité de l'ouvrage.
traduit The mystery Ummo.
On a perdu la moitié de l'Univers.
[Petit 1995_2] Petit, J.-P.: Les enfants du diable, la guerre que nous préparent les scientifiques (Albin Michel 1995), traduit The Devil's children.
Les aventures d'Anselme Lanturlu : Le Géométricon, Si on volait ?, L'informagique, Tout est relatif, Le Trou noir, Big bang, A quoi rêvent les robots, Le Mur du silence (sur la MHD), Elle court, elle court, l'inflation, Energétiquement vôtre, Cosmic story, La Topologicon, Mille milliards de soleils, Et pour quelques ampères de plus (Belin) traduit en anglais (William Kaufmann Inc., Californie).
Les nouvelles aventures d'Anselme Lanturlu : Le Logotron, Le Chronologicon, Joyeuse Apocalypse, Opération Hermès
[Petit/Landsheat/Midy 1996] Is spiral structure to the interaction between galaxies and shadow galaxies avec F. Landsheat et P. Midy (1996).
Références :

Incroyable et Scientifique n° 13, juin-juillet 1997, p. 73
La science a les limites des connaissances de son propre temps. L'imagination n'a et n'aura jamais de limites...

PREUVE OVNI
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Re: Zététique française et Poulpeman : suis-je un zozo ?

#23

Message par PREUVE OVNI » 30 août 2007, 04:54

http://perso.numericable.fr/wolf424/uni ... b2mhd.html

La propulsion MHD à l'oeuvre dans le B-2 ?
(02/03/2003)
Et Jean Pierre PËTIT

Complément (02/06/2003) :

Les révélations d'Aviation Week and Space Technologies du 9 mars 1992


Parmi la quantité de révélations stupéfiantes du dernier livre de Jean-Pierre Petit, on trouve d'intéressantes réflexions concernant le bombardier furtif B-2. Ces idées sont encore plus développées dans un dossier extrêmement fouillé sur son site Internet, que je vous incite vivement à lire si ce n'est déjà fait.

D'après Petit, ce bombardier qui passe pour le fleuron de la haute technologie américaine ne serait qu'un leurre destiné à masquer l'existence d'un avion bien plus révolutionnaire, ayant la même forme générale mais volant à près de dix fois la vitesse du son en utilisant le même principe de «pontage MHD» que l'avion-espion Aurora.

Ces conclusions sont peut-être, comme souvent chez Petit, un peu excessives, mais ses arguments donnent à réfléchir...

D'abord, il note que cet avion coûte un peu cher pour un simple bombardier subsonique, fût-il furtif : deux milliards de dollars l'unité !

Ensuite, on apprend dans la documentation officielle que cet avion ayant effectué des missions durant jusqu'à 44 h sans interruption ne contient pas une couchette pour le repos alterné d'un homme d'équipage, réduit à installer un «transat» dans un recoin exigu !

L'importante épaisseur du bord d'attaque des ailes doit nuire à la furtivité. On peut l'attribuer à la présence d'une couche épaisse d'un matériau absorbant les ondes radars, mais on apprend aussi que ce revêtement est fragile au point que le B-2 ne peut séjourner longtemps hors des hangars qui lui sont destinés dans le Missouri, ce qui lui interdit d'être basé hors des États-Unis.

Tout cela est effectivement bizarre, comme d'autres réflexions que je vous laisse découvrir dans cet excellent dossier, mais l'hypothèse de Petit ne résout que partiellement le problème.

Et puis, coup de théâtre peu après la parution de son livre, Petit qui ne cesse décidément de surprendre a accumulé de nombreux indices de l'existence d'un système MHD sur le B-2 «standard» !

Cela a commencé par une courte séquence d'un film de promotion diffusé sur le site officiel de la firme Northrop Grumman, où l'on voit, juste après l'apparition d'une «bulle» de condensation caractéristique d'un passage à vitesse transsonique (proche de la vitesse du son, et limite officielle de vitesse du B-2) dans une atmosphère très humide, le capot des réacteurs s'illuminer pendant une fraction de seconde :



La bulle de condensation, diffusant la lumière


Le capot des réacteurs illuminé,
juste après la disparition de la condensation


Pour Petit, cela ne peut s'expliquer que par un «court-circuit» des électrodes du système MHD, résultant de la condensation... Et je ne crois pas que quelqu'un ait proposé une autre explication. Il apparaît en tout cas clairement que la lumière n'est pas le reflet d'une source extérieure, c'est bien l'air qui est illuminé ! Peut-être va-t-on évoquer un phénomène électrostatique sur le revêtement non conducteur de l'avion, un peu semblable aux «feux de Saint Elme», mais l'extrême luminosité du phénomène me fait douter de la pertinence d'une telle tentative d'explication. Les responsables de Northrop Grumman sont en tout cas bien embarrassés depuis cette découverte de Jean-Pierre Petit.

En outre, ce dernier a reçu deux témoignages mentionnant des bords d'attaque des ailes du B-2 lumineux la nuit, ce qui évoque encore fortement un système électrique : l'injection d'une très haute tension sur le bord d'attaque ioniserait l'air, qui en s'écoulant entourerait l'avion entier d'un «cocon» de plasma absorbant les ondes radar. Outre l'intérêt de ce système pour la furtivité, des études montrent qu'il peut réduire sensiblement la traînée de l'avion (la résistance de l'air à l'avancement) et l'onde de choc à vitesse supersonique... Et bien sûr, l'ionisation de l'air permet aussi d'utiliser un système MHD, nécessaire en outre pour générer l'électricité.

Enfin, un petit groupe de scientifiques et d'ingénieurs issus des «black programs», n'acceptant pas que certaines technologies militaires économiquement intéressantes ne profitent pas au public, avaient révélé dans le numéro du 9 mars 1992 de la revue Aviation Week and Space Technology (voir ce texte en fin d'article) que les gaz de sortie et les bords d'attaque du B-2 étaient fortement électrisés. Après de sérieux avertissements donnés à tout le personnel de ces programmes secrets, les fuites auraient cessé.

Bref, le B-2 «simple» serait doté d'un système MHD «minimal», ne se révélant que la nuit ou dans un environnement exceptionnel et pouvant être désactivé à volonté (une autre photo du B-2 dans une bulle de condensation ne montre aucune luminosité suspecte).

Mais tout cela n'est finalement pas très clair : pourquoi doter cet avion qui ne serait qu'un leurre, un simple «bombardier honnête» comme l'écrit Petit, d'un système MHD tout de même élaboré et très coûteux, au risque de révéler accidentellement le secret de l'avion beaucoup plus évolué qui se cacherait derrière ? Et puis, l'image du «court-circuit» semble monter que le système MHD se concentre sur les réacteurs; c'est normal à la sortie des tuyères, puisque c'est là que l'électricité doit être produite par un générateur MHD (il n'y a que pour les vitesses hypersoniques atteintes par l'Aurora que ce générateur doit être placé à l'entrée), mais il n'y a aucune raison de le retrouver à l'entrée s'il n'intervient pas d'une façon ou d'une autre dans la propulsion.

Il me semble pour ma part qu'il manque un intermédiaire entre la torpille hypervéloce et l'avion hypersonique Aurora.

Rappelons pour ceux qui n'auraient pas lu le livre de Petit que la torpille hypervéloce utilise un générateur MHD situé en sortie de réacteur, lequel convertit une partie de l'énergie cinétique des gaz de sortie en électricité, utilisée à l'avant par un accélérateur MHD qui «aspire» l'eau. Sa vitesse était de 2000 km/h en 1980, et probablement près du double aujourd'hui.

L'Aurora, dont l'existence est moins certaine mais très probable, fonctionnerait depuis 1990 avec un «pontage» MHD similaire mais inversé : le générateur se situe à l'avant, il permet de ralentir l'air arrivant à vitesse hypersonique pour qu'il actionne un réacteur standard, et les gaz de sortie sont réaccélérés à l'arrière grâce à l'électricité ainsi fournie : cela permet de s'affranchir des limites de vitesse des réacteurs classiques.

L'intermédiaire pourrait être un avion moins rapide qu'Aurora, utilisant comme la torpille un générateur MHD en sortie de tuyère, et dont l'électricité serait utilisée pour ioniser l'air sur les bords d'attaque, et peut-être aussi «l'aspirer» par MHD afin de réduire la traînée et l'onde de choc...

Le B-2, dont l'étude a débuté en 1978 pour aboutir à un premier exemplaire en 1989, pourrait bien être ce «chaînon manquant». Il s'agirait alors d'un avion supersonique dont les caractéristiques réelles seraient tenues secrètes. La forme de cet avion, avec une flèche très ouverte de 33° et un cockpit très épais, est normalement aberrante pour un avion supersonique, mais pas avec la MHD... C'est d'ailleurs pour cela que Petit n'hésite pas à imaginer que le véritable bombardier secret vole à la vitesse de l'Aurora tout en conservant la forme du B-2... ce qui me semble un peu excessif !

Notons que le B-2 n'est jamais photographié de l'arrière, le système de sortie des gaz étant «classifié»... Ces gaz de sortie semblent s'écouler dans une sorte de rainure assez longue sur le dessus de chaque aile, bien visible en noir sur cette photographie :




Cela pourrait être un bon endroit pour loger le générateur MHD. Et le système serait très efficace aussi pour diminuer la signature infrarouge : les gaz de sortie pourraient être ralentis et refroidis considérablement, peut-être même ramenés à la vitesse relative de l'air environnant, et l'électricité générée serait utilisée pour aspirer l'air par MHD, faisant avancer l'avion sans onde de choc, sur toute la surface de la voilure ou au moins sur les bords d'attaque.

Allons plus loin... Dans son livre, Petit remarque la similitude entre le système de pontage MHD de l'Aurora et le système turbine/compresseur d'un turboréacteur : pour fonctionner à une faible vitesse, un réacteur a besoin de recevoir de l'air comprimé en entrée. Ce compresseur est une sorte d'hélice interne qui aspire l'air à l'avant. Mais encore faut-il faire tourner les pales, et pour cela les concepteurs ont eu l'idée d'utiliser une turbine en sortie de réacteur, une autre hélice interne, montée sur le même axe que le compresseur : ainsi, le compresseur est mû en utilisant une partie de l'énergie fournie par la combustion des gaz. C'est exactement, sous une forme mécanique, l'inverse de ce que fait le pontage MHD de l'Aurora.

À grande vitesse, le compresseur n'est plus nécessaire, l'air étant comprimé automatiquement par sa vitesse propre, et le réacteur est réduit en simplifiant à l'extrême à un simple cylindre creux : il s'agit d'un statoréacteur. Un tel réacteur peut fonctionner jusqu'à une vitesse très supérieure à celle d'un turboréacteur conventionnel, jusqu'à Mach 5, mais il ne fonctionne pas au-dessous de Mach 2... De tels réacteurs ont été très peu utilisés pour cette raison : ils doivent soit être secondés par des réacteurs conventionnels, soit équiper des appareils portés à vitesse supersonique par un autre avion; ils ont surtout été utilisés sur des missiles, couplés à des moteurs-fusée ou lancés par des avions supersoniques.

Mais le générateur MHD en sortie de réacteur joue d'un point de vue électrique le même rôle que la turbine d'un turboréacteur en mécanique... On peut alors se demander s'il ne serait pas possible de remplacer de même le compresseur par son équivalent électrique : un accélérateur MHD... On obtiendrait alors un pontage MHD inverse de l'Aurora, qui servirait à faire fonctionner un statoréacteur à faible vitesse.

Cela nous rappelle que dans son livre, Petit rapporte que certains journalistes ayant vu le B-2 de près disent que sous un certain angle de vue, le jour serait visible à travers les entrées d'air des réacteurs. Ça s'expliquerait parfaitement dans le cas de statoréacteurs.

J'ai parlé de cette idée à Jean-Pierre Petit, qui m'a dit qu'il était beaucoup plus facile de rendre conducteur de l'air très raréfié, à haute altitude, plutôt qu'au niveau du sol... Soit... Mais si la MHD aérienne était impossible à basse altitude, il ne croirait pas les «Ummites» affirmant que leurs nefs propulsées par MHD peuvent fonctionner en air dense à Mach 15, ni le spécialiste américain de propulsion avancée rencontré à Brighton affirmant que son pays dispose d'un drone fonctionnant à MHD capable de voler Mach 10 en air dense (voir son livre p. 87). Peut-être faut-il faire appel à des techniques plus poussées pour rendre cet air conducteur (pourquoi pas les micro-ondes ?), mais cela doit être possible.

Si mon hypothèse est exacte, cela a une conséquence : un tel moteur a besoin d'une impulsion au départ, soit sous forme chimique (avec un réacteur capable de fonctionner en moteur-fusée, ça serait compliqué), soit sous forme électrique. Et la solution la plus simple serait de fournir de l'électricité au «compresseur MHD» au sol afin de démarrer les moteurs...

Cela nous amène à une intéressante parenthèse que fait Jean-Pierre Petit dans son dossier au sujet des hangars : «ces hangars possèdent aussi une particularité : les portes arrières peuvent s'ouvrir, ce qui permet de lancer les moteurs alors que les appareils sont encore dedans, au lieu d'avoir à les remorquer à quelque distance avec tracteur de piste. Vu le prix de ce second jeu de portes on se demande quel est l'intérêt de la formule».

Et la plaquette d'où il a tiré l'essentiel de ses informations précise aussi que lors du retour d'une longue mission à Kaboul ayant nécessité une halte dans l'océan Indien, «les équipages furent changés, les toilettes vidées, les pleins faits et les appareils reprirent aussitôt le chemin du retour, sans même arrêter les moteurs». Pourquoi ne pas avoir profité de la halte pour laisser les moteurs reposer un peu, et pourquoi un tel empressement alors que la mission était terminée ?

Tout cela s'explique parfaitement si le démarrage des moteurs du B-2 exige un équipement très particulier, comme une alimentation électrique de forte puissance, et qui devrait absolument rester secret.

La question qui se pose est donc : a-t-on vu un jour le B-2 démarrer ses réacteurs, qui sont d'après les caractéristiques officielles des moteurs de série tout à fait standards ? A-t-il a par exemple stoppé ses moteurs lorsqu'il a fait une halte d'une heure à l'occasion du salon du Bourget en 1995 ?

Si l'on résume mon idée, le B-2, tel qu'on le voit, serait capable d'atteindre des vitesses largement supersoniques avec une onde de choc et une traînée réduites par l'utilisation de la MHD, jusqu'à peut-être dépasser la vitesse limite de fonctionnement d'un turboréacteur (Mach 3). En fait, il pourrait même dépasser celle d'un statoréacteur, puisque le pontage MHD peut très bien être inversé pour fonctionner comme celui de l'Aurora ! Autrement dit, le B-2 Spirit que l'on connaît serait le super-bombardier imaginé par Petit ! En fait, je doute qu'il atteigne de telles performances, son profil n'étant manifestement pas destiné au vol hypersonique même avec la MHD, mais il doit tout de même dépasser largement sa vitesse maximale «officielle» de 1100 km/h. Cela expliquerait l'absence de couchettes pour le repos de l'équipage, les missions ne durant jamais très longtemps. Son rayon d'action pourrait être très grand malgré sa vitesse, puisque la MHD permet de réduire fortement la résistance à l'avancement et que son altitude de croisière pourrait aussi dépasser celle qui est annoncée (15 km).

Il reste à savoir pourquoi les Américains auraient tenue secrète cette technologie qu'ils sont seuls à maîtriser. La réponse est simple : pour justement rester seuls ! Petit a bien montré comment les militaires américains (et russes) ont réussi à faire croire au monde entier que la propulsion MHD ne fonctionnait pas, mettant un terme à toutes les recherches dans ce domaine. De plus, si l'on apprenait que la furtivité du B-2 est obtenue en particulier par la création d'une couche de plasma, il serait peut-être possible de concevoir des systèmes de détection spécifiques.

Pour préserver ce secret, il était impossible de révéler que le B-2 est supersonique, ce qu'aucun spécialiste de l'aviation ne peut croire compte tenu de sa géométrie, et impossible de le baser ailleurs qu'aux États-Unis.

Mais maintenant que le secret sur l'utilisation de la MHD est passablement éventé et n'a plus vraiment de raison d'être, on doit s'attendre à des révélations prochaines.

Je précise enfin que je ne suis pas du tout spécialiste de l'aviation, et que tout ce que vous venez de lire est peut-être complètement absurde... J'attends donc les réactions des experts, dont je rendrai compte même si toute ma belle théorie doit s'écrouler !


Robert Alessandri



Les révélations d'Aviation Week and Space Technology du 9 mars 1992

J'ai fait référence dans le présent texte à un article publié dans la revue Aviation Week and Space Technology datant de 1992, dans lequel un groupe d'ingénieurs et de scientifiques travaillant pour les «black programs» ont fait des révélations portant notamment sur le B-2, qui utiliserait des «champs électrostatiques sur les bords d'attaque des ailes et les gaz de sortie».

Cet article a fait un certain bruit dans la communauté ufologique, et on trouve sur de nombreux sites qu'il ferait référence à l'utilisation de l'«effet Biefeld-Brown», très en vogue chez les maniaques de l'«énergie libre», produisant un «effet antigravifique». En fait, cet effet est purement imaginaire, bien qu'il se trouve encore quelques rêveurs pour le défendre (il n'a rien à voir avec les «lifters», qui fonctionnent en produisant un «vent ionique» totalement inefficace pour propulser un avion). La rumeur, due à la mode des lifters dans la communauté conspirationniste, s'est tellement répandue que l'on trouve maintenant dans bien des textes sur Internet (voir par exemple l'article que Pierre Guérin a consacré à l'antigravitation sur le site de l'Ufocom) que cet article d'AW & ST mentionnait l'utilisation de procédés antigravifiques dans le B-2 !

Il fallait en avoir le coeur net, et j'ai profité d'un séjour à Paris pour consulter en bibliothèque ce fameux texte. Étant donné qu'il est assez court, j'en donne la traduction intégrale, ainsi que sa version d'origine du fait qu'il y a des termes techniques dont la traduction n'est pas évidente (si vous trouvez des erreurs, merci de me les signaler).

Le début de l'article est intéressant, il indique les motifs qui ont poussé ces hommes à parler. Ils appartiennent à un courant de pensée selon lequel le secret entourant certaines technologies ne s'impose plus depuis la fin de la guerre froide, d'autant qu'elles pourraient avoir d'importantes répercussions économiques si elles étaient utilisées dans le domaine civil. Ces ingénieurs et scientifiques estiment que la sécurité économique des États-Unis est aujourd'hui plus menacée que leur sécurité militaire.

Les adversaires de cette «vague de déclassification», qui ont apparemment triomphé, estimaient de leur côté que lorsque surgissent des «dictateurs et des tyrans avec des rêves de domination du monde», «les États-Unis doivent avoir un arsenal technologique capable d'écarter la menace»... Une phrase qui prend un tour singulier de nos jours, bien que l'on se demande où est réellement le «dictateur rêvant de dominer le monde» !

Quoi qu'il en soit, les révélations de ce groupe de «dissidents» du «monde noir», concernant des techniques hautement classifiées qui pourraient avoir un intérêt économique civil, ne concernent pas uniquement l'aéronautique... Je vous laisse les découvrir dans le texte intégral si cela vous intéresse.

Au sujet du B-2, il n'est bien entendu pas question d'antigravitation.

La principale technique évoquée permet de réduire fortement la signature thermique en sortie des réacteurs grâce à «un phénomène de transfert de chaleur électrostatique qui charge le jet de sortie des réacteurs pour disperser la chaleur — par un facteur d'environ 800.»

Jean-Pierre Petit, à qui j'ai communiqué ce texte, apporte quelques précisions :

La réduction électrostatique de la signature infrarouge du B2 : l'éjection de gaz est faite selon le bord de fuite. Le jet est mis sous HT et la "charge d'espace" le dilate, entraînant une forte réduction de température.

D'autre part, la même technique de base, utilisée sur les bords d'attaque des ailes, permettrait de réduire fortement la signature radar en diminuant les perturbations aérodynamiques autour d'un avion ou d'une ogive de missile traversant l'atmosphère à grande vitesse.

Il n'est donc pas question dans ce texte de MHD, mais juste de création de forts champs électrostatiques, sur les bords d'attaque et en sortie de réacteurs, pour diminuer les signatures infrarouge et radar.

Pourtant, l'éditeur ajoute qu'un autre article de la revue parue le 22 janvier 1968 signalait que la firme Northrop, constructeur du B-2, étudiait alors l'action de «forces électriques pour contrôler l'écoulement de l'air autour d'un avion à des vitesses supersoniques pour réduire la traînée, la température et le "bang" sonique». Tout cela, on ne voit pas comment l'obtenir par d'autres moyens que la MHD (même l'effet Biefeld-Brown, s'il avait une quelconque réalité, ne produirait rien de tel !) Je n'ai pas lu cet article de 1968, mais on sait que la MHD en milieu aérien faisait effectivement l'objet de beaucoup d'études à la fin des années 60 et au début des années 70, portant justement sur la possibilité de réduire la traînée et l'onde de choc des avions supersoniques et aussi lors des rentrées atmosphériques... Et puis, on n'en a plus parlé, comme si ces recherches s'étaient avérées infructueuses; il apparaît plutôt à la lumière des révélations obtenues par Jean-Pierre Petit qu'elles ont été au contraire trop fructueuses !

On peut se demander aussi s'il n'y a pas une allusion à la MHD lorsqu'un scientifique évoque d'autres technologies, applicables au contrôle et à la propulsion des avions, trop secrètes et trop complexes pour qu'il en parle. Enfin, rien n'est dit sur la façon dont l'électricité générant de forts «champs électrostatiques» sur le B-2 serait produite; et là encore, au vu de ce que l'on sait maintenant, la MHD semble être la meilleure méthode.

J'ai recherché dans le numéros suivants d'AW & ST si cet article avait suscité des réactions, et la seule que j'aie trouvée ne manque pas d'intérêt puisqu'elle émane de l'un des informateurs de Petit concernant les sujets évoqués dans son livre, celui qu'il appelle «Joe Black» et qui a mis au point la torpille à MHD. Cela nous éclaire sur les motif qui l'ont poussé à faire ses révélations à Petit; je vous livre donc cette courte réaction et sa traduction :


USE 'BLACK' R&D

The article "'Black World' Engineers, Scientists Encourage Using Highly Classified Technology for Civil Applications" addresses key technology policy issues (AW & ST Mar. 9, p. 66). The development of a means to transfer quickly and cost-effectively or use some black or "very black" technology in meeting U.S. goals for competitiveness, the environment and civilian R&D is critical.

The blending or interaction of defense and civilian R&D programs can help jump-start or accelerate those with a large economic "spillover" potential, such as space exploration and utilization. And the blending can lead to development of processes and products that will benefit both civilian and defense R&D objectives.



Traduction :

Utilisez la Recherche et développement "noire"

L'article "Des ingénieurs et scientifiques du "Monde noir" encouragent l'usage de technologies hautement classifiées pour des applications civiles" pose des questions politiques à clé technologique (AW & ST Mar. 9, p. 66). Le développement de moyens d'utiliser ou de transférer rapidement et de façon rentable certaines technologies noires ou «très noires» en réunissant les ambitions des États-Unis en matière de compétitivité, d'environnement et de R&D civile, est essentiel.

L'union ou l'interaction de programmes de R&D civils et militaires peut aider à donner le coup d'envoi ou accélérer ceux qui ont un large potentiel de «débordement» économique, tels que l'exploration et l'exploitation de l'espace. Et cette union peut mener au développement de méthodes et de produits dont bénéficieront aussi bien les objectifs civils que militaires.
La science a les limites des connaissances de son propre temps. L'imagination n'a et n'aura jamais de limites...

PREUVE OVNI
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Re: Zététique française et Poulpeman : suis-je un zozo ?

#24

Message par PREUVE OVNI » 30 août 2007, 05:09

Ce qui ne plait pas aux scientifiques, c'est que JP PETIT est un empecheur de tourner en rond

Ce qui ne plaisait pas aux militaires, c'était que JP PETIT ne soit pas aussi un militaire...

Cre qui ne plait pas aux modérateurs, c'est qu'ils ne pigent que dalle...
La science a les limites des connaissances de son propre temps. L'imagination n'a et n'aura jamais de limites...

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Re: Zététique française et Poulpeman : suis-je un zozo ?

#25

Message par PREUVE OVNI » 30 août 2007, 05:34

Reprenant une partie des travaux de JP PETIT, les russes équipent le Koursk de torpilles à MHD qui avancent à 400 km/h sous l'eau et que les russe veulent vendre aux chinois. Les américains coulent le Koursk aui moment de la démonstration des torpilles.
Jean Michel, cinaste, va démontrer la vérité en s'aidant de la collaboration de JP PETIT, et son film va obtenir de nombreux prix.
Les russes ont en effet volontairement laissé mourir l'équipage du Koursk.
Merci JP PETIT pour encore nous avoir éclairé.


Contre-enquête · Non, le Koursk n’a pas coulé par la faute d’une de ses torpilles défectueuse ! Jean-Michel Carré, dans un film extraordinaire, démonte les mensonges de la version officielle.
Le film de Jean-Michel Carré, « Koursk, un sous-marin en eaux troubles », s’inscrit dans la case Histoire vivante, mais sa place serait sous l’une de ces étiquettes tapageuses dont la télévision a le privilège, genre « Secrets d’actualité » ou « Contre-enquête ». Après trois ans de tournage et d’investigation, Jean-Michel Carré livre un document explosif, où il apparaît que la vérité a sombré avec un sous-marin, le 12 août 2000, dans la mer de Barents.
Par Jean-Pierre PETIT, une autre version sur la tragédie, vérité ou fiction ?

Voir les vidéos à l'adresse suivante :

Preuves que les russes ont la MHD :

Koursk - sous marin en eaux troubles 1/3
*
http://www.dailymotion.com/relevance/se ... x-troubles
*
Koursk - sous marin en eaux troubles 2/3
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http://www.dailymotion.com/relevance/se ... x-troubles
*
Koursk - sous marin en eaux troubles 3/3
*
http://www.dailymotion.com/relevance/se ... x-troubles
La science a les limites des connaissances de son propre temps. L'imagination n'a et n'aura jamais de limites...

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