S'adresser aux Québecois
Publié : 06 mars 2009, 18:16
Il y a longtemps que je remarque cette habitude dans nos médias ainsi que dans les propos de certains, de désigner dans certains textes le concept de la population humaine par le terme : les Québecois, sous prétexte que ce sont des Québecois qui liront le texte en question.
Un exemple me frappe aujourd'hui. Le chroniqueur André Pratte commence un texte ainsi:
Suis-je le seul à trouver cette habitude enfantine et à la limite, débilitante ? Pourquoi ressent-on le besoin de se nommer géographiquement quand il est question de trucs universels ? Est-ce qu'un lecteur québécois serait porté à ne pas lire un article simplement parce qu'il ne mentionne pas "les Québécois" ? Je ne le pense pas; mais qu'on pense à quelque part qu'on le serait est grave ! Et à force de se faire parler ainsi n'en vient-on pas à penser que rien d'autre n'existe que les Québécois dans le monde ?
Aimer le vin n'est nullement la prérogative des Québécois.. se consoler non plus. Il y a probablement une dizaines de pays et de provinces où la consommation de vin est plus populaire qu'au Québec. À commencer par le fait qu'on n'en produit pas beaucoup pour des raisons climatiques (comparé à la Colombie Britannique ou l'Ontario).
Pour ceux qui ont l'habitude de lire en diagonale et essayer de rattacher tout message à une problématique qu'ils connaissent, le problème que je souligne n'est pas qu'on utilise le terme Québécois plutôt que Canadiens. Ce n'est pas de cet ordre.. Il serait écrit "Nord-Américains" et le problème serait le même.
Un exemple me frappe aujourd'hui. Le chroniqueur André Pratte commence un texte ainsi:
Les Québécois ??? Et pas les Ontariens, ou les Français ou les Italiens ?Dans La Presse, André Pratte a écrit :Grands amateurs de vin, les Québécois pouvaient se consoler de cette petite faiblesse en se rappelant que selon plusieurs études, la consommation modérée d'alcool, en particulier de vin rouge, réduit les risques de maladies cardiovasculaires.
Suis-je le seul à trouver cette habitude enfantine et à la limite, débilitante ? Pourquoi ressent-on le besoin de se nommer géographiquement quand il est question de trucs universels ? Est-ce qu'un lecteur québécois serait porté à ne pas lire un article simplement parce qu'il ne mentionne pas "les Québécois" ? Je ne le pense pas; mais qu'on pense à quelque part qu'on le serait est grave ! Et à force de se faire parler ainsi n'en vient-on pas à penser que rien d'autre n'existe que les Québécois dans le monde ?
Aimer le vin n'est nullement la prérogative des Québécois.. se consoler non plus. Il y a probablement une dizaines de pays et de provinces où la consommation de vin est plus populaire qu'au Québec. À commencer par le fait qu'on n'en produit pas beaucoup pour des raisons climatiques (comparé à la Colombie Britannique ou l'Ontario).
Pour ceux qui ont l'habitude de lire en diagonale et essayer de rattacher tout message à une problématique qu'ils connaissent, le problème que je souligne n'est pas qu'on utilise le terme Québécois plutôt que Canadiens. Ce n'est pas de cet ordre.. Il serait écrit "Nord-Américains" et le problème serait le même.