Un dialogue en vase clos avec 2 ou 3 Sceptiques et/ou Zététiciens indécrottables et sourds au rationnalisme (DAR, P Seray ou Venom...), c'est bien beau mais çà ne reflète certainement pas l'avis de tous les sceptiques du Québec et d'ailleurs, dailleurs

Ces charmantes personnes soutiennent qu'elles pratiquent les sciences humaines pour appréhender les témoignages relatifs aux cas d'observation d'ovnis et que leur approche leur permet de résoudre avec quasi certitude une très grande majorité de cas dits les plus "solides" et leur permet donc de conclure à des explications qui, finalement, sont toujours très conventionnelles.
Je m'insurge et demande l'avis du plus grand nombre.
J'affirme moi que leur approche n'est autre que celle de simples ufologues qui de temps en temps (pas toujours) se transforment en de simples enquêteurs terrains (avec ni plus ni moins de talent ou de succès - médiocres - que leurs ainés) et qui tentent avec leurs petits moyens de combler les trous, les failles et/ou les incohérences des témoignages (qui par nature ne peuvent évidemment jamais être parfaits).
Je maintiens qu'ils ne pratiquent là aucune science : ni naturelle, ni humaine !
Que le seul fait qu'ils auraient une formation en sciences humaines ne suffit pas à nous faire croire à tous et béatement, qu'ils pratiquent là les sciences humaines.
J'affirme par ailleurs qu'il est impossible à quiconque d'identifier avec certitude des objets physiques en l'absence d'éléments et données physiques tangibles scientifiquement.
J'affirme que leurs méthodes de déductions et procédés sont faussement logiques (voire abusifs) :
A titre d'illustration, même sortis de leur contexte, les éléments descriptifs qui suivent vous évoqueront à coup sûr quelque chose
- Un grand objet blanc avec marqué Air France en bleu
- une queue aux couleurs de la compagnie
- des ailerons
- une sorte de cockpit ou hublot incurvé
- une sorte de moteur (tuyère apparente)
- trois trains d'aterrissage visibles
Vous aurez deviné je présume ?
Et bien non, ce n'est pas un avion d'air France que je viens de vous décrire, mais une jolie petite maquette d'hélicoptère (du genre SA.330 Puma ou autre) que j'ai peinte aux couleurs de la célèbre compagnie et que j'ai décrit en la collant à mes yeux (d'où la grande taille).
Et voilà comment, sortis de leur contexte réel d'observation, on peut utiliser à volonté des éléments éparses d'un témoignage et les faire représenter ce qu'ils n'ont jamais représenté pour les seuls véritables témoins. Il suffit de trouver le bon "corrolaire" (une bonne explication bien triviale) tout en remettant astucieusement en cause les paramètres de taille et de distance, bien souvent mal perçus par les témoins eux-même, donc faciles à remettre en cause et à adapter aux besoins de l'abusive et inconsistante démonstration qu'on voudra tout de même imposer.
"Décohérence" : les Maillot, Seray, Venom et Cie déconnectent systématiquement le signifiant (le témoignage tel qu'il a été transmis) du signifié (ce que représente le message transmis, ce que le témoin a vraiment dit au sens global). On ne dispose jamais d'analyse complète du témoignage car ils font toujours l'erreur de les disséquer presque mots à mots. Ainsi la cohérence globale du témoignage est souvent écartée. Cette cohérence qui doit être associée à la crédibilité du témoin (dans ses gestes, dans ses émotions, ses hésitations ou non, etc...) est presque systématiquement écartée, ignorée, voir remise en cause.
Les lacunes et difficultés de langage auxquelles un témoin sera logiquement confronté pour décrire quelque chose qui lui est inconnu, qui lui a paru sortir fortement de l'ordinaire, qui l'a impressionné, voir effrayé, sont systématiquement retournées contre le témoignage voir contre le témoin lui-même, passées aux cribles de leur "sainte raison du bouts par bouts" et donc dé-contextualisées : ils confondent ici clairement le signifié du signifiant.
Une telle confusion est une erreur grossière au regard des sciences humaines dont ils se réclament abusivement....
Cette erreur est encore et toujours due au fait qu'ils ne disposent d'aucun matériel scientifique ni même d'éléments relatifs au contexte et au vécu direct des recueils des témoignages (expressions non verbales : celles du visage, les gestes, les mains, le corps, les intonations de la voix....).
Ils oublient aussi qu'en communication orale, la grammaire est souvent peu élaborée. Qu'on utilise souvent des phrases juxtaposées, voire disloquées ou inachevées. Que le vocabulaire est souvent familier. Ils en oublient sa spontanéité : la parole est vivante, inscrite dans le temps, sans modification possible au moment où on l'émet. Que son émission initiale n'est jamais perçue et comprise parfaitement et intégralement par celui qui la reçoit et qui la retranscrit pour faire signer au témoin un PV par exemple. Ils omettent aussi le fait que le témoin va relire le PV dans les grandes lignes mais va rarement, devant un gendarme ou un scientifique du GEIPAN qui l'impressionne peut-être (

Alors une méthode consistant à disséquer ensuite ce témoignage ptits bouts de phrases par ptits bouts de phrases est le meilleur moyen pour perdre (ou ignorer ?) le sens initial global d'un témoignage et pour faciliter grandement sa dé-structuration et sa reconstruction (avec déformation et réinterprétation au passage).
Comment vous appelez çà vous ?
Ce n'est pas là ce que j'appelle pratiquer des sciences sociales. C'est ce que j'appellerai moi de la manipulation pure et simple (volontaire, involontaire, à vous de juger, moi je n'en sais rien) !
La cerise sur le pompon

Une hypothèse économique n'est valide que si elle est elle-même basée au minimum sur quelques éléments tangibles, fiables, objectifs et consistants (et non interprétatifs).
Ce n'est jamais le cas de ce que les gens dont je vous parle tentent de vous faire passer pour des explications de fiabilité suffisante pour considérer ces cas d'observations comme résolus. Bien au contraire, ce ne sont que de vagues hypothèses basées sur des méthodes et procédés indigents et très insuffisants sur les plans scientifiques (toutes catégories considérées), même s'ils tentent de vous faire croire le contraire.
Voilà.
C'est mon avis.
Quel est le vôtre ?