pan-pan a écrit :depuis les temps immémoriaux
Celle-là m'a échappé. Ces temps non répertoriés dans l'histoire ne peuvent pas constituer une preuve.
Zwielicht a écrit :Peut-être fait-il référence à cette affirmation qui dit que croire est une tendance évolutive naturelle. Cela impliquerait que croire eut conféré un avantage à des humains sur une longue période de temps de sorte que l'humanité aurait abouti avec une tendance naturelle, innée, vers le cerveau "croyant".
Possible que cela s'est produit, mais je n'en ai pas la moindre idée, puisque ce concept est totalement nouveau pour moi. Prétendre au «naturel et à l'inné» dans la question des croyances m'apparaît assujeti à de longues discussions infructueuses. Trouvera-t-on un jour le gène de la croyance, j'en doute. À la limite, des interactions chimiques entre neuro-transmetteurs qu'on saura classer bien comme il faut. On peut suspecter que la science fera des avancées dans ce domaine.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d'Hippone
« De quelque manière que je possède la sagesse, je vois que je ne la connais pas encore. Cependant, n’étant encore qu’à ma trente-troisième année, je ne dois pas désespérer de l’acquérir un jour ; aussi suis-je résolu de m’appliquer à la chercher par un mépris général de tout ce que les hommes regardent ici-bas comme des biens. J’avoue que les raisons des Académiciens m’effrayaient beaucoup dans cette entreprise; mais je me suis, ce me semble, assez armé contre elles par cette discussion. Il n’est douteux pour personne que deux motifs nous déterminent dans nos connaissances : l’autorité et la raison. Pour moi, je suis persuadé qu’on ne doit, en aucune manière, s’écarter de l’autorité de Jésus-Christ, car je n’en trouve pas de plus puissante. Quant aux choses qu’on peut examiner par la subtilité de la raison (car, du caractère dont je suis, je désire avec impatience ne pas croire seulement la vérité, mais l’apercevoir par l’intelligence), j’espère trouver chez les platoniciens beaucoup d’idées qui ne seront point opposées à nos saints mystères. »Saint-Augustin, dans Wikipédia
Je mets ce texte pour attirer votre attention sur la pensée de Saint-Augustin. Ce qu'il désire, et cela légitimement en tant qu'humain, c'est de connaître et comprendre avec l'intelligence et la raison (la science à la limite) le monde dans son ensemble et sa complexité, mais à l'intérieur de sa croyance.
Cartaphilus a écrit :Pouvez-vous me rappeler quand et comment les bienfaits de la croyance ont été prouvés, et ce depuis des temps immémoriaux ?
La pensée de Saint-Augustin a fait en sorte d'apaiser le sentiment de lutte existentiel inhérent à l'être humain. Cela est un bienfait de la croyance prouvé. Du moins, ce sont les preuves que vous me demandez d'apporter.
Damien26 a écrit :Quand j'écoute le mien ou celui des autres je n'entends que des battements, c'est assez monotone et surement très apaisant, mais pas vraiment stimulant. Je pense qu'il y a des activités bcp plus constructives que d'écouter son coeur, cette dernière me parait aussi "intelligente" que de sentir son genou.
Écouter son coeur(dans le sens de s'attarder aux côtés subjectifs) avant de prendre une décision est un acte d'intelligence puisque cela permet d'analyser sur l'angle rationnel et irrationnel. Il arrive qu'on prenne une décision irrationnelle pour résoudre un problème et que la conjugaison des faits hors de notre contrôle nous donne raison. C'est cela «écouter son coeur».
Damien26 a écrit :cette dernière me parait aussi "intelligente" que de sentir son genou.
pan-pan a écrit :Savoir écouter son coeur
Quand j'écoute le mien ou celui des autres je n'entends que des battements, c'est assez monotone et surement très apaisant, mais pas vraiment stimulant. Je pense qu'il y a des activités bcp plus constructives que d'écouter son coeur, cette dernière me parait aussi "intelligente" que de sentir son genou.
Il peut être «intelligent» de sentir son genou après avoir fait de l'activité physique, par exemple...
