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Éclatement des liens affectifs autrefois intrinsèquement dur

Publié : 17 avr. 2010, 18:31
par Kraepelin
Je remarque un changement dans le contenu des chansons populaires. Il y a de plus en plus de chansons dont le thème ou l'arrière plan est l'absence de pérennité dans les relations affectives.

Exemples:

On commence à s'quitter (Éric Lapointe )

C'est une histoire d'amour, une histoire sans danger
Une histoire de tous les jours, on vient de se rencontrer
C'est une histoire banale, une histoire sans pitié
Une histoire qui fera mal, on peut rien y changer

Dès le premier regard, il est déjà trop tard
Nos jours sont comptés : on finit toujours par se quitter
Quand on commence à s'aimer, on commence à se quitter



"Les étoiles filantes" (Cowboys fringants)


Malgré les vieilles amertumes
Et les amours qui passent
Les chums qu'on perd dans' brume
Et les idéaux qui se cassent

La vie s'accroche et renaît
Comme les printemps reviennent
Dans une bouffée d'air frais
Qui apaise les coeurs en peine

Ça fait qu si à' soir t'as envie de rester
Avec moi, la nuit est douce on peur marcher
Et même si on sait ben que tout dure rien qu'un temps
J'aimerais ça que tu sois pour un moment...
...mon étoile filante

Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester...
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester...
...que des étoiles filantes

Chanson "Je pensais pas qu'un jour" (Daniel Lavois)
http://fr.lyrics-copy.com/daniel-lavoie ... is-pas.htm

Re: Éclatement des liens affectifs autrefois intrinsèquement dur

Publié : 17 avr. 2010, 20:15
par Pardalis
Il me semble que la plupart des classiques de la chanson ont toujours été à propos de ruptures amoureuses, comme «Crying» the Roy Orbison, «Ne me quitte pas» de Brel ou «Heartbreak Hotel» d'Elvis.

C'est pas nouveau.

Re: Éclatement des liens affectifs autrefois intrinsèquement dur

Publié : 17 avr. 2010, 21:26
par Kraepelin
Pardalis a écrit :Il me semble que la plupart des classiques de la chanson ont toujours été à propos de ruptures amoureuses, comme «Crying» the Roy Orbison, «Ne me quitte pas» de Brel ou «Heartbreak Hotel» d'Elvis.

C'est pas nouveau.
Je vois une différence. "Ne me quitte pas", parle des sentiments à la sortie d'une relation amoureuse, pas au début. As-tu d'autres exemples ?

Re: Éclatement des liens affectifs autrefois intrinsèquement dur

Publié : 17 avr. 2010, 22:26
par Pardalis
Kraepelin a écrit :As-tu d'autres exemples ?
Ce serait plutôt à vous de donner plus que deux exemples (le troisième de Lavoie parle de rupture) si vous voulez nous faire croire à un changement quelconque.

Il y a plein de chansons qui parlent d'amourettes, d'amour qui ne dure pas, d'hommes qui ne veulent pas s'engager, depuis des décennies. Je n'ai pas besoin de donner d'exemple, vous les connaissez.

Re: Éclatement des liens affectifs autrefois intrinsèquement dur

Publié : 17 avr. 2010, 22:50
par Bad_Pitre47
Oulà, on brasse du vent.

Dans les comédies musicales, c'est l'inverse. On conjugue le verbe "aimer" à tous les temps. Donc ? :ouch:

Re: Éclatement des liens affectifs autrefois intrinsèquement dur

Publié : 17 avr. 2010, 22:59
par Kraepelin
Pardalis a écrit :
Kraepelin a écrit :As-tu d'autres exemples ?
Ce serait plutôt à vous de donner plus que deux exemples (le troisième de Lavoie parle de rupture) si vous voulez nous faire croire à un changement quelconque.
Je n'ai rien à faire croire à personne. Rassurez-vous!

Je m'intéresse simplement à une psychopathologie qui semble en croissance au Québec : le Trouble de la personnalité borderline. La croissance apparente pourrait être réelle. Cette croissance apparente pourrait également être un artefact clinique. La croissance du nombre de diagnostics serait alors explicable par une plus grande sensibilité des cliniciens, sans que l'incidence de la maladie elle-même soit vraiment en croissance.

Mon intérêt pour la question m'a conduit à observer des contenus singuliers dans les chansons populaires qui ont beaucoup tourné ces dix dernières années. Je crois y reconnaître justement des thèmes à connotation TPB.

1- Le narrateur évoque la fin d'une relation qui n'est même pas commencée.
2- Le narrateur souligne l'absence de pérennité de ses liens affectifs.
3- Le narrateur évoque son "plaisir" à reconnaître le sentiment d'abandon chez l'autre alors qu'il en est lui-même libre : Ce n'est pas moi qui souffre, c'est l'autre!

Ce pourrait être simplement que je suis hypervigilant à ce genre de contenu. Mais alors, il me semble que je remarquerais les mêmes thèmes dans les vieilles chansons aussi. Ce n'est pas le cas. Alors, je demande à mes pots sceptiques qui s'intéressent à la chanson s'ils observent la même chose ou s'ils ont des contres exemples qui invalideraient mon impression.

Vous intéressez-vous à la chanson?

Re: Éclatement des liens affectifs autrefois intrinsèquement dur

Publié : 17 avr. 2010, 23:04
par Bad_Pitre47
Mais alors, il me semble que je remarquerais les mêmes thèmes dans les vieilles chansons aussi
Quelle est la date minimum d'une vieille chanson ?

Edit : Je pose la question car peut être que Edith Piaf, ce n'est pas assez vieux...

M'enfin, recherche rapide :

http://www.deezer.com/listen-3985182
http://www.deezer.com/listen-5083790
http://www.deezer.com/listen-5188289

Re: Éclatement des liens affectifs autrefois intrinsèquement dur

Publié : 18 avr. 2010, 00:50
par Kraepelin
Bad_Pitre47 a écrit :
Mais alors, il me semble que je remarquerais les mêmes thèmes dans les vieilles chansons aussi
Quelle est la date minimum d'une vieille chanson ?

Edit : Je pose la question car peut être que Edith Piaf, ce n'est pas assez vieux...

M'enfin, recherche rapide :

http://www.deezer.com/listen-3985182
http://www.deezer.com/listen-5083790
http://www.deezer.com/listen-5188289
Salut,

Je crois que tu n'as pas très bien compris les items que je cherche. Je ne cherche pas des chasons qui parlent de "peine d'amour". Je cherche des chasons où le narrateur parle de la peine qu'il resent au début d'une relation amoureuse à cause de l'anticipation de la fin.

C'est plus difficile à trouver... En tout cas, je connais par coeurs au moins 200 chasons des chansonniers francophones des années 60, 70, 80* et je ne trouve rien.


* Aznavour, Brassins, Brel, Cabrel, Ferrat, Ferré, Fiori, Moustaki, Rivard

Re: Éclatement des liens affectifs autrefois intrinsèquement dur

Publié : 18 avr. 2010, 01:57
par Zwielicht
Dans la chanson des Cowboys Fringants, j'ai plutôt l'impression qu'il offre à la fille à qui il étale ses états d'âme (son angoisse du vieillissement, sa nostalgie) une histoire d'un soir. Bref, il veut la fourrer mais se fout complètement de ce qui va se passer après. Il n'a aucunement l'intention de la rappeler et de sortir avec. Il trouve une façon romantique de l'exprimer (.. mon étoile filante ..) pour que la pilule passe mieux.

On est donc plutôt dans la lignée de "lady Marmelade" (voulez-vous coucher avec moi, ce soir) qu'autre chose.

Re: Éclatement des liens affectifs autrefois intrinsèquement dur

Publié : 18 avr. 2010, 02:28
par Kraepelin
Zwielicht a écrit :Dans la chanson des Cowboys Fringants, j'ai plutôt l'impression qu'il offre à la fille à qui il étale ses états d'âme (son angoisse du vieillissement, sa nostalgie) une histoire d'un soir. Bref, il veut la fourrer mais se fout complètement de ce qui va se passer après. Il n'a aucunement l'intention de la rappeler et de sortir avec. Il trouve une façon romantique de l'exprimer (.. mon étoile filante ..) pour que la pilule passe mieux.

On est donc plutôt dans la lignée de "lady Marmelade" (voulez-vous coucher avec moi, ce soir) qu'autre chose.
Peux-êtres as-tu raison.

Je te mets en surbrillance les mots qui me laissent croire que la chanson est plutôt centrée sur l'absence de durée.

Si je m'arrête un instant
Pour te parler de ma vie
Juste comme ça tranquillement
Dans un bar rue St-Denis

J'te raconterai les souvenirs
Bien gravés dans ma mémoire
De cette époque ou vieillir
Était encore bien illusoire

Quand j'agaçais les p'tites filles
Pas loin des balançoires
Et que mon sac de billes
Devenait un vrai trésor

Et ces hivers enneigés
À construire des igloos
Et rentrer les pieds g'lés
Juste à temps pour Passe-Partout

Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
De la p'tite école et d'la cour de récré?
Quand les avions en papier ne partent plus au vent
On se dit que l'bon temps passe finalement...
...comme une étoile filante

Si je m'arrête un instant
Pour te parler de la vie
Je constate que bient souvent
On choisit pas mais on subit
Et que les rêves des ti-culs
s'evanouise
ou se refoule
Dans cette réalité cure
Qui nous embarque dans le moule

Le trentaine, la bedaine
Les morveux, l'hypothèque
Les bonheurs et les peines
Les bons coups et les échecs

Travailler, faire d'son mieux
En arracher, s'en sortir
Et espérer être heureux
Un peu
avant de mourir

[b]Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester[/b]De notre p'tit passage dans se monde efrene
Apres avoir [b]exister pour gagner du temps[/b]
on dira que lon n'est finalement
...Des etoiles filantes[/
b]

Si je m'arrête un instant
Pour te parler de la vie
Juste comme ça tranquillement
Pas loin du Carré St-Louis

C'est qu'avec toi je suis bien
Et que j'ai pu' l'goût de m'en faire
Parce que tsé voir trop loinC'pas mieux que r'garder en arrière

Malgré les vieilles amertumes
Et les amours qui passent
Les chums qu'on perd dans' brume
Et les idéaux qui se cassent

La vie s'accroche et renaît
Comme les printemps reviennent
Dans une bouffée d'air frais
Qui apaise les coeurs en peine

Ça fait qu si à' soir t'as envie de rester
Avec moi, la nuit est douce on peur marcher
Et même si on sait ben que tout dure rien qu'un temps
J'aimerais ça que tu sois pour un moment...
...mon étoile filante

Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester...
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester...
...que des étoiles filantes


Tu as vraiment l'impression qu'il n'y a aucune tristesse dans cette chanson? Qu'il n'est pas question de pertes affectives? Qu'il n'y a pas équivalent entre durée et perte (que temps égale perte pour lui)? Tu as vraiment l'impression que l'auteur veut nous faire comprendre que le narrateur n'est qu'un manipulateur qui veut simplement la fourrer sans se faire poser de question?

Re: Éclatement des liens affectifs autrefois intrinsèquement dur

Publié : 18 avr. 2010, 05:23
par Raphaël
Kraepelin a écrit :Je remarque un changement dans le contenu des chansons populaires. Il y a de plus en plus de chansons dont le thème ou l'arrière plan est l'absence de pérennité dans les relations affectives.
C'est difficile de trouver des chansons portant sur ce thème et qui datent d'avant les années 90's.

J'ai trouvé seulement "Pour une histoire d'un soir (1987)" de Marie-Denise Pelletier.

Re: Éclatement des liens affectifs autrefois intrinsèquement dur

Publié : 18 avr. 2010, 05:48
par Kraepelin
Raphaël a écrit :
Kraepelin a écrit :Je remarque un changement dans le contenu des chansons populaires. Il y a de plus en plus de chansons dont le thème ou l'arrière plan est l'absence de pérennité dans les relations affectives.
C'est difficile de trouver des chansons portant sur ce thème et qui datent d'avant les années 90's.

J'ai trouvé seulement "Pour une histoire d'un soir (1987)" de Marie-Denise Pelletier.
Je crois "justement" que c'est difficile à trouver. :a2:

Le temps d'une valse

Publié : 18 avr. 2010, 06:34
par Denis

Salut Kraepelin, salut Raphy,
Raphy a écrit :
Kraepelin a écrit :Je remarque un changement dans le contenu des chansons populaires. Il y a de plus en plus de chansons dont le thème ou l'arrière plan est l'absence de pérennité dans les relations affectives.
C'est difficile de trouver des chansons portant sur ce thème et qui datent d'avant les années 90's.

J'ai trouvé seulement "Pour une histoire d'un soir (1987)" de Marie-Denise Pelletier.
Pourquoi pas La foule d'Édith Piaf ?

Le temps d'une valse, c'est pas pérenne du tout.

:) Denis

Re: Éclatement des liens affectifs autrefois intrinsèquement dur

Publié : 18 avr. 2010, 14:20
par Bad_Pitre47
Francis Cabrel - Rosie reprise de jackson browne

C'est pas du tout pérenne, puisque l'histoire se termine avant de commencer. Alors, j'ai mon exam ?! :D

Edit : Le plus difficile dans cette recherche. C'est de trouver une chanson où le narrateur parle à la première personne d'une histoire comme tu le voudrais. Parce que dans les chansons où le narrateur parle d'un autre ou de plusieurs autres personnes par rapport à une histoire qui ne dure pas...etc. J'aurais tendance à donner Georges Brassens avec "Les amoureux sur les bancs publics" ou encore Francis Cabrel avec "Un samedi soir sur la Terre".

Re: Éclatement des liens affectifs autrefois intrinsèquement dur

Publié : 18 avr. 2010, 15:36
par Homère
No woman no cry.... :a2:

Homère

Il n'y a pas de sujet frivole...

Publié : 18 avr. 2010, 15:48
par Cartaphilus
Bonjour aux amateurs de la chanson.
Kraepelin a écrit :Alors, je demande à mes pots sceptiques qui s'intéressent à la chanson s'ils observent la même chose ou s'ils ont des contres exemples qui invalideraient mon impression.
Exemple de contre-exemple :
Jacques Brel a écrit :
Je sais pourtant que ce prochain amour
Ne vivra pas jusqu'au prochain été
Je sais déjà que le temps des baisers
Pour deux chemins ne durent qu'un carrefour
Titre de la chanson : Le prochain amour, sur le disque intitulé Marieke, sorti en 1961.

Re: Le temps d'une valse

Publié : 18 avr. 2010, 17:44
par Kraepelin
Denis a écrit :Salut Kraepelin, salut Raphy,
Raphy a écrit :
Kraepelin a écrit :Je remarque un changement dans le contenu des chansons populaires. Il y a de plus en plus de chansons dont le thème ou l'arrière plan est l'absence de pérennité dans les relations affectives.
C'est difficile de trouver des chansons portant sur ce thème et qui datent d'avant les années 90's.

J'ai trouvé seulement "Pour une histoire d'un soir (1987)" de Marie-Denise Pelletier.
Pourquoi pas La foule d'Édith Piaf ?

Le temps d'une valse, c'est pas pérenne du tout.

:) Denis
En effet, c'est fait du même bois.

Par contre, il y a médiation de "la foule" comme d'un tiers malfaisant et non équivalence absolue entre amour et abandon. C'est moins typiquement "borderline".

Ensuite, il semble s'agit d'une perte "spécifique" et non de la formulation d'une "loi générale" qui poserait l'équivalent entre amour et abandon. L'auteur ne dit pas "tous les amours finissent par une perte, un abandon, et je me sens déjà souffrir juste d'être amoureux"

Re: Éclatement des liens affectifs autrefois intrinsèquement dur

Publié : 18 avr. 2010, 17:52
par Kraepelin
Bad_Pitre47 a écrit :Francis Cabrel - Rosie reprise de jackson browne

C'est pas du tout pérenne, puisque l'histoire se termine avant de commencer. Alors, j'ai mon exam ?! :D

Edit : Le plus difficile dans cette recherche. C'est de trouver une chanson où le narrateur parle à la première personne d'une histoire comme tu le voudrais. Parce que dans les chansons où le narrateur parle d'un autre ou de plusieurs autres personnes par rapport à une histoire qui ne dure pas...etc. J'aurais tendance à donner Georges Brassens avec "Les amoureux sur les bancs publics" ou encore Francis Cabrel avec "Un samedi soir sur la Terre".
Il s'agit d'une perte "spécifique" et non de la formulation d'une "loi générale" qui poserait l'équivalent innévitable entre amour et perte.

Ensuite, Sarbacane est un album assez récent (1989).

Re: Il n'y a pas de sujet frivole...

Publié : 18 avr. 2010, 18:03
par Kraepelin
Cartaphilus a écrit :Bonjour aux amateurs de la chanson.
Kraepelin a écrit :Alors, je demande à mes pots sceptiques qui s'intéressent à la chanson s'ils observent la même chose ou s'ils ont des contres exemples qui invalideraient mon impression.
Exemple de contre-exemple :
Jacques Brel a écrit :
Je sais pourtant que ce prochain amour
Ne vivra pas jusqu'au prochain été
Je sais déjà que le temps des baisers
Pour deux chemins ne durent qu'un carrefour
Titre de la chanson : Le prochain amour, sur le disque intitulé Marieke, sorti en 1961.
Je vous remercie tous de vos efforts.

Vous m'obligez, par ailleurs, à préciser ce qu'est la souffrance des borderlines. Ce qui m'est très utile.

Dans cette chanson il y a formualtion d'une loi générale.

Par contre, il n'y a pas d'expérience borderline parce que l'équivalent est exclusivement intellectuel. Le narrateur nage dans le bonheur d'être amoureux même s'il sait "intellectuellement" que le bonheur ne va pas durer.

Ensuite, c'est moins l'abandon qu'il semble craindre que la détérioration de la qualité affective. Le danger n'est pas la perte pour le narrateur. Le danger est la "guerre".

Re: Éclatement des liens affectifs autrefois intrinsèquement dur

Publié : 18 avr. 2010, 18:27
par PKJ
Raphaël a écrit :
Kraepelin a écrit :Je remarque un changement dans le contenu des chansons populaires. Il y a de plus en plus de chansons dont le thème ou l'arrière plan est l'absence de pérennité dans les relations affectives.
C'est difficile de trouver des chansons portant sur ce thème et qui datent d'avant les années 90's.

J'ai trouvé seulement "Pour une histoire d'un soir (1987)" de Marie-Denise Pelletier.
The Cars - You're all I've got tonight.
Christophe Rippert - Un amour de vacance

Ou à peu près toutes les chansons des années 80 qui mentionnent l'amour.

Re: Éclatement des liens affectifs autrefois intrinsèquement dur

Publié : 18 avr. 2010, 18:34
par Kraepelin
PKJ a écrit :
Raphaël a écrit :
Kraepelin a écrit :Je remarque un changement dans le contenu des chansons populaires. Il y a de plus en plus de chansons dont le thème ou l'arrière plan est l'absence de pérennité dans les relations affectives.
C'est difficile de trouver des chansons portant sur ce thème et qui datent d'avant les années 90's.

J'ai trouvé seulement "Pour une histoire d'un soir (1987)" de Marie-Denise Pelletier.
The Cars - You're all I've got tonight.
Christophe Rippert - Un amour de vacance

Ou à peu près toutes les chansons des années 80 qui mentionnent l'amour.
PKJ

Merci de ta contribution

Par contre, les critères ne sont pas là. Je n'est pas été assez spécifique dans mon premier "post". J'ai dû clarifier la demande au fur et à mesure. Tu peux aller voir mes commentaires à propos des autres propositions qui m'ont été faites.

Re: Éclatement des liens affectifs autrefois intrinsèquement dur

Publié : 18 avr. 2010, 21:31
par Ptoufle
Salut à vous,

on a bien sûr Fugain qui en a parlé d'un amour fugace le temps d'une pause sur une aire d'autoroute. Ca correspond parfaitement à tes critères, Kraep' :

C'est un beau roman, c'est une belle histoire
C'est une romance d'aujourd'hui
Il rentrait chez lui, là-haut vers le brouillard
Elle descendait dans le midi, le midi
Ils se sont trouvés au bord du chemin
Sur l'autoroute des vacances
C'était sans doute un jour de chance
Ils avaient le ciel à portée de main
Un cadeau de la providence
Alors pourquoi penser au lendemain

Ils se sont cachés dans un grand champ de blé
Se laissant porter par les courants
Se sont racontés leur vies qui commençaient
Ils n'étaient encore que des enfants, des enfants
Qui s'étaient trouvés au bord du chemin
Sur l'autoroute des vacances
C'était sans doute un jour de chance
Qui cueillirent le ciel au creux de leurs mains
Comme on cueille la providence
Refusant de penser au lendemain

C'est un beau roman, c'est une belle histoire
C'est une romance d'aujourd'hui
Il rentrait chez lui, là-haut vers le brouillard
Elle descendait dans le midi, le midi
Ils se sont quittés au bord du matin
Sur l'autoroute des vacances
C'était fini le jour de chance
Ils reprirent alors chacun leur chemin
Saluèrent la providence en se faisant un signe de la main

Il rentra chez lui, là-haut vers le brouillard
Elle est descendue là-bas dans le midi
C'est un beau roman, c'est une belle histoire
C'est une romance d'aujourd'hui

Re: Éclatement des liens affectifs autrefois intrinsèquement dur

Publié : 18 avr. 2010, 21:39
par Ptoufle
oups, ça reste "spécifique" à ton point de vue....

Re: Éclatement des liens affectifs autrefois intrinsèquement dur

Publié : 18 avr. 2010, 21:49
par Kraepelin
Ptoufle a écrit :Salut à vous,

on a bien sûr Fugain qui en a parlé d'un amour fugace le temps d'une pause sur une aire d'autoroute. Ca correspond parfaitement à tes critères, Kraep' :

C'est un beau roman, c'est une belle histoire
C'est une romance d'aujourd'hui
Il rentrait chez lui, là-haut vers le brouillard
Elle descendait dans le midi, le midi
Ils se sont trouvés au bord du chemin
Sur l'autoroute des vacances
C'était sans doute un jour de chance
Ils avaient le ciel à portée de main
Un cadeau de la providence
Alors pourquoi penser au lendemain

Ils se sont cachés dans un grand champ de blé
Se laissant porter par les courants
Se sont racontés leur vies qui commençaient
Ils n'étaient encore que des enfants, des enfants
Qui s'étaient trouvés au bord du chemin
Sur l'autoroute des vacances
C'était sans doute un jour de chance
Qui cueillirent le ciel au creux de leurs mains
Comme on cueille la providence
Refusant de penser au lendemain

C'est un beau roman, c'est une belle histoire
C'est une romance d'aujourd'hui
Il rentrait chez lui, là-haut vers le brouillard
Elle descendait dans le midi, le midi
Ils se sont quittés au bord du matin
Sur l'autoroute des vacances
C'était fini le jour de chance
Ils reprirent alors chacun leur chemin
Saluèrent la providence en se faisant un signe de la main

Il rentra chez lui, là-haut vers le brouillard
Elle est descendue là-bas dans le midi
C'est un beau roman, c'est une belle histoire
C'est une romance d'aujourd'hui

Il s'agit d'une relation spécifique pas "loi générale". Ensuite je ne vois pas trop où est la souffrance dans la chanson.

Re: Éclatement des liens affectifs autrefois intrinsèquement dur

Publié : 18 avr. 2010, 22:07
par PKJ
Si je comprends bien le principe, on peut dire que le nombre de chansons étant exactement comme Les Étoiles Filantes des Cowboys Fringants est récemment passé de 0 à 1, ce qui est un indicateur d'un changement drastique au sein de la société. :)