Il n'est pas question de nier l'apport de la voiture lorsqu'on habite hors de ville, dans un lieu isolé, dans une communauté dénuée de transports publics efficaces, lorsqu'on a des charges importantes à transporter, etc., mais il est nécessaire de porter un regard sceptique sur l'usage que l'on en fait au quotidien et sur les motivations de cet usage, plus celles qui nous font tolérer les coûts délirant et l'atteinte à la qualité de vie que le transport individuel génère, ainsi que certains comportements criminels responsables d'une véritable hécatombe sur la route, et celles qui nous empêchent de nous engager pour exiger de nos autorités les mesures correctives nécessaires tant auprès des usagers que des vendeurs et des publicitaires.