Non, pas forcément: il faudrait surtout que les scientifiques francophones fassent l'effort d'écrire de la vulgarisation de qualité au lieu de laisser les journalistes "scientifiques" faire n'importe quoi ou quelques vieux barbons à la Reeves ou Jacquard prendre toute la place, et qu'ils se donnent aussi la peine et les moyens de traduire la littérature anglophone. Le niveau de la plupart des traductions est abominable, soit parce que les scientifiques qui les ont faites ne maîtrisent pas correctement l'anglais, soit parce que les traducteurs n'ont pas une culture scientifique suffisante (et je ne parlerai pas de leur style à tous en français, qui est en général effroyable, ou plutôt SNAC: super-nul-à-ch...), soit encore plus vraisemblablement du fait de l'adoption des de traductions informatisées vaguement révisées par un correcteur quelconque dans les maisons d'édition (dont la langue maternelle doit être le bas-patagon antique).