Rien n'est si simple. Prenons par exemple l'Abbé Pierre justemment. Son image s'est quelque peu ternie lorsqu'il a tenu des propos ouvertement anti-sémites il y a qq années. Cela ne remet pas en cause ses bonnes actions évidemment mais ça laisse à réfléchir sur la nature humaine: personne n'est complètement blanc ou complètement noir. C'est uniquement du gris avec des nuances.
Le violeur pourrait par ailleurs être un bon père de famille ou encore être très amical avec ses voisins qui ne comprendront pas qu' "un tel homme ait pu faire ça".
Il faudrait que vous étudiez la nature du crime et du "mal" avant de faire des supposés simplistes comme vous le faites.
Vous dites: "le mal fait souffrir nous nous rapprochons naturellement vers le bien"
Le mal ne fait pas forcément souffrir. Par exemple, le sexe avant le mariage est considéré comme mal par la religion catholique: est-ce que quelqu'un a souffert ? Non et même probablement bien du contraire ;))
Vous vous demandez: "pourquoi certains doivent-ils faire plus d’efforts que d’autres pour être meilleurs? "
En quelquesorte, vous vous demandez s'il existe une prédisposition à certains comportement ? J'imagine que oui mais certainements pas formulés de manière aussi simpliste que vous le faites. Et puis une prédisposition n'est pas forcément une tare incorrigible par l'éducation (l'acquis).
Vous demandez aussi "est-ce que le sens de rythme, l’oreille musicale et la créativité viennent de la culture ou est-ce le contraire?"
c'est un mélange de culture et de prédispositions. Prenons l'exemple de Mozart: un immense talent qui ne serait pas devenu ce qu'il est sans son père et les grands musiciens de son temps qu'il a fréquentés. La musique n'est pas venue toute seule à Mozart comme ça sans apprentissage: il a composé dans le style de son époque de la même façon que les enfants qui apprenent à parler très tôt ne vont pas parler dans une langue autre que celle de leur entourage...
A simplifier les choses à l'extrème, on finit par avoir une vue étroite sur le monde.