Gene. Je trouve que vous y allez un peu fort là! Ca mérite un dernier petit effort pour répondre. Il est vrai que vos interventions se sont faites rares ces temps-ci. Probablement que vous avez lu une petite phrase par ci par là et que vous vous autorisez maintenant à venir donner votre petite leçon. Ne vous inquiétez pas , après ce petit message vous n’aurez plus l’occasion de regretter quoi que ce soit.
Si vous introduisez une notion de relativité à la morale et aux vertus qui lui sont liées, il n’y a plus de discussion possible. Il faudra bien prendre des points de repère et se faire une idée la plus précise possible de ce qu’est la morale selon notre culture. L’observation des cas extrêmes peut nous donner une bonne idée. On pourra j’espère s’accorder à dire que par exemple l’abbé Pierre est bon alors que tel violeur et criminel en série est mauvais. Sinon il y a encore un mot qu’il faut rayer du dictionnaire c’est « vertu ». Si ça continue il ne va plus rester grand-chose dans le dictionnaire sceptique.
Ce que j’ai envie de préciser c’est qu’il ne faut pas confondre l’amour instinctif de provenance purement physique avec l’amour spirituel. Cette confusion est faite très souvent par la majorité des gens. L’amour de la lionne envers sa progéniture ne l’empêche pas d’être sans pitié lorsqu’elle va à la chasse. C’est un peu le comportement de beaucoup d’êtres humains enfermés dans leur ego. Les prêtres malhonnêtes ou sadiques et les criminels donnant « l’impression » d’être vertueux ne sont que des exemples qui viennent s’ajouter aux autres. Pourquoi ne pourrait-il pas exister des prêtres malhonnêtes ? Et pourquoi cela empêcherait-il les autres d’être honnêtes ? Lorsque je parle d’un prêtre je parle évidemment d’un prêtre honnête, mais je devrais parler d’une personne vertueuse tout simplement.
Il est vrai que d’un point de vue purement philosophique il n’y a pas de mal. Ce dernier est nécessaire pour apprendre le bien et il fait partie de la vie. Si je vous avez écrit ça avant vous vous seriez évertué à me démontrer que le mal existe. Et ainsi c’est vous qui peut-être m’auriez fait mon raisonnement ci-dessus.
Nous avons l’entière liberté de nos agissements et lorsque nous comprenons que le mal fait souffrir nous nous rapprochons naturellement vers le bien. Mais, comme l’a dit Greg, pourquoi certains doivent-ils faire plus d’efforts que d’autres pour être meilleurs ? Toute la question est là ! Il faut relire le débat…
A part ça cher Gaël, est-ce que le sens de rythme, l’oreille musicale et la créativité viennent de la culture ou est-ce le contraire? Vous vous êtes bien gardé de répondre à ces questions (à part quelques interventions concernant la créativité). Rassurez-vous, vous pouvez me répondre ce que vous voulez, je ne me relancerai pas dans le débat. Toutes les réponses que je pourrais vous écrire sont dans les archives.
Peut-être à l’année prochaine…
Gene.
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