Oh oui, montrez-moi une fois de plus que vous ne comprenez rien à ce que je dis... je ne m'en lasse pas.
Inutile de le répéter ce que vous aviez déjà dit, puisque c'est justement ce à quoi je répondais en disant que cette réflexion de votre part montrait que vous ne connaissiez rien à la philosophie. Je vous met au défi de me trouver dans notre siècle un seul philosophe (un philosophe reconnu, donc pas un ésotériste) défendant une idée aussi naïve... vous n'en trouverez pas, car c'est le genre d'idée qu'on trouve en théologie (et encore...), mais pas en philo.
Alors, votre "point de vue philosophique", vous pouvez vous le mettre là où je pense, jusqu'à ce que vous vous soyez initié au bases de la philo.
Gene : "En somme, de ce point de vue, le mal peut être bien. Ce qui revient à dire à peu près la même chose que vous."
Absolument pas, c'est tout le contraire. Je soutiens une conception relativiste de la morale. Vous, vous faites de la théologie de supermarché, dans laquelle le mal ne sert qu'à amener au bien, bref une resucée du livre de Job - celui-ci, étant pourtant déjà bien ridicule par lui-même, n'avait pas besoin de vos affligeants commentaires.
Gene : "Cependant dans la réalité physique il ne s'agit pas de confondre le bien et le mal. Le bien commence par le respect de son prochain. Ce n'est ni relatif et ni compliqué et c'est déjà une bonne base..."
"Dans la réalité physique" : Pour moi il n'y a pas d'autre réalité que la réalité physique, donc je suis content de vous voir en parler pour une fois. Cependant comme le "bien" ne fait pas partie de la réalité physique mais est seulement une donnée culturelle, on ira pas bien loin.
Ce n'est pas en définissant arbitrairement le "bien" à votre convenance que vous direz moins de foutaises. Désolé mais le respect de son prochain, c'est seulement le respect de son prochain. Quant au bien, j'ignore ce que c'est.
Vous mettez sous une étiquette (le "bien") des tas de choses qui n'ont rien a voire, et cela vous suffit pour croire que ce dont vous parlez existe réellement. Mais la réalité ne fonctionne pas comme ça.
Gene : "C'est la meilleure preuve effectivement que les gènes et l'éducation ne sont pas tout, mais ce ne sont certainement pas les aléas du vécu qui détermineront un prêtre ou un criminel."
Bravo, encore une belle non-argumentation, qui passe simplement par la négation arbitraire de l'hypothèse qui vous dérange (car elle suffit pour rendre la votre inutile). Attention, ça va devenir une habitude. C'est lassant, c'est ce genre de procédés minables à la Gatti qui me fait hésiter à répondre à vos messages.
Gene : "Un prêtre l'est par VOCATION!"
Et alors ? Pourquoi une vocation ne serait pas acquise ?
Que les prêtres croient que leur vocation est un appel de dieu ou que leur foi est un don, c'est leur délire, leur subjectivité biaisée par leur vision religieuse du monde, bref ça ne vaut rien. Nous n'avons pas à en tenir compte ni à le prendre au sérieux.
Gene : "D'autre part je constate que quand ça vous arrange vous savez distinguer le bien du mal!"
Désolé, je ne vois pas où j'ai fait cette distinction. Je reconnais des faits - un meurtre est un fait, le choix d'une carrière de prêtre est un fait. Mais je me refuse à tout commentaire de nature morale.
Vous rendez-vous compte à quel point vos messages sont creux ? Vous êtes incapable de comprendre la moitié de ce que l'on essaie de vous dire, et le reste vous l'interprétez de façon simpliste. Vous prétendez faire de la "philosophie" en ignorant totalement ce qu'ont écrit avant vous les philosophes, et vous ne vous rendez pas compte que vous nous ressortez de vieilles idées qui sont de nature à faire rire toute personne qui a ne serait-ce que le début de bases de connaissances en philosophie.
Affligeant.
G.
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