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désespérant.


Re: Re:Morale ? Ethique ? -- Gene
Posted by Gaël , Dec 16,2000,12:09 Index  Forum

Gene : "Il est vrai que vos interventions se sont faites rares ces temps-ci. Probablement que vous avez lu une petite phrase par ci par là et que vous vous autorisez maintenant à venir donner votre petite leçon."

J'ai simplement vu que vous aviez écrit une énorme bêtise, et je suis venu faire la simple correction qui s'imposait.


Gene : "Ne vous inquiétez pas , après ce petit message vous n’aurez plus l’occasion de regretter quoi que ce soit."

Pourquoi ? Je regrette plus que jamais, parce que vous venez une fois de plus de vous échapper, en refusant de réconnaître la contradiction logique pourtant évidente dans votre question, pour aller vous réfugier dans vos habituelles théories naïves et simplistes de philosophie de supermarché ?


Gene : "Si vous introduisez une notion de relativité à la morale et aux vertus qui lui sont liées, il n’y a plus de discussion possible."

Bien, si vous refusez de voir la réalité, vous avez raison, on devrait arrêter là. C'est d'ailleurs ce que j'avais fait des derniers mois.


Gene : "On pourra j’espère s’accorder à dire que par exemple l’abbé Pierre est bon alors que tel violeur et criminel en série est mauvais."

Absolument pas. Quelle conception incroyablement simpliste !
Je ne dirais jamais que l'abbé pierre est "bon" car pour moi ce mot ne signifie strictement rien. Je dirais que par ses actes il a sauvé des vies, pour des raisons qui le regardent; et qu'à côté de ça il semble avoir des idées qui puent, à propos de l'holocauste. Je n'en déduis pas qu'il est "bon" mais que c'est un être humain comme les autres, avec ses qualités, ses défauts, et ses croyances irrationnelles. C'est son irationnalité qui motive d'ailleurs autant ses actes communément considérés comme "bons" que ceux considérés comme "mauvais" : l'irrationnalité de la foi en dieu pour les premiers, l'irrationnalité de la foi en certaines thèses révisionnistes pour les seconds. Je ne vois pas ce que viendraient faire des considérations morales là dedans.

Quant à qualifier un criminel en série de "mauvais", je ne le pourrais pas non plus. Ce mot n'a pas plus de sens à mes yeux, et n'en a probablement pas non plus pour beaucoup de criminels. Peut-être certains ne sont-ils pas criminels parce qu'ils manquent de "vertu", mais simplement parce qu'ils sont plus lucides par rapport au non-sens de ce mot que les gens qui se veulent "vertueux".


Gene : "Sinon il y a encore un mot qu’il faut rayer du dictionnaire c’est « vertu »."

Vous ne comprenez rien. Ce n'est pas parce que le sens d'un concept et relatif, et ne renvoie à rien d'absolu ou à aucun modèle universel - comme tous les concepts - qu'il faut le rayer du dictionnaire. On emploie les concepts à titre fonctionnel, dans une optique formaliste, parce que cela simplifie les choses. Mais ce n'est pas parce qu'un mot a une utilité, qu'il se réfère forcément à quelque chose de réel - à moins de défendre une vision platonicienne désuète, où les Idées ont une réalité : mais évidemment en philosophie, plus personne ne défend Platon, qui n'a qu'un intérêt historique.


Gene : "Lorsque je parle d’un prêtre je parle évidemment d’un prêtre honnête, mais je devrais parler d’une personne vertueuse tout simplement."

Quand vous parlez d'une personne vertueuse, cela n'a de sens que par rapport à un certain contexte culturel. Je répète donc qu'il est totalement inutile de tenter de passer par là pour tenter de montrer qu'il puisse y avoir des "dons" en matière de vertu. Il y a une contradiction logique et toutes vos philosophades fumeuses n'y changent rien.


Gene : "Il est vrai que d’un point de vue purement philosophique il n’y a pas de mal. Ce dernier est nécessaire pour apprendre le bien et il fait partie de la vie. Si je vous avez écrit ça avant vous vous seriez évertué à me démontrer que le mal existe."

Euh... non, je ne vois vraiment pas pourquoi j'aurais tenté de démontrer une telle absurdité.
Vous démontrez votre inaptitude philosophique, car même si vous prétendez parler d'un "point de vue purement philosophique", je ne vois vraiment pas quel philosophe pourrait défendre une idée aussi stupide que celle du mal qui ne serait là que parce qu'il serait "nécessaire pour apprendre le bien". Ce n'est pas de la philo mais un mélange de théologie pop et de pseudo-pensée new-ageuse.


Gene : "Mais, comme l’a dit Greg, pourquoi certains doivent-ils faire plus d’efforts que d’autres pour être meilleurs ? Toute la question est là ! Il faut relire le débat…"

C'est une fausse question car en vertu personne n'est "meilleur" que quelqu'un d'autre, puisque dans l'absolu il n'y a pas de vertu. Il est donc totalement inutile de relire ce débat grotesque.


Gene : "A part ça cher Gaël, est-ce que le sens de rythme, l’oreille musicale et la créativité viennent de la culture ou est-ce le contraire? Vous vous êtes bien gardé de répondre à ces questions (à part quelques interventions concernant la créativité). Rassurez-vous, vous pouvez me répondre ce que vous voulez, je ne me relancerai pas dans le débat. Toutes les réponses que je pourrais vous écrire sont dans les archives."

J'ai abandonné la lecture de ce débat quand j'ai compris que vous étiez incapable de comprendre les arguments de Stéphane et Sébastien, et que vous vous raccrochiez sans cesse à votre théorie fantasmatique sur les dons sans tenir compte des objections, des réfutations et surtout des explications plus rationnelles des pédagogues.

J'ajoute que je ne comprends pas le pourquoi de ce débat, étant donné que même si créativité et sens du rythme n'étaient pas uniquement déterminés par la culture, cela ne serait pas en faveur de la spiritualité car l'hypothèse génétique serait plus rationnelle que vos mystérieux "dons", et dieu et la spiritualité n'auraient aucune place là dedans.

G.


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