Le contraste avec un "vrai" investigateur du paranormal, Joe Nickell du CSICOP, est on-ne-peut-plus évident. Nickell se présentait à Toronto il n'y a pas si longtemps avec son "kit" scientifique d'investigation des icônes pleureuses: une caméra avec lentille macro, un microscope stéréo sans base, avec du papier buvard, éprouvettes et sacs "ziploc". Ce fut suffisant pour démontrer 1) l'icône n'était pas authentique, il s'agissait d'une reproduction papier; 2) les larmes étaient de l'huile d'olive; 3) l'icône a commencé à brailler quand l'Église s'est retrouvé avec 170 000$ de dettes. En passant, Nickell a investigué des centaines d'histoires paranormales, sans jamais en trouver une seule qui soit fondée. Au contraire, à l'OSIR, on ne trouve jamais une histoire qui ne soit pas vraie.
Le reste, c'est de la poudre aux yeux, on utilise la multiplication des instruments de la même façon qu'on utilise le language scientifique dans les histoires nouvelâgeuses: rhétorique, un point c'est tout.