Flo: "La religion est une construction culturelle, pas le contraire."
Votre argument me rappel cette expérience que Jean Piaget (un de vos compatriotes je crois) proposait aux enfants de 5 ans. Devant deux séries de fleurs en nombres inégaux (roses et marguerites), il demandait : Y a-t-il plus de fleurs ou plus de marguerites? La "culture" est en effet une catégorie générale dans laquelle est incluse la sous-catégorie "religion". Nous ne somme pas dans une relation de causalité linéaire mais dans une relation d'inclusion.
Flo: "rien ne démontre que la religion soit indispensable pour développer des notions de bien ou de mal."
Très juste! Et c'est pourquoi je vous demande quels pourraient en être les repères?
À la question: 1) Comment se pose la question du bien chez les athées? Vous me répondez:
Flo: "1) sans notion de péché, culpabilité, rétribution , ni comptes à rendre à une entité imaginaire, ailleurs et plus tard. Dans une totale liberté, avec la seule préoccupation de faire de "ici et maintenant" quelque chose d'agréable. "
Je ne suis pas sûr de vous comprendre. La notion de "bien" se confondrait-elle avec le principe de plaisir?
À la question: 2) Quels peuvent être les repères pour définir le bien en dehors de références religieuses?
Flo: "2) De façon logique et "égoïste", c'est à dire, paradoxalement, en incluant une collaboration avec son environnement afin qu'il participe à cette entreprise. Surtout, sans se référer à un "manuel" d'instruction, et en examinant ses motivations et leurs éventuelles influences.
Ce n'est pas très clair pour moi. Ou sont les repères dans tout ça? Pour examiner(juger) ses motivations, il faudrait aussi avoir de repères.
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