Vous êtes plus explicite que d'autres interlocuteurs. Dans votre explication le "principe de plaisir" est clairement votre représentation du bien. Il est certain que d'avoir du plaisir fait du bien… mais est-ce nécessairement bien? Pour prendre un exemple extrême, un psychopathe sadique qui aime faire souffrir les autres respecterait votre critère.
Ensuite, indépendamment du bien fondé de cette valeur, vous me dite quel sont vos critères mais pas quel sont vos repères. Pourquoi le plaisir et la construction devraient-ils être nos représentations du bien?
manu: "Évidemment ce sont juste des repères: rien n'est assez simple dans ce monde pour se baser uniquement et immuablement à des principes simples.
Votre impression me semble être que la religion est le seul repère solide en matière de morale. Solide, peut-être, mais juste ?"
Je ne sais pas s'il est le seul, mais c'est en tous cas un repère bien définit. Je conçois que des athées puissent aussi avoir des valeurs morales et être très engagé vis-à-vis ces valeurs. Florence nous a donné un bel exemple plus bas. Mais, d'où tirent-ils ces convictions?
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