J'admet facilement qu'il y ait des "règles de cohésion" (dans un sens large) qui puissent être déterminées génétiquement et qui prédisposent à la formation d'un groupe. Pourtant, les poissons qui vivent en banc ne sont pas assujetis à des règles morales, jusqu'à preuve du contraire, bien qu'ils aient une tendance instinctive à former un groupe "cohérent". Même chose pour les abeilles, les fourmis, les guèpes, les coraux, les flamans roses, les gnous,... qu'il y ait d'autres comportements, sélectionnés pour permettre la vie en groupe (réponses aux relations de dominance, par exemple), c'est possible. Ce que je pense, c'est que ces règles-là ne sont pas de l'ordre de la morale telle qu'on la conçoit.
Ce que je voulais donc dire, c'est que, chez l'humain, les règles morales sont probablement apparues après la formation du groupe primitif, lui-même issu d'une tendance instinctive.
Jean-François