Je suis bien d'accord avec vous et je précise, je travaille avec des praticiens et chercheurs au sein d'une équipe multidisciplinaire de traitement et d'évaluation de la douleur, principalement chronique, sous toutes ses formes. Cette équipe regroupe médecins pharmacologues, anesthésistes, neurologues, psychiatres, psychologues, infirmières, etc.
"Si une femme enceinte décide que oui, la douleur de l’accouchement est saine puisqu’il signifie que son col d’utérus s’ouvre pour faire passer son bébé, qu’elle est en situation de contrôle, qu’elle peut exprimer sa douleur, qu’elle est bien supportée et que somme toute, ça a une toute autre signification pour elle qu’un coup de marteau sur le pouce et bien, cette douleur sera plus facile à vivre et même, elle sera positive"
Je n'irai pas jusqu'au "positif", mais vous avez encore une fois raison: la gestion de la douleur doit tenir compte de toute une série de variables, dont la possibilité d'exprimer sa douleur (imposer une péridurale consiste de la part d'une équipe infirmière à nier le libre arbitre d'une patiente au nom de son confort à soi, ce qui est aussi inacceptable que de refuser de soulager la douleur au nom de ses convictions morales ou religieuses), le soutien psychologique, les circonstances du moment et le contexte culturel, etc..