Merci pour l'adresse. J'y suis allé voir. Miam-miam. Merci encore, vous m'avez donné 20 minutes de joie.
Au sujet du danger de confusion entre le hasard et l'indétermination, je ne pense pas y voir plus clair que vous. Naïvement et grosso modo, je vois le hasard comme étant "plutôt théorique" et l'indétermination comme étant "plutôt pratique". Le hasard serait une sorte d'indétermination théorique et l'indétermination serait une sorte de hasard pratique.
À moins, bien sûr, que ce ne soit l'inverse.
Au sujet de l'équirépartition des 100265 premières décimales de pi, comparée à celle d'une liste de décimales "pseudo aléatoires" (table de la Rand Corporation), je ne trouve rien de surprenant à ce qu'une des deux listes soit plus proche que l'autre d'une équirépartition rigoureuse. Si on ajoutait "e" ou "racine de 2" comme nouveaux "chevaux", ça ferait une course à 4 plutôt qu'à 2, mais ça ne nous avancerait pas beaucoup. Aussi, pour "tester" à fond le comportement aléatoire (uniforme) de ces suites, il ne suffit pas de ne considérer que les fréquences asymptotiques des 10 caractères. Il faut faire la même chose avec les 100 "mots de longueur 2", les 1000 "mots de longueur 3", etc. Je ne connais pas le résultat de 1961 dont vous me parlez mais je suppose que l'auteur ne s'est pas contenté d'étudier uniquement les mots de longueur 1.
Merci encore, et portez vous bien.
Denis