A) La conséquence d'un déterminisme trop étroit pour que l'homme puisse le prévoir;
B) La rencontre de deux évolutions indépendantes et que nous étions contraints de considérer comme telle;
Mais si les deux évolutions se rencontrent parfois, peut-être ne sont-elles pas aussi indépendantes que nous le supposons. Nous simplifions exagérément l'univers lorsqu'il se présente comme trop complexe.
Proposition:
Peut-être ne faut-il pas confondre hasard et indétermination ?
Je pose la question.
En 1961 le mathématicien Esmenjaud-Bonnardel (1) avait démontré que l'équirépartition des 100,265 décimales de PI connues à l'époque était meilleure que celle des chiffres de la table de la Rand Corporation.
Je PRÉSUME (sans preuve je l'avoue) que la situation n'a guère changé depuis l'avènement des super-ordinateurs et l'accroissement du nombre connu de décimales de PI.
Or, il est licite de se demander en quoi cette suite de décimales possède un caractère aléatoire puisque chacune d'entre elles est parfaitement déterminée.
Pour le mathématicien Chaitin, seul est aléatoire un nombre incompressible, c-a-d un nombre que l'on ne saurait obtenir au moyen d'une formule ou d'un algorithme quelconque. (J'espère ne pas avoir trahi sa pensée !).
http://www.cs.auckland.ac.nz/CDMTCS/chaitin/benkirane.html
Je ne sais ce que vous en pensez...
1- M.Esmenjaud-Bonnardel, "Etude statistique des décimales de pi", R.F.T.I.-chiffres, 1965,vol.8, No 4, 295.
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