Voici maintenant le texte que j’ai promis.
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À son retour de Stockholm, Richard Feynman, prix Nobel de physique en 1965, s’arrêta à l’école secondaire qu’il avait fréquentée à New York. Ses notes étaient moins bonnes qu’il ne le croyait et son quotient intellectuel à peine au-dessus de la moyenne.
"Mais il était ravi, raconta plus tard sa femme Gweneth. Gagner le prix Nobel n’avait rien de bien extraordinaire, m’expliqua-t-il. Mais le gagner avec un Q.I. de 124, quel exploi !"
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SOURCE Sélection du Reader’s Digest, janvier 1988, page 11.
COMMENTAIRES
(1)
"(…) son quotient intellectuel à peine au-dessus de la moyenne."
C’est un peu exagéré par le bas. S’il est vrai que 124, ce n’est pas terrible, c’est tout de même bien au-dessus de la moyenne.
(2)
"Gagner le prix Nobel n’avait rien de bien extraordinaire (…)" Facile à dire après coup.
(3)
À la lumière de votre message auquel je réponds, chère Florence, ma citation prend une coloration particulière.
CONCLUSION
Le Q.I. est peut-être ou peut-être pas un bon indice pour tirer des conclusions sur un grand nombre de personnes, mais ça ne vaut pas cher si on veut tirer des conclusions à propos d’une personne en particulier.
P.-S. # 1
Je vous ai répondu sur "ce site-si" plutôt que sur "ce site-là" pour des raisons techniques.
P.-S. # 2
Entendez-vous crier ? C'est mon estomac qui crie "famine". Alors je dois aller brouter illico ;-)
Évariste Galois :-)
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