Même réaction chez mon proche, tentative de déni et de dissimulation de ses troubles à l'entourage, médecins compris (qui n'ont jamais été dupes) durant plus de 2 ans jusqu'à ce que ses hallucinations, qu'il qualifie de "cauchemars induits par les créatures maléfiques du plan astral" lui soient si insupportables et le rendent si incapable de fonctionner en société (y compris avec la famille) qu'il finisse par accepter de prendre Zyprexa et Zoloft. Depuis 3 mois, les hallus ont quasiment disparu, le changement est spectaculaire et un début de réinsertion sociale se profile ... Ca n'a pas éliminé les croyances les plus tartignolles, mais une réflexion rationnelle s'amorce et la discussion logique de ce qui lui est arrivé et ce par quoi la secte à laquelle il appartenait lui a fait subir est enfin possible.
Les effets secondaires du zyprexa ont été, malgré une dose assez importante (10 mg/j) extrêmement limités.