Exactement! Une fois qu'on a admis qu'on n'est pas des anges et, la nature humaine étant ce qu'elle est, qu'on a toujours un intérêt personnel à satisfaire en premier lieu, on peut décider que son bonheur c'est de faire le bonheur des autres.
Ça évite, par exemple, à une bonne soeur de tempêter contre les étudiants qui manifestent peu de reconnaissance pour son dévouement soit-disant désintéressé (prouvant, par le fait même, qu'elle est très intéressée), ou à une mère de culpabiliser ses enfants en leur montrant combien elle se sacrifie pour eux. Dans les deux cas, ils démontrent que leur histoire de désintéressement, c'est de la bouillie pour les chats.
Ma position de départ évite ce genre de dérapage.
André
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