GAËL :
«Pour ma part je ne vois aucun problème dans l'idée qu'une conscience puisse être dupliquée. Si cela pose réellement un problème, vous devez l'expliquer, parce qu'il semble bien que personne d'autre que vous ici ne voie ce problème.»
ÉVARISTE :
Je ne voudrais pas vous être désagréable... mais il y a le petit Évariste dans le fond de la salle. Il n'est pas d'accord, mais pas du tout. Que voulez-vous, c'est un têtu ;-)
Sérieusement, voici comment je vois le problème.
D'une part, je suis «certain» que la conscience ne résulte que de l'activité cérébrale. Je tiens mordicus à cette certitude.
D'autre part, je suis non moins «certain» que la duplication du cerveau est impossible [les milliards de neurones, les milliards de relations qu'ils ont les uns avec les autres pour rendre compte dans la mémoire (entre autres choses) de l'expérience de vie de la personne, ça me fait frémir].
En conséquence, je suis forcément «certain» que la conscience ne peut pas être dupliquée.
P.-S.
Si j'ai mis «certain» entre guillemets, c'est que la certitude est une question de degrés. Je pense tout de même que ma certitude est tellement grande que j'aurais pu me passer des guillemets.
Pourtant, dans l'histoire de l'humanité, bien des CERTITUDES sont tombées... Pur ne prendre qu'un seul exemple, il fut un temps pas si lointain où on était CERTAIN, ABSOLUMENT ET PARFAITEMENT CERTAIN que la terre DEVAIT être plate, ou en tout cas pas ronde. Et pourtant...
Sans doute la terre tourne-t-elle... ma tête itou ;-)
Évariste Galois-qui-finalement-n'est-pas-très-certain?-d'être-certain ;-)
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