Et quand il y a quelques mois je défendais cette idée, ce n’était pas pour dire que la médecine était inutile ou que les médecines parallèles étaient aussi efficaces que la vraie médecine, mais pour dire que les médecines parallèles pouvait avoir une utilité, surtout dans le cas des troubles fonctionnels. A condition évidemment que le traitement parallèle ne soit qu’un complément, et que le paramédecin soit «honnête».
L’effet placébo est très variable, ça dépend surtout de l’attitude du médecin qui prescrit (comme l'ont montré les expériences de K. B. Thomas), et souvent le placébo de la vraie médecine est faible comparé à celui des médecine parallèles : en donnant l’impression d’accorder beaucoup plus d’intérêt (et de temps) au patient qu’à la maladie, les charlatans sont généralement plus rassurants et plus convaincants, donc obtiennent un meilleur effet placébo.
Tant que les médecins classiques se contenteront d’accumuler les patients au rythme de 4 à 6 par heure en leur posant trois questions rapides pour leur prescrire des médicaments souvent inutiles (inutiles dans plus du tiers des cas, semblerait-il), il me paraitra un peu gonflé de leur part d’attaquer les homéopathes qui sont pour la plupart bien plus attentionnés.
Je suis d’accord pour attaquer les superstitions sur lesquelles les paramédecines sont basées, mais il est excessif de condamner globalement la pratique de ces thérapeutiques.
G.
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