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Re:Re:Résumé des études sur l'attitude positive


Re: Re:Résumé des études sur l'attitude positive -- Jean-Francois
Postée par Gilles C. , Oct 25,1999,13:06 Index  Forum

Jean-François,

Si les dépressions profondent (ceux ayant une base physiologiques) nécessitent une intervention médicale musclé (psychiatrie, médication, internement) elles ont par contre généralement débuté par un stade plus bénin (base psychologique) qui aurait pu être traité ou guéris avec des méthodes psychologiques simples avant de dégénéré en cas graves.

Tu dis te méfier beaucoup des méta-analyses, qui sont des traitements statistiques à haut coefficient d'erreur et très difficiles à analyser conclusivement. Aucune des 3 méta-analyses citées (2 pour la colère et 1 pour la dépression) ne permet de savoir si d'autres facteurs (nutritionnels, sociaux...) Je sais pas trop comment t'expliquer ça mais c'est bien sur là la difficulté de suivre des milliers de sujets dans un environnment non controlé (à l'extérieur du laboratoire). On ne peut pas tout controler (exemple: nutrition, exercice, etc.) Par contre si des dizaines d'études donnent des résulats semblables (comme c'est le cas ici: 101 études), la loi de la moyenne statistique balance les autres facteurs et supporte les résultats. C'est le principe scientifique selon lequel une expérience doit être vérifiée (répétée en plusieurs endroit différents avec des participants différents et donner des résultats semblables) pour qu'on admette ses résultats. Comme il s'agit de suivre des milliers de patients pendants des années, on ne peut pas répéter les expériennce avec autant de précision que pour une expérience de physique dans un laboratoire ou (presque) toutes les conditions sont controlées.

J'avoue que je suis un peu perplexe. Je m'efforce de citer plusieurs références scientifiques a mes propos puisque c'est nécessaire et utile pour avoir une discussion sérieuse, mais je constate que pour certains participants au forum, même ça ne semble pas donner grand chose. C'est un peu déboussolant. Avec la même rigueur intellectuelle, je pense qu'il serait un juste retour des choses qu'on me cite maientenant des études montrant que le mental n'a pas d'influence sur la maladie.

Si j'ai bien compris tes messages, tu ne crois pas que la raison (qui réside en gros dans le néo-cortex) puisse exercer un certain controle sur nos émotions (partagées entre le cervelet et le néo-cortex). S.v.p. corrige moi si j'ai mal compris. C'est important de bien se comprendre sur cette question parce que c'est là la base de tout ce qui suit; si on ne controle pas nos émotion, alors lorsque confronté à des épreuves, il n'y a pas moyen d'éviter une dégénération en spirale vers la dépression profonde (et tant pis pour notre santé). Par contre, si on admet un certain controle sur nos émotions, on peut s'efforcer, avec un certain succès, de conserver un mental positif.

Gilles C.