Postée par Jean-Francois , Oct 25,1999,10:52 | Index | Forum |
Pour la dépression, je remarque que les études citées vont dans le sens de ce que je disais: les plus dépressifs sont plus difficiles à ramener à un niveau normal que les moins dépressifs. Et ce, malgré que le "traitement psychiatrique" soitt sûrement plus intense pour les premiers. C'est pourquoi je me demande quel est le rôle des "pensées positives" là-dedans? Si la dépression est de nature physiologique, aucune de ces pensées ne pourra sans doute jouer un rôle.
Je me méfie beaucoup des méta-analyses, qui sont des traitements statistiques à haut coefficient d'erreur et très difficiles à analyser conclusivement. Aucune des 3 méta-analyses citées (2 pour la colère et 1 pour la dépression) ne permet de savoir si d'autres facteurs (nutritionnels, sociaux...) entre en ligne de compte.
Dans le cas de la colère, il m'apparaît évident que quelqu'un de colérique va se faire casser plus souvent la gueu... ce qui est mauvais pour la santé ;-)
Jean-François
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