je constate que je dois soirtir les gros canons pour continuer mon argumentation. Je vais donc citer directement du livre de Goleman. (C'est ce qu j'aurais du faire dès le début decette discussion).
LA COLERE
"Les données les plus convaincantes son peut-être celles fournies par une analyse de rande envergure combinant les résultats de 101 études portant en tout sur plusieurs milliers d'hommes et de femmes. Elle confirme que les émotions négatives nuisent à la santé - dans une certaine mesure. (Howard Fried man et S. Boothy-Kewley, "The Disease-Prone Personality: A Meta-Analytic View", dans American Psychlogist 42, 1987)
Chez les peronnes qui connaissent une anxiété chronique, de longues périodes de tristesse, qui sont constamment sous tension, agressives ou font preuve d'une méfiance ou d'un cynisme excessif, le risque d maladie est deux fois plus important - notamment l'asthme, l'arthrite, les maux de tête, les ulcêres d'estomac et les maladie cardiaques (tous représentatifs de grandes catégories de manifestations pathologiques). En cela, les émotions négatives constituent un facteur de risque analogue au tabagisme ou à un tux decholestérol élevé pour les maladies cardiovasculaire; en d'autres termes, elle représentent une lourde menace pour la santé."
Autres citations:
"pendant que des sujets racontaient des incidents qui les avaient mis en rage, le pompage du sang par le coeur perdat 5% de son efficacité (Gail Ironson et al., "Effects of Anger on Left Ventricular Ejection Fraction in Coronary Artery Desease". dans The American Journal of Cardiology 70, 1992). Chez certains,cette diinution atteignait 7%, voire davantage - ce que les cardiologues considèrent comme un signe d'ischémie myorcardiale, c.-à-d. une réduction dangereuse de l'apport de sang au coeur. (...) la colère semble être l'émotion qui fait le plus de mal au coeur."
Les recherches du Dr Redford Williams a montré que les medecins dont la forte hostilite etait revelee par des tests qu'ils avaient passes lorsqu'ils se trouvaient encore a la faculte de medecine avaient sept fois moins de chances de passer le cap de la cinquantaine que les autres; un temperament colerique predisposait davantage a une mort precoce que d'autres facteurs de risque comme le tabac, l'hypertension ou un mauvais taux de cholesterol. (Agressivite et maladie cardiaque: Redford Williams, The Trusting Heart, Times Books/Random House, New York, 1989)
Une etude portant sur 1012 h et f ayant deja eu une crise cardiaque et suivis ensuite pendant 8 ans a revele que le risque d'en subir une seconde etait plus eleve chez ceux qui au depart etaient les plus hostiles et agressifs. (l'etude de Stanford sur la colere et les secondes crises cardiaques a ete presentee par Carl Thoreson devant le Congres international de medecine comportementale a Uppsala, Suede en juillet 1990) Des resultats similaires ont ete obtenus ans une autre etude de 929 hommes suivis pendant 10 ans apres une premiere crise (Linda H. Powell, "Emotional Arousal as a Predctor of Long-Term Mortatlity and Morbidity in Post M.I. Men", dans "Circulation", vol. 82, no 4, supplement III, octobre 1990) Chez les plus irritables, le risque de mourrir d'un arret du coeur etait 3 fois plus important que chez les sujets au temperament plus calme.
LA DEPRESSION
(...) sur 100 patients ayant subi des greffes de moelle osseuse, 12 parmi les 13 qui etaient deprimes sont morts dans l'annee suivant la greffe, alors que 34 des 87 autres etaient encore vivants 2 ans apres (James Strain, :Cost Offset From a Psychiatric Consultation-Liaison Intervention With Elderly Hip Fracture Patients" dans American Journal of Psychiatry 148, 1991)
Chez des patients sous dialyse renale, ceux qui sont prfondement deprimes courent un risque plus important de ourir avant 2 ans. L depression permet de predire le deces plus surement que les symptomnes physiques (Howatrd Burton et al., "The Relationship of Depression to Survival in Chronic Renal Failure" Psychosomatic Medecine, mars 1986).
une etude sur 2832 h et f pendant 12 ans montre que ceux qui ont un sentiment de depression et d'impuissance ont un taux de mortalite superieur a la normale (robert Anda et al., :Depressed Affect, Hopelessnes, and Risk of Ischemic Heart Disease in a Cohort of U,S, Adults". dans Epidemiology, juilet 1993) chez les 3% de patients gravment deprimes, ce taux etait 4 fois plus eleve.
une etude effectuee sur des patients en tres mauvaise sante, souffrant de plusieurs maladies a la fois, a montre que 1 sur 6 etait gravement deprime. Lorsqu'ils recevaient un traitement psychiatrique, le nombre annuel de jours de conge maladie chutait de79 a 51 pour les plus deprimes, et de 62 a 18 pour ceux atteints de depression legere. (Dr Mihael von Korff, psychoiatre, U. de Washington)
A suivre
Gilles C.
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