Ah, et à propos de ta merde éditoriale présumément socio-politique: à la fin des années 1970, j'étais membre d'un journal étudiant et je peux dire que même ceux qui se disaient politiquement non-engagés disaient à cette époque des propos milles fois plus songés... Tes textes sont à l'image de ce que tu prétends dénoncer: une confusion des genres comme le font les chroniqueurs de journaux et les cinéastes actuels.
Il y a dix ans, mon directeur de thèse m'avait demandé de vérifier le mémoire de maîtrise d'une étudiante, venue de nulle part, et qui était une copie carbone de Sylva: je m'attendais de voir ce que l'on exige d'un mémoire de maitrise: 100 pages comprenant une introduction, des chapitres, une conclusion, une bibliographie, c'est pas compliqué non? Eh bien, oui, c'est dictatoriale pour des totodidactes du type Bip-Omer-Sylva et autres oligophrènes de la méthodologie. La gargouille arrive avec 350 pages: une collection de travaux de sessions, une traduction française d'une chanson de Pink Floyd, un ensemble de citations prises ici et là et sans lien entre elles, quelques poèmes, des affirmations gratuites semblant être composées sur l'acide. On jurerait que la connasse avait fait le mémage de ses tiroirs. Et l'autre de me dire: "j'espère que vous comprenez tous les sous-entendus". Moi, je lui dit: "Au contraire, un mémoire de maîtrise doit être totalement explicite, le jury doit clairement savoir à quoi vous voulez en venir et comment vous allez procéder pour arriver à vos buts. Et je rajoute qu'un bon film d'un heure vaut 100 fois mieux qu'un film brouillon de 5 heures." La totodidacte m'a jamais fini son mémoire bien sûr...
Tout cela pour dire ceci: va donc faire ton prosélytisme ailleurs, si le paranormal ne t'intéresse pas, chronophage...