Dans ce contexte, demander «quelle est la notion de bien dans l'astrologie» est bizarre. Il y plusieurs niveaux de bien dans l'astrologie: niveau d'authenticité et d'épanouissement personnel; niveau de compatibilité et de succès social, niveau de connaissance du monde, niveau de conformité avec l'univers ou les lois naturelles, etc. Tout ceci est d'une imbécilité fulgurante, je le concède vonlontiers. Mais ça *existe*, tout de même.
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vous dites:
«Les Nazis avaient une morale et les pédophiles utilisent fréquemment ces arguments anthropologiques pour justifier leur conduite.
Peut-on résoudre cette difficulté sans faire appel à une notion absolue du bien?»
Ceci est une question complexe (bien que pas exactement originale), et, justement, pas une qui peut être résolue par la religion (ni par la magie, évidemment).
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vous dites également:
« Le prosélyte religieux se met au service de son Dieu. S'il cherche à influencer le devenir des personnes qu'il évangélise, il ne le fait pas pour son bénéfice personnel (dans l'idéal du moins).»
Cet idéal n'est pas généralisable à tous les «prosélytes religieux». Toutes les religions n'articulent pas une logique de missionariat semblable. Certaines récompensent directement les missionnaires, d'autres leur demandent d'attendre à l'au-delà. Dans celles où il n'y a aucune récompense explicite, que vous montez un peu vite en modèle universel, il faut encore se demander si le missionnaire agit vraiment par devoir envers le bien et non pour quelqu'autre bénéfice personnel. Kant, bien que lui-même religieux, avait de sérieux doutes. L'idéal du bien-par-simple-devoir existe peut-être, mais se trouve très loin à l'extérieur des limites de l'humainement possible.
En pratique, reste donc l'immense majorité des vendeurs de cultes en tous genres. Leur relation spécifique avec leur version du surnaturel, je l'ai déjà dit, je m'en fous. Ils peuvent bien se conter les fables qu'ils veulent. C'est quand ils sonnent à ma porte que je bogue.
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Je ne me souviens plus trop de notre débat sur le féminisme, mais je n'ai pas changé d'avis. Je crois que vous essayiez de suggérer que les femmes avaient un pouvoir occulte malgré leur incapacité de s'élever au pouvoir officiel, alors que je démontrais magistralement :-) qu'elles n'avaient ni l'un ni l'autre de ces pouvoirs. Il n'y a donc pas d'incompatibilité avec ce que je dis maintenant.
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