Il ne faut pas douter qu'au temps de Galilée les chefs de l'Église catholique étaient parfaitement au courant du mouvement des planètes et de la possibilité d'expliquer mathématiquement la mécanique céleste. Leur étouffement de Galilée en particulier ne venait pas de leur conviction qu'il se trompait mais bien du risque qu'il représentait pour le pouvoir moral religieux -- risque d'autant plus grand si Galilée disait la vérité.
On l'a vu maintes fois: l'évolutionniste typique ici tape aveuglément dans tout ce qui bouge. La vérité est secondaire, c'est la conclusion morale qui prime et qui dirige la pensée. Ils sont convaincus que tout ordre ne peut qu'être divin, ordre naturel comme ordre moral (qui sont en fait représentés comme un continuum -- mais ça c'est pas unique aux créationnistes, il y a bien des sceptiques qui insistent pour que la moralité soit naturelle: il paraît spontanément inacceptable que ce soit «simplement» une construction socio-culturelle: pourquoi? Eh bien, c'est une tradition judéo-chrétienne...). Or, pour faire de la science comme il faut on doit se foutre carrément des conséquences socio-politico-morales (sans nécessairement ignorer les codes d'éthique de recherche. Contradiction? Non, pas vraiment. Relisez).
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