En tant que tel, ce mécanisme ne me pose pas de réel problème bien que je ne le considère pas comme une Loi*. C'est le cadre libéral du profit-à-tous-prix qui me pose problème. Ce mécanisme est artificiellement géré/guidé à partir du moment où il dépasse une certaine grandeur (surtout ordre de grandeur de somme), et il est guidé par des intérêts personnels et non collectifs.
En supposant que ce mécanisme soit, comme la démocratie, le plus mauvais de tous les systèmes à l'exception des autres, il faudrait encore qu'il soit appliqué sans contraintes ni gérances. Ce qui n'est et ne peut être le cas, pratiquement. Donner libre court à la libéralisation telle qu'elle est conçue actuellement, ce fait au détriment à la fois du consommateur (baisse de qualité, etc.) et du travailleur (inflation, baisse de pouvoir d'achat, etc.)... comme la masse des travailleur forme celle des consommateur, la même personne y perd souvent des deux côtés. Et, les profits ne profitent qu'à peu de personnes.
DENIS: "Je pense au contraire que ça tend plus à niveler les salaires qu'à les diversifier... Malheureusement, il s'agirait certainement d'un nivellement par le bas plutôt que par le haut"
Je sais que tu n'aimes pas qu'on discute lorsqu'on est d'accord, mais je suis d'accord en partie là-dessus. Seulement, là où je diverge d'avec toi, c'est que je pense que le nivellement par le bas ne se fait pas partout de la même manière. Et, dans ce cas, les habitants des pays plus riches ("pays" qui décident de ce que sont les "lois" économiques) sortent "gagnants", avec des baisses de salaires moindre.
DENIS: "Tu parles des subventions aux entreprises? Es-tu plutôt pour ou plutôt contre (j'évite le "pour ou contre" trop fanatisant) les subventions aux entreprises?"
Je n'ai rien contre. Simplement, je remarque qu'il y a souvent des abus: certaines compagnies - multinationales - faisant des profits déjà conséquents font facilement du chantage à l'emploi pour garder des subventions qui ne servent qu'à augmenter leurs profits. Un tel comportement parasitique ne peut qu'affaiblir une structure sociale.
Denis: "On est rendus loin de l'effort admirable (et nécessaire) que fournissent les Américains en Afghanistan"
Pas tellement, il y a là le même type de mauvais questionnement des solutions à apporter à un problème. Ce n'est pas de ma faute non plus ;-)
Jean-François
* L'économie est un système totalement artificiel, au même titre que les mathématiques. En tentant de voir des absolus économiques, on rentre dans le domaine de l'idéologie, comme Stéphane l'a fait remarqué. J'ai cherché mais ne retrouve pas un article montrant qu'avec le même système on obtenait des résultats différents. Je ne peux t'en décrire les arguments.