Merlin: "Je suis en partie d’accord avec l’article qui décrit la conscience comme étant une particularité biologique"
Quel article? Si vous voulez qu'on vous comprenne, ça serait gentil de donner une référence.
Merlin: "J’abonde aussi dans le sens de comparer la mort au sommeil, avec sa perte de conscience"
Personnellement, je trouve que c'est une image poétique, qui n'apporte rien quant à la compréhension du sommeil ni de la conscience. Si la conscience est mise en berne pendant le sommeil, elle ne disparaît pas totalement ni inexorablement comme dans le cas de la mort. Différence majeure.
Merlin: "l’environnement, qui est le cerveau de la matière"
Cette image sert de base au reste du développement, il faudrait la justifier beaucoup plus concrètement. Pour l'instant, ce n'est qu'une analogie, boîteuse quant à moi: l'environnement n'est pas une chose uniforme ayant une capacité de stockage similaire à celle d'un cerveau (ni même d'un ordinateur).
Merlin: "Qu’une suite d’événements puisse par la suite faire que je puisse réintégrer cette mémoire est non seulement plausible, mais bien réelle"
Si je vous comprends bien: quand je passe deux fois un coup de balai au même endroit, la poussière garde la "mémoire" de ces deux coups de balai. Et si nous sommes cent à passer le balai dans une cour, la poussière garde non seulement l'identité de notre nombre mais aussi de chaque geste? Je ne vois pas la réalité là-dedans, puisque les gestes des autres vont bouleverser l'environnement en même temps que les miens. La résultante ne pourra être attribué à une identité propre, mais à un ensemble d'identités indissociables.
En fait, votre idée est un peu comme l'homéopathie: c'est dire que l'environnement garde la mémoire plus-qu'infinitésimale de tout les événements l'ayant modifié, comme l'eau garde la mémoire plus-qu'infinitésimale des produits qu'elle a servi à diluer. C'est de l'abus de métaphore qui n'est absolument pas démontrable. Vous sautez *donc* un peu vite à la conclusion qu'il existe réellement une "mémoire matérielle extérieure au corps".
Et, avant de tenir votre hypothèse pour plausible, il faudrait aussi fournir un moyen qui permette la réunification de toutes les modifications de l'environnement par une identité donnée (et pas d'autres). Sinon, comment pouvez-vous affirmer que les bribes de mémoire éparpillées ici et là, dans l'environnement, peuvent effectivement être réunies?
Merlin: "Cette réintégration se ferait à travers notre éducation"
La ça devient franchement banal: la culture permet de conserver une certaine mémoire des choses et des êtres passés. Je ne vois absolument pas en quoi celà justifie l'âme ou la réincarnation. Au contraire, les facteurs culturels sont généralement impliqués dans les faux souvenirs de vies antérieures.
Votre texte est basé sur des analogies métaphoriques (sommeil = mort, environnement = cerveau), ça le rend flou et un peu déconnecté de la réalité observable, qui n'est pas métaphorique elle. Si vous voulez démontrer une réalité, vous devriez chercher des exemples précis plutôt que des images.
Jean-François
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