-«Beaucoup de gens ont proposé différents types de réponses. À mon sens, la plus pertinente est due à Stéphane Douady et Yves Couder, de l'École normale supérieure. Ils ont utilisé des modèles informatiques et des expériences de laboratoire pour montrer que la dynamique de la croissance des végétaux expliquait les nombres de Fibonacci, et beaucoup d'autres.»
Tiré de «L'univers des nombres», Ian Stewart, éditions Belin pour la France (8, rue Férou, à Paris), 2000, 144 pages glacées en couleurs ; page 16, dans le chapitre intitulé «Un peu, beaucoup, à la Fibonacci...», pages 15 à 20.
En page 15, sous une photo ou peut-être un dessin, on peut lire ceci :
«1. Un capitule de tournesol, comme celui d'une pâquerette et de beaucoup d'autres composés, présente deux familles de spirales qui s'interpénètrent, les sens d'enroulement étant opposés. Des modélisations montrent que cette configuration régulière résulte de la dynamique d'une optimisation de la croissance végétale.»
OPTIMISATION. Bref, la nature n'est pas mathématicienne mais elle est économe et efficace. On peut imaginer que des millions de tentatives non efficaces n'ont pas eu une longue postérité. Chez les plantes comme chez les animaux.
Évariste Galois-Fibonacci ;-)
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