Je viendrai à vous comme un mendiant. Saurez vous me reconnaître ?
J’ai tant à vous dire mes enfants, mes brebis égarées. Pour que vous ayez un peu d’espoir dans vos coeurs arides. Lorsque Moise vous a mis en garde de ne pas ériger de statues à mon image, il ne se doutait pas qu’un jour la folie de l’homme le mènerais à ces abominations que la technoscience à enfanté de la putain mécanisée. Croyez vous réellement communiquer à travers ces écrans cathodique ? Les surcouches se superposent en perdant de l’éclat originel, devenant avec le temps, des pampers puante de marde. Vous y croyez encore au progrès de la science ?
Si je me place sur un piédestal, ce n’est que pour confondre l’orgueilleux, qui ne peut tolérer qu’un intouchable puisse oser s’immiscer parmi la caste suprême des doctes sceptiques.
Ils ont vite fait de l’occire, de peur que le cercle se contamine. Le superbe à un talon d’Achille qui se nomme orgueil. Plus il est adulé, plus il veut briller. Pour ce faire il doit fouler au pied la sous race, les pauvres de ce monde qui n’ont pas d’armes pour l’affronter.
Pas différents de notre George et de sa cour, qui mènent une croisade pour exterminer le terrorisme. Ré émergence d’un eugénisme latent, qui profite d’une brèche pour se manifester.
C’est la guerre du rationnel contre l’imaginaire.
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