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Voila les travaux du physicien XXXX


Re: Re:Re:Re:92% -- GATTI
Posted by GATTI , Feb 08,2002,01:52 Index  Forum

Une bouteille a la mer!
Bonjour à tous,

J'ai été contacté par un physicien de haut niveau qui compte publier sous peu ses travaux.Ceux-ci ont été "teleguidés" par mes conseils concernant mes projets RIOM et RIMEL sur mon site: http://perso.wanadoo.fr/casar

Je demande donc un avis à des hypothetiques physiciens qui passeraient ici

Merci

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Abstract

This article summarizes a twenty years long thinking on a satisfactory way to conceive the physical universe with a coherent explanation of its quantum and geometrodynamic aspects. Some recent talks and progressive mathematical insights finally convinced me that this reflexion, thought incomplete, could bring some interesting elements to other researchers.

Résumé

Ce texte tente de résumer une ligne de réflexion personnelle ancienne de plus de vingt ans sur une manière de concevoir l'univers physique de sorte que ses propriétés quantiques et ses propriétés géométriques puissent trouver une explication cohérente. Quelques discussions récentes et l'éclaircissement progressif de quelques amorces mathématiques m'ont finalement convaincu après quelques décennies que malgré ses insuffisances certaines, cette voie de réflexion pouvait aider et catalyser d'autres travaux.

La position de la quantité physique action

L'action est une quantité physique dont l'importance est toute spéciale, puisque non seulement elle est, en Mécanique, à la base des formulations de Maupertuis, Lagrange et Hamilton, mais aussi, et surtout, parce que sa quantification est la cheville ouvrière de toute la Mécanique des Quanta.

L'exercice consistant à examiner le vocable qui désigne une quantité physique est souvent instructif. En effet, au contraire de l'époque récente où des vocables exotiques partant du point de vue que la réalité échappe à la compréhension sont employés (quarks, strangeness...), les vocables anciens s'attachaient, après réflexion philosophique sur la physique, à qualifier précisément une grandeur en raison de sa fonction dans l'explication physique.

Le changement en tant qu'altération d'état suppose une action au sens commun du mot. On conçoit mal qu'un système change d'état sans qu'aucune action, interne ou externe, aussi subtile ou diffuse soit elle, ne soit à son origine. On posera qu'il n'est pas d'altération qui ne résulte d'une action. L'action est à la source du changement.

Le changement est par nature discret ; un changement infinitésimal est la négation de lui même puisque le contraste caractéristique du changement s'évanouit dans le passage à la limite infime.

Que l'action, dont résulte le changement, soit quantifiée n'est pas pour surprendre : on comprend mal qu'une action infinitésimale puisse être à l'origine directe d'un changement discret.

L'identification de la grandeur physique d'action avec celle du sens commun se montre intéressante comme on va le voir.

L'énergie est puissance d'action, au sens physique puisque sa dimension est celle d'une action rapportée à un temps, comme au sens figuré puisqu'agir avec énergie signifie bien que les actions s'enchaînent à bon rythme et que les choses changent vite.

En fin de compte, si l'on doit bâtir une théorie physique des structures et de leurs dynamiques, le choix de l'action comme terme relationnel entre des éléments fondamentaux est, à la réflexion, des plus convaincants.

Incidemment, la considération de l'énergie comme puissance d'action permet une diversification de la notion de forme d'énergie : un système physique dont les parties échangent quantité d'actions internes est le siège d'une dynamique d'action dont la puissance est l'énergie interne du système. Cette dernière reste inchangée tant qu'aucune puissance d'action ne lui est ajoutée ou retirée. La puissance d'action ou énergie se conserve pour la dynamique d'action d'une structure stable. L'échange d'énergie est alors un échange de structures dynamiques d'action, chacune ayant sa propre forme, d'où autant de formes d'énergies. On verra plus loin qu'il est probable que nombre de systèmes soient partiellement aspécifiques dans leurs échanges énergétiques, de sorte que la forme précise d'énergie échangée leur soit indifférente. Une apparente réduction de la diversité des formes énergétiques en découle. La quantité " puissance d’action " implique l’existence d’un temps au dénominateur de la quantité, nous verrons plus loin que même en l’absence d’un temps comme nous le percevons, une sorte de " densité " variable des actions remplace la puissance avec une signification analogue.

Modèle des actions élémentaires et hypothèses initiales

Pour se conformer aux idées précédentes, nous allons donc construire un modèle physique appelé modèle des actions élémentaires et fondé sur deux postulats :


Postulat de substance :

Il existe des éléments fondamentaux, atomiques au sens originel du terme, pourvus d'une seule propriété binaire, et donc susceptibles de prendre l'un de deux états notés + ou -. Sans autre propriété (pas de masse, pas de lieu, pas d'étendue, pas de charge... rien que l'état binaire). Pour éviter toute confusion et périphrase inutile nous les appelons actéons. Les actéons ont entre deux changements d'état une continuité existentielle malgré leur absolue "immobilité" (leur seul changement est un changement d'état binaire). Cette continuité existentielle n’est pourvue d’aucune propriété autre que la continuité de l’être dans l’immobilité (pas de distance ou de temps entre changements d’état). La transition d'état d'un actéon sera notée ® . Deux transitions sont possibles qui sont notées 0 et 1 : 0=(+® -) et 1=(-® +).


Postulat de co-relation :

Deux actéons peuvent s'influencer, une relation s'établit entre eux deux qui témoigne d'une action mutuelle, de sorte que l'état du premier bascule dans l'état complémentaire ainsi que l'état du second. Cette influence est acausale et atemporelle d'où le nom de co-relation. On notera « la co-relation de transitions. On appellera action élémentaire, ou simplement action s'il n'y a pas confusion possible l'occurrence de cette co-relation qui produit le basculement conjoint.

Quatre contextes de co-relations existent :

(0« 0), (0« 1), (1« 0), (1« 1)


Ces deux hypothèses nous donnent un substrat physique altérable, et un mode d'altération discret résultant d'une action mutuelle.

Représentation et propriétés essentielles du modèle

Il est possible de se donner une représentation synthétique de l'univers physique dérivant du modèle. Un exemple suit :


Cette représentation appelle plusieurs séries de commentaires importants.

1) concernant la signification des composants de la figure : On a indicé chaque actéon de e0 à eN, la suite ordonnée des états de chaque actéon est représentée par une barre verticale dont les segments alternativement noir (état +) et blanc (état -) matérialisent la continuité existentielle de l’actéon à travers les transitions d’état. On a indicé s0 et suivants de générique si les états successifs des actéons. L’indiçage des actéons comme cette numérotation des états est parfaitement arbitraire et tout autre choix de " coordonnées " est possible et valide. On s’est simplement arrangé pour faire en sorte que sur un indice pair commence un état + pour tout actéon. Les traits fins qui joignent deux transitions de deux actéons matérialisent les actions. On a indiqué par quelques doubles traits pointillés une rupture suggérant des éléments non représentés.

2) Le fait d’être tributaire du papier impose des contraintes de tracé qui n’appartienne pas au modèle : la longueur des segments d’état noirs et blancs n’a aucune signification, elle sont prises égales par commodité pour l’indiçage. De même pour la longueur des segments fins d’action. La localisation suggérée par les barres verticales est trompeuse, les actéons n’ont pas de taille ni de lieu. En bref il ne faut retenir de cette représentation graphique que les aspects explicitement mentionnés par les postulats du modèle.

3) La verticalité commune des barres de " vécu " des actéons et la suite des états suggère faussement une notion de temps. Il y a bien une notion de succession (ordinalité) mais pas d’évolution car pour chaque actéon, tout état + est strictement identique à un autre état +, de même pour les états -. De plus rien ne se passe entre deux transitions successives. Il ne reste qu’un vague " proto temps " cyclique tellement éloigné du temps physique qu’on est à peine fondé à le nommer temps.

4) L’ordre des états successifs d’un actéon devant être interprété comme une suite d’états existentiels, chaque segment d’état d’un actéon a une existence exclusive de celle des autres segments du même actéon. Il s’ensuit également que les segments d’action entre deux actéons ne peuvent que former une sorte d’échelle au barreaux généralement non parallèles mais sans croisement : pour deux actéons une fois corrélés dont les états en transit ont donc une existence commune lors de cette corrélation, il ne peut y avoir de corrélation entre un état postérieur au transitant du premier actéon et un état antérieur au transitant du second actéon. Une telle corrélation joindrait deux états sans existence commune.

Analyse d’un univers modèle.

En admettant la validité du modèle, on admet qu’il existe une figure particulière parmi toutes celles possibles analogues à l’exemple précédent, et qui représente l’univers réel. Comme la connaissance, et par conséquent l’analyse, de cet univers particulier nous échappe par insuffisance de nos moyens et déroulement actuel de la figure des corrélations, nous sommes contraints à une approche analytique probabiliste.

Examinons d’abord un procédé de construction. Partons d’une configuration initiale des actéons, correspondant à une existence commune de ceux ci. Nous indiçons conventionnellement 0 l’état initial s0 de chaque actéon. Un état d’univers u est une suite de N indices d’états pour chaque actéon. Les états u sont donc pris dans NN produit de l’ensemble des ordinaux N fois par lui même. L’état initial est le n-uplet contenant N fois l’indice 0.

A chaque état d’univers u nous associons une loi de probabilité mu sur le produit cartésien de l’ensemble des indices d’actéons par lui même (qui est un sous ensemble de N2). Le couple d’actéons sorti d’une réalisation de l’expérience de tirage aléatoire est corrélé et l’état de chacun des deux actéons est incrémenté de 1. L’état de l’univers devient le n-uplet dont tous les indices sont identiques à l’état précédent sauf les deux indices des deux actéons corrélés qui sont augmentés d’un. Nous pouvons ainsi construire un univers (sa trajectoire dans NN) en nous donnant la suite des mesures mu qui déterminent sa dynamique.

Un univers est ainsi une trajectoire dans NN. Un état u de peut être atteint par plusieurs univers possibles.


Examinons ensuite une voie d’analyse.

Nous pouvons définir un processus stochastique :

P = (U, U , P, NN, N, (Xt)).

L’espace de base est U, l’ensemble des univers possibles construits par le procédé ci dessus, U est la tribu de U. P est une mesure de probabilité sur U, donnant la probabilité d’un ensemble d’univers. L’espace d’état est le produit cartésien NN de l’ensemble des entiers naturels, l’espace des temps discrets du processus est N, (Xt ) est la suite des variables aléatoires indicée par le temps du processus discret. Toutes les structures d’univers possibles sont contenues dans la définition des Xt.

Structures, éléments de caractérisation

On peut penser que les relations d’action sont plus fréquentes (au sens statistique, et non temporel) entre certains actéons, moins fréquentes entre d’autres. D’où l’idée que les structures se distinguent au moins par un aspect d’inhomogénéité de fréquence d’action entre les éléments qui participent, peut être transitoirement à leur constitution. En suivant le modèle probabiliste précédent, on peut penser associer à un actéon un ensemble d’actéons avec lesquels il a les plus grandes probabilités de corrélation. L’ensemble des actéons participant à une structure contient alors ceux qui ont entre eux la plus grande probabilité de corrélation.

Cette conception de la structure implique une définition intuitive d’une forme relationnelle de lieu : deux structures dont les actéons ont de fortes probabilités de se corréler sont plus proches (partagent approximativement un lieu) que deux qui s’inter corrèlent faiblement. Il s’ensuit aussi une notion de définition processuelle des distances comme altération de l’état relationnel d’une structure qui l’éloigne de certaines structures (diminue ses probabilités de corrélation) et l’approche d’autres (augmente ses probabilités de corrélation).

Une structure étant constituée d’un sous ensemble des actéons de l’univers, l’état de la structure est un k-uplet compris dans un n-uplet état de l’univers. Cependant cette simple donnée ne met pas immédiatement en évidence le comportement décrit un peu plus bas. Il semble préférable de se placer dans un espace de mesures de probabilités sur l’ensemble des actéons de l’univers, et de placer chaque actéon d’une structure dans cet espace en fonction des probabilités de corrélation qu’il a avec tous les autres. S’il y a un très grand nombre N actéons dans l’univers, l’espace des mesures de probabilité de corrélation est un espace euclidien à N dimensions approchant d’un espace de Hilbert. Comme un actéon ne se corrèle qu’avec les autres, la mesure de probabilité qui lui est associée est non nulle seulement sur le sous espace de dimension N-1 orthogonal à l’axe correspondant à l’actéon.

L’état de la structure est alors caractérisé par le nuage des points représentatifs des actéons de la structure dans l’espace des mesures mentionné. Sa dynamique est décrite par le processus aléatoire discret dérivé des lois de chaque actéon pour sa corrélation éventuelle avec un autre, en analogie avec ce qui se passe au niveau de l’univers dans son ensemble.

Semi-permanence et confinement d'état.

Les structures dont nous constatons l’existence ont une permanence plus ou moins grande. Une structure est donc un arrangement d’actéons participants avec un schéma d’actions internes et une organisation de la réponse aux actions externes pertubatrices par des actions correctives. Ainsi l’état de la structure ne s’écarte pas plus d’un état moyen caractéristique que ce que la structure permet sans perdre ses caractères distinctifs.

En fait on sait par expérience qu’une structure peut être soumise à des contraintes qui la rompent, lentement, et alors il y a dérive de l’état moyen, ou brutalement, et le confinement des états caractéristiques cesse soudainement.

La permanence d’une structure se traduit donc par le confinement du point représentatif de l’état à une famille d’états caractéristiques de la structure. Une voie d’analyse théorique possible dans le cas où un assez grand nombre d’actéons subissent des actions indépendantes désordonnées, peut être de considérer que les points représentatifs des actéons de la structure effectuent un mouvement brownien sur une variété courbe fermée contenue dans l’espace quasi hilbertien dont il est question au paragraphe précédent.

On parlera de semi-permanence si une dérive assez lente fait que se modifie le nuage des états caractéristiques.

Caractère pulsatile des structures stables, relation d'Einstein et onde de la particule immobile

Si l’on ajoute à l’existence du confinement d’état, le fait qu’une structure, du fait de sa dynamique interne ainsi que des actions externes, parcourt ses états caractéristiques, on arrive nécessairement à une pseudo périodicité de la trajectoire d’état autour de l’état central caractéristique. C’est à dire que la structure revient à proximité d’un état déjà emprunté, et qu’il existe un nombre moyen de transitions entre deux passages sur des états proches.

Une particule élémentaire est une structure parmi d’autres, dont la permanence est pour certaines grandes. Une particule stable en relation statistiquement constante avec son extérieur (c’est à dire pas de mouvement en particulier) a un nuage d’états caractéristiques et une périodicité moyenne de circulation autour de l’état moyen. On est naturellement amené à penser que la pulsation particulaire dont l’équation E=hv fait mention est liée à ce comportement cyclique de l’état global des actéons particulaires (dans un cas spécial de monochromaticité pour l’équation ci-dessus, le cas général de pseudo périodicité étant lié à un spectre énergétique qui engendre l’incertitude sur l’énergie).

Les actéons particulaires étant alocaux, l’état particulaire sur le pseudo cycle est alocalement connu (partout dans l’espace et simultanément). La vitesse de phase infinie de l’onde de la particule immobile est une expression de ce fait dans le cadre de l’espace-temps constitué.

Pour des structures d’assez grande complexité ou soumises à des sollicitations fortement altérantes et rapidement destructrices, on peut imaginer que le nombre d’états soit tel que le cycle d’état ait une période trop grande en regard des dérives de l’état moyen occasionnées par les altérations, pour permettre un retour près d’un état déjà emprunté. Dans ce cas, la structure pulsatile disparaît en ne laissant qu’une trajectoire de dérive peut être légèrement hélicoïdale.

Caractérisation des familles d'actions par nombre complexe.

Un ensemble d’altérations externes partiellement responsable du changement d’état d’une structure est la conséquence de l’existence d’un faisceau d’actions entre les actéons de la structure et ceux extérieurs à celle ci. Si ce faisceau a dans le cours particulier de l’univers une séquence spécifique éventuellement importante, il peut être cependant intéressant (ou résulter d’une obligation de simplification) de ne considérer qu’une résultante du faisceau. A cette fin on peut associer à chaque modalité d’action un nombre complexe unité de sorte qu’au faisceau d’actions soit associé la somme de ces complexes.

Précisément on fait l’identification : (0« 0)=1, (1« 0)=j, (1« 1)=-1, (0« 1)=-j.

Tout faisceau sera ainsi représenté par un nombre complexe n1+j n2 où n1 représente l’équilibre entre (0« 0) et (1« 1) et n2 l’équilibre entre (1« 0) et (0« 1).

Nous avons ainsi une possibilité de représenter une altération (passage d’un état à un autre) en omettant le détail de la transformation. Si l’on applique cette méthode à la transition entre un état particulaire de référence sur le pseudo cycle d’états, on peut attacher à tout état du pseudo cycle un nombre complexe qui évolue pseudo-périodiquement. Nous sommes tentés d’opérer un rapprochement avec l’utilisation des complexes dans les fonctions d’ondes, mais cela ne sera pas développé pour l’instant faute de définition de l’espace.

Conservation structurelle et corrélation d'ordre supérieur, biactions

La permanence d’une structure doit trouver son explication dans le fait que les actions découlant des probabilités qu’ont les actéons extérieurs à la structure de se corréler aux actéons internes, est en relation avec les probabilités que les actéons internes ont de se corréler aux externes, de sorte que les modifications introduites par les premières actions soient compensées par les secondes et la structure conservée.

En d’autres termes, les probabilités de corrélation entre actéons externes et internes ne sont pas nécessairement symétriques, et il existe une corrélation entre actions qui est une forme acausale de réaction. Cette corrélation entre actions au dessus de la corrélation des transitions est une corrélation d’ordre supérieur entre actions qui conduit à une notion de biaction, ou actions corrélées.

Structure de charge et déséquilibre des biactions

Le plus simple caractère structurel envisageable peut être la conservation d’une majorité d’actéons dans un état + ou dans un état -. Nous sommes tentés d’associer le caractère binaire des actéons avec la bipolarité de la charge électrique, et de poser qu’une structure chargée maintient un déséquilibre entre le nombre d’actéons ayant un certain état et le nombre de ceux qui ont l’autre état.

Une des conséquences de ce fait est qu’un actéon extérieur doit avoir une probabilité plus grande de se corréler avec un actéon - d’une charge négative qui en contient une majorité, donc de donner une corrélation -1 (1« 1) ou -j (0« 1) qui fait transiter le second actéon interne de - à +, celui ci devenant un antagoniste de la charge. La structure de charge négative, pour se conserver, a deux possibilités : soit la probabilité d’une corrélation 1 (0« 0) ou j (1« 0) qui fait revenir un second actéon interne à - augmente beaucoup plus rapidement que ce que la seule proportion d’antagonistes justifierait (intolérance des antagonistes) ; soit l’antagoniste sort de la structure de charge en renforçant ses probabilités de corrélation avec une structure tolérante (une charge positive par exemple).

La situation est symétrique pour une charge positive où les actions externes les plus probables sont plutôt 1 et j qui font passer le second actéon à l’état - et les actions corrélées conservant la structure sont -1 ou -j plus probables.

La structure de charge se manifeste ainsi par une forme asymétrique des probabilités de corrélation d’un actéon externe avec un actéon interne : un actéon externe d’un état donné a plus de chance de se corréler avec un interne d’état majoritaire dans la charge. Un actéon interne à une charge et d’état minoritaire (antagoniste) a plus de chances de se corréler à un actéon extérieur.

La loi d'interaction des charges et la distanciation

Les constatations précédentes permettent de fonder les caractères distinctifs de l’interaction des charges à savoir que deux charges de même signe tendent à s’écarter et deux de signes contraire à s’approcher. Deux charges de signes contraires seront liées par des actions plus probables non symétriques (0« 1) ou (1« 0) à transition 0=(+® -) pour la charge positive et transition 1=(-® +) pour la négative dans les corrélations les plus probables émanant d’actéons de la positive considérée comme " extérieur de la négative ". Ce qui distingue le couple de charges de signes opposés du couple de charges de même signe, c’est que les antagonistes engendrés dans les deux charges par l’action la plus probable sont échangeables de sorte qu’en changeant leur probabilités de corrélation vers les actéons de la charge opposée il deviennent agonistes dans cette autre structure. Pour deux charges de même signe, les antagonistes générés par l’action la plus probable ne sont pas échangeables de la sorte.

Il paraît crédible d’affirmer que ce processus de réaffectation des antagonistes de charges opposées soit à l’origine d’une augmentation des relations interstructures de charge comme réponse aux actions majoritaires, cette croissance des intercorrélations correspondant à un processus de rapprochement de charges opposées.

A l’inverse des charges de même signe, qui ne peuvent conserver leurs structures altérées par des actions majoritaires en réaffectant les antagonistes, devront résoudre les perturbations avec l’environnement, et donc se rapprocher de lui plutôt que de la charge homologue. Ce qui explique le processus d’éloignement entre charges de même signe.

Définition relationnelle des lieux et processuelle des écarts

L’explication qualitative précédente a l’avantage de conforter l’intuition initiale que la notion de lieu est associée à celle de relation et que celle d’écart ou de distance est associée à un processus d’altération de l’état relationnel (déplacement du nuage de points de la structure dans le quasi hilbertien des mesures de probabilité de corrélation). La richesse topologique de cette définition des distances est beaucoup plus grande que celle dont notre espace témoigne, ce qui pose évidemment une question dont nous parlerons plus bas.

Dans un univers pourvu de structures au sens défini plus haut d’ensemble d’actéons plus probablement corrélés entre eux, chaque structure S possède par rapport aux autres un plus petit voisinage généralisé (non nécessairement local au sens tridimensionnel usuel), qui se définit comme l’ensemble des structures avec lesquelles S est en plus forte relation (probabilité de corrélation d’actéons). Un voisinage de plus en plus étendu se construit par addition de structures en relation de plus en plus faible.

Le passage d’un voisinage à un autre exige une redéfinition des probabilités de corrélation au cours d’un processus de transformation de l’état de la structure qui correspond à un déplacement généralisé (non nécessairement linéaire). La réduction du paquet d’onde en Mécanique Quantique et le mouvement uniforme relativiste sont deux cas particuliers du processus de déplacement généralisé, le premier étant non local.

Mouvement de Brown, formule de pythagore et expression quadratique de l'intervalle.

Dans le terme de structure est présente l’idée d’une organisation plus ou moins compliquée d’éléments structurels en relation les uns aux autres. Une réponse partielle à l’apparente pauvreté des relations géométriques habituelles dans notre espace par rapport aux possibilités soulignées plus haut, peut trouver une explication dans la pauvreté structurelle des entités qui habitent cette géométrie pauvre. En d’autres termes, les caractéristiques usuelles de l’espace temps et de la physique macroscopique découlent de relations peu structurées dans lesquelles seuls les grands aspects de distinction des objets et les résultantes moyennes des interrelations sont habituellement en jeu. Le fait qu’il en soit ainsi a un caractère rassurant dans la mesure où une limitation des comportements bizarres se produit (pas de multilocalisation ou de déplacements discontinus par exemple). Ce qui assure une certaine stabilité du comportement physique à notre échelle. Ce n’est que dans le cas où des objets fortements structurés aux comportements non réductibles à un comportement moyen standard (êtres vivants spécialement, mais aussi sans doute quelques phénomènes turbulents multi-échelles) qu’il faut s’attendre à des surprises même au niveau macroscopique.

Nous pensons qu’une définition possible du comportement moyen standard, et par opposition une définition des comportement non standards, peut être approchée avec l’aide des processus gaussiens. Le développement présenté est incomplet, mais les idées directrices ont un intérêt et tiennent en deux points : le caractère tridimensionnel de l’espace est ce qui reste en moyenne de la structure de l’univers lorsque la seule structure de charge est significative ; la métrique quadratique spatiale et son extension relativiste par l’intervalle résulte de processus browniens lors des déplacements de structures de charge.

Fermeture relationnelle de structure, inertie et masse

La structure a deux aspects déjà évoqués, d’une part sa distinction, c’est à dire la propension de ses actéons composants à se corréler entre eux plus qu’avec ceux de l’extérieur, d’autre part le confinement de ses états et le caractère pseudo cyclique de son état global. Une structure témoigne donc d’une sorte de fermeture vis à vis de l’extérieur, ou encore de faisceaux d’action externes moins denses que les faisceaux internes.

On peut comprendre qu’une structure peu accessible aux actions externes soit peu altérable, donc inerte au changement ; en particulier vis à vis des changements nécessairement liés au déplacement. Une structure fermée est donc entre autres difficilement déplaçable, c’est à dire inerte au sens mécanique du terme. En quelque sorte l’isolement est une cause de l’inertie.

La masse est expérimentalement liée à l’inertie mécanique et d’ailleurs considérée comme équivalente. La masse possède aussi une équivalence énergétique, et joue un rôle central dans la géométrie de l’espace-temps relativiste. Or la notion d’isolement évoquée juste au dessus est non seulement une cause de l’inaltérabilité (inertie au sens général) mais aussi une raréfaction des échanges d’action entre structure et extérieur à celle-ci. En quelque sorte la densité des échanges est plus faible autour d’une structure isolée que d’une structure qui ne l’est pas. Une structure isolée est d’ailleurs par définition difficilement atteignable par un processus de déplacement donc en un sens lointaine.

Ces arguments laissent penser qu’il y a modification de la notion moyenne d’espace du fait de structures fermées sur elles mêmes, ou plus exactement, qu’à l’inverse, des structures fermées définissent un espace modifié, dont l’espace courbe relativiste est la traduction dans les conditions moyennes du paragraphe précédent. Cette image est en accord avec le fait qu’en géométrodynamique relativiste, il n’y a pas de force de gravitation, mais seulement des déplacements non forcés (inertes) dans un espace courbe.

La masse et l’inertie sont ainsi deux aspects de la fermeture relationnelle qui caractérise à des degrés divers, et possiblement avec des formes diverses, les structures. Un des intérêts cette interprétation, est là aussi sa richesse de possibilités. Si en moyenne on arrive aux notions usuelles de masse et d’inertie mécanique, la complète prise en compte des détails structurels autorise des formes partielles d’inertie, c’est à dire des structures isolées par certains aspects et accessibles sous d’autres approches ; et ceci avec des caractères de subdivision et de différentiation structurelle éventuellement très intenses.

Fermeture par contrainte relationnelle et effets lorentziens.

L’un des exemples de fermeture qui doit pouvoir se produire autour d’une structure résulte de contraintes d’évolution des relations présentes lors d’un déplacement. En effet, nous avions indiqué qu’un déplacement se produit lorsque des relations se raréfient avec le voisinage quitté et s’intensifient avec le voisinage destination. Ces évolutions de relations de la structure en déplacement sont une forme de superstructure ou de polarisation des échanges d’action. Un isolement se produit vis à vis des voisinages qui n’interviennent pas dans les actions de la structure de mouvement. On peut voir là une cause de la croissance indéfinie de la masse avec l’accroissement de vitesse ainsi que de l’effacement latéral d’un objet en déplacement relativiste. En termes imagés, on pourrait dire qu’en quelque sorte polarisé par son mouvement, un objet (une structure d’action) s’absente et disparaît par menues pièces pour d’autres objets. La dilatation du temps de l’objet a une explication concrète de même nature : il y a de moins en moins de relations externes à cause de l’isolement. Les actions externes qui témoignent de l’évolution temporelle de l’objet en mouvement se raréfient et rapportent sur un temps plus long de l’observateur une évolution propre qui serait comparable en l’absence de mouvement.

L’expression de l’intervalle est d’ailleurs une expression de cette interprétation si on l’écrit :

Np=t2=t2-r2=Nt-Ne

Où l’on considère qu’un nombre total Nt d’actions impliquées dans un temps comme paramètre d’un déplacement brownien t, se répartit pour un repère inertiel donné en actions contraintes par le mouvement en nombre Ne paramètre du déplacement r et en actions restant pour l’évolution propre en nombre Np paramètre du déplacement t.

Ce même fait explique qu’une vitesse limite c existe dans la mesure où un nombre limité d’actions échangées peuvent êtres utilisées dans l’altération d’état justificative du mouvement. La finitude de c est une traduction du fait que l’on ne peut progresser en lieu plus vite que ne l’autorise le rythme des échanges d’actions dans l’espace. Cela signifie aussi que d’éventuelles transgressions de cette limite de la vitesse de la lumière, ont une nature différente et ne relèvent pas du déplacement progressif classique, mais plutôt du mécanisme de réduction du paquet d’onde, c’est à dire d’un changement non local de lieu.

Conclusions partielles

Les développements précédents sont partiellement qualitatifs, mais une amorce mathématique semble possible par les processus stochastiques et les quelques éléments de caractérisation d’état suggérés au début (mouvements dans un espace quasi hilbertien des mesures de probabilité de corrélation d’actéons). En fait la difficulté majeure est de trouver les simplifications adéquates d’un modèle dont l’intuition sent les richesses, mais qu’il faut correctement appauvrir pour le traiter mathématiquement et faire la connection à la physique théorique présente.

Il reste aussi d’autres questions dont nous n’avons pas parlé mais pour lesquelles le modèle suggère des pistes.

L’une de ces questions est la quantification de la charge, une autre est l’existence des deux interactions évanescentes fortes et faibles. Sans développer un exposé déjà long, nous pouvons penser que ces faits physiques résultent de ce que nous avions essayé de communiquer dans l’article précédent. Il s’agissait de cette intuition suivant laquelle les structures, lorsqu’elles contiennent de moins en moins d’actéons tendent à se diffuser les unes dans les autres sous l’effet disparaissant du moyennage des relations, et à prendre ainsi progressivement " l’étendue des actéons " qui est l’univers entier (la mesure de probabilité d’un actéon a pour support l’ensemble des actéons qui forment le support de l’univers).

Cette intuition était développée avec des arguments assez faibles dans la perspective de structures de pure gravitation. Or cette même intuition peut être développée pour des structures de charge pure qui sont plus résistantes si l’on en croit le rapport des forces. Ceci conduit à la même idée d’une échelle où les structures de charge se distendent (au sens vu plus haut de voisinage généralisé) au lieu de reposer dans un voisinage de plus en plus contracté, donc à une même idée de rétroversion à une échelle plus basse qui serait celle du proton ou du rayon de l’électron.

Ce retournement est sans doute à l’origine de la perception du quantum de charge, c’est à dire de la perception comme centre localisé au sens macroscopique de l’ensemble des actéons à état compatible qui forment la charge, et qui ont à titre individuel une probabilité de corrélation (de présence interactive) avec tous les autres de l’univers. En quelque sorte l’existence du quantum de charge serait un effet géométrique à la rétroversion électromagnétique.

Dans le même courant d’idées, on peut se demander si cette rétroversion électromagnétique vers 10-16,5m ne serait pas l’échelle à laquelle les effets extérieurs électromagnétiques et de gravitation rapportés par des ensembles d’actéons dispersés sous la rétroversion apparaîtraient de manière évanescente sous les formes respectives de la force faible (évanescence électromagnétique) et de la force forte (évanescence gravitationnelle). Il aurait alors un lien entre des caractéristiques de l’espace et les interactions de couleur. Le confinement des quarks trouverait aussi une explication naturelle en ce sens qu’ils ne seraient qu’apparemment confinés lorsque l’on examine la rétroversion par les échelles supérieures, et en fait répandus dans tout l’espace sous la rétroversion. Etant déjà dehors on ne pourrait les sortir. Avec ce genre de réflexion il vient à l’esprit de se demander si le caractère tridimensionnel de l’espace n’a pas un lien avec la trichromie de la chromodynamique autant qu’avec les 1/3 de charge dont sont pourvus les quarks.

Pour expliciter cette intuition de rétroversion, il faut d’abord arriver à une expression mathématique probabiliste claire de la définition relationnelle du lieu et du voisinage, ce à quoi nous essayerons d’apporter quelques éléments ultérieurement car ce n’est pas sans difficultés.


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