Postée par Claude Mac Duff , Jan 21,2000,16:31 | Index | Forum |
La suggestion que vous faites à Sophie est très pertinente à la situation. Dans le passé, des citoyens ont agi, ou réagi, à des situations semblables à celle que décrit Sophie dans ses messages. La revue des Sceptiques en a fait mention, dans ses pages, dans des numéros précédents. Par ailleurs, d'autres cas ont été soulevés, et fortement dénoncés, par des lettres envoyées aux journaux, dont La Presse qui a fait mention d'au moins 3 cas semblables, si je me rappelle bien : un prof qui enseignait sa croyance en la venue du commandant Ashtar sur terre, un autre qui mêlait allègrement un enseignement plus ou moins ésotérique à des méthodes thérapeutiques à l'endroit des enfants, et un troisième, dernièrement, qui donnait un exemple très douteux, en biologie, de moyen biologique d'éliminer les séparatistes sans les fédéralistes, au moyen d'un virus « sélectionné ».
Donc, Sophie est très bien placée pour agir dans le même sens : elle semble très avertie de l'actualité concernant ces sujets, et pas gênée pour deux cennes. Elle peut donner suite à son intention par une lettre, ou par l'entremise de ses parents, rédigée en décrivant la situation, sans exagération dans les faits ni démonstration émotive de la réaction que l'enseignement du prof cause chez elle et chez les élèves.
Enfin, comme le suggère Charles, elle peut agir encore plus directement, si elle en a le temps et la possibilité, en communiquant avec la rédaction de La Presse, et en laissant un message dans la boîte vocale des journalistes qui ont déjà abordé des cas semblables. Je pense ici bien sûr à Pierre Foglia, mais il y a aussi Nathalie Petrowski, Lysiane Gagnon, et même le rédacteur en chef, Alain Dubuc, qui a dénoncé fortement le fait que, de plus en plus, nos institutions scolaires et universitaires soient de plus en plus réceptifs à des cours intégrés, ou parallèles à l'enseignement classique, se rapportant à l'ésotérisme en général, aux nouvelles sciences alternatives, et autres enseignements douteux. À ma connaissance, La Presse est réceptive à ce genre de situations, ayant déjà abordé souvent la question et reflété positivement la position des Sceptiques, dans leur action. IL n'est pas nécessaire, ni même utile, que Sophie fasse le lien avec son appréciation des Sceptiques et deur action, seulement dénoncer le cas du prof, indépendamment de toute allusion aux Sceptiques ou à sa position personnelle considérant son accord ou non.
Bon, j'en ai assez dit. J'espère que cette opinion n'est pas trop
« déplacée », dans les circonstances. À la prochaine.
Claude