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Re:Re:Re:La notion de <fait> selon Bill et les autres


Re: Re:Re:La notion de <fait> selon Bill et les autres -- Alain le raëlien
Posted by Bruno , Mar 05,2002,11:49 Index  Forum

ALAIN : Un des mes amis chercheur m'a déjà suggéré de dépouiller des expériences déjà réalisées par d'autres chercheurs. Ca me permettrait d'économiser des sous en ne réinventant pas la roue (le problème, c'est d'obtenir les résultats de d'autres chercheurs, surtout quand ceux-ci n'ont pas publié les résultats qui n'étaient pas attendu).
Tout ca pour dire que dans certains cas, lorsque des faits ne sont pas ceux attendus, ces faits sont rejetés, oubliés, détruits même.

BRUNO : Peut-être dans le cas de recherches menées dans une compagnie privée motivée par le profit. Dans les milieux de type académique, les résultats sont conservés. Un résultat inattendu et même contraire à l’hypothèse qu’on voudrait voir vraie peut finir par appuyer cette hypothèse une fois ce résultat inattendu expliqué, ou alors il peut mener sur de nouvelles pistes. Parfois, ça peut prendre du temps. Et souvent, il faut tout simplement faire le deuil de son hypothèse favorite parce que le fait inattendu montre qu’elle ne tient pas la route.

ALAIN : Selon moi, il devrait y avoir un code d'éthique qui obligerait les chercheurs de conserver les résultats de leur recherche et les mettre à la disposition des autres chercheurs après un délai raisonnable. Comme ça, en mettant l'orgueil de coté, d'autres plus brillants ou plus ouvert ou plus jeunes ou plus uptodate pourraient découvrir dans ces résultats des choses intéressantes. Qu'en pensez-vous?

BRUNO : C’est bien gentil comme ça sur papier (écran). Mais dans la pratique, ça demanderait beaucoup d’énergie pour présenter ces faits, le but, le contexte dans lequel ils ont été produits, les expériences qui accompagnent, attribuer correctement le crédit. Il faudrait définir ce qu’est un délai raisonnable. Et d’un autre côté, ce genre d’information complémentaire non publiée peut de toutes façons très bien passer lors d’un congrès ou d’un échange direct. Bref, je ne suis pas convaincu qu’on en aurait pour notre argent. Comment verriez-vous la chose?

Le texte que vous avez écrit sent le “dogme de la science officielle qui est sur le point de tomber et qu’on essaye de sauvegarder à tous prix”

ALAIN : Autre exemple : la complexité d'un organisme vivant comme l'homme. Le fait est qu'un humain c'est très complexe dans le sens que tout doit harmonieusement bien fonctionner pour qu'il soit totalement fonctionnel. Ce n'est pas une preuve que l'homme est le fruit d'une création divine. La personne qui utilise le fait de la complexité pour dire que c'est le preuve du fait de la création divine fait une erreur.

BRUNO : Vous pouvez aussi enlever le “divin” et élargir votre exemple.

Ce n'est pas une preuve que l'homme est le fruit d'une création. La personne qui utilise le fait de la complexité pour dire que c'est le preuve du fait de la création fait une erreur.