JULIEN : la suite de votre phrase laisse croire que l'origine des serpents par changements majeurs à partir de formes de vies très différentes est *à priori établi comme fait*.
BRUNO : Oui, c'est établi. Le but de l'article n'est pas de montrer que les serpents ont des ancêtres à 4 pattes mais d'essayer de déterminer quelles modifications embryologiques ces ancêtres ont subies au niveau moléculaire (incluant les gènes HOX). Et on en sera jamais certain à 100%. On voudrait au moins un scénario plausible en accord avec les faits.
JULIEN : *En maths (et davantage en actuariat), on dit souvent que l'on peut faire parler les chiffres/résultats comme on le veut. La raison est la suivante ; à force de recherche, il est toujours ou très souvent possible de justifier une hypothèse ou une méthode utilisée. En science, le même phénomène émerge ; à force de manipuler l'ADN et de produire artificiellement des mutations, on peut arriver à des résultats impressionnants qui embrouillent le commun des mortels faute d'avoir le temps ou l'énergie à mettre de réfléchir à la question jusqu'au bout.
BRUNO : Il n'est aucunement question de manipulation génétiques ou de mutations dans l'article. Et on ne peut pas faire dire tout ce qu'on veut à des résultats expérimentaux.